samedi 21 novembre 2020

« Déménagement intérieur et extérieur »

 

10 09 Il y a un certain temps que je ne suis pas venue sur ce blog parce que je suis toujours en plein déménagement. Je prends le temps de nettoyer tout ce que je monte à l’étage pour bien intégrer ce changement d’espace. J’ai encore du mal à me sentir chez moi dans ce nouvel appart bien que j’y dorme depuis près d’un mois. J’ai réalisé que j’avais toujours habité au rez-de-chaussée et j’ai la sensation d’être perchée en étant au premier étage. Tant de changement en si peu de temps n’est pas facile à vivre mais d’un autre côté, ça marque assez bien ma nouvelle approche avec les mondes intérieurs. Je ne sais plus où j’en suis dans les publications et comme il s’est passé pas mal de choses, je vais devoir relire au moins le dernier papier publié. J’ai écrit depuis mais comme le fait d’être de plus en plus dans l’accueil émotionnel et la confidence intérieure, la connexion à la source, amènent pas mal de changement puisque ça se reflète dans la matière, la publication passe en second plan. L’idée que ma mère vienne habiter dans mon ancien appart me réjouit pour le côté solidarité et proximité mais ça suscite aussi des craintes parce que les relations familiales sont compliquées. C’est clair que le rapport à l’autorité s’élabore selon les relations parents enfants et si on est encore trop identifié à la victime, aux rôles ou au personnage, on va reproduire les mêmes schémas. 

Ce qui a changé, c’est que je peux être consciente des moments où je suis identifiée au rôle et m’en détacher en accueillant l’émotion qui est refoulée par une des nombreuses stratégies du mental. Et ça change complètement la relation aux autres. J’en fais l’expérience régulièrement puisque les voisins qui font les travaux sont là tous les jours. Et je peux constater que ça évolue en même temps à l’extérieur qu’à l’intérieur.

12 09 Ce matin, je suis incapable de faire quoi que ce soit. Je suis toute molle, tant physiquement que mentalement. Je ressens de drôle de sensations, comme une sorte d’épuisement mais aussi de la douceur, comme si tout était au ralenti. Le voisin qui devait finaliser les travaux en haut n’est pas venu et son frère m’a dit qu’il n’était pas en forme.

mardi 17 novembre 2020

« Continuer d’observer dans le détachement »

 

 

15/11 Je me décide enfin à revenir sur le blog pour partager ce que je vis, perçois, pense et ressens. Ce qui peut sembler nombriliste mais comme nous sommes tous construits de la même façon, avec les mêmes potentiels, les mêmes questions…les mêmes réactions et comme les programmes automatiques fondés sur la survie sont partagés par tous, ce témoignage est universel. 

Il s’est passé beaucoup de choses depuis le dernier article et c’est à la fois logique puisque je fais face aux émotions mais c’est aussi naturel que ce changement d’attitude entraîne des actes concrets et des changements dans la matière. Cette approche bouleverse tout et comme cela demande de se tourner vers l’intérieur avant tout, sans négliger la matière, le blog n’était évidemment pas la priorité. 

J’ai beaucoup écrit puisque c’est une thérapie en soi, une façon de cultiver la transparence, le dialogue avec les nombreuses voix en soi, une façon nourrir l’unité intérieure, de changer les représentations mentales inconscientes, de cultiver la relation pacifiée aux différents aspects de soi, par le dialogue, c’est essentiel pour moi. Ensuite, il faut trouver le temps d’éditer, avoir le désir de partager en étant convaincu que c’est utile et c’est souvent là que ça bloque. En ce sens, suivre l’élan du moment facilite les choses puisqu’alors je ne me pose plus de question quant à la pertinence du partage. C’est donc dans cet élan que je publie à nouveau ce qui s’est passé en reprenant les choses depuis la fin août.

24 08 Le fait de connaître le fonctionnement du cerveau et les différents modes de traitement de l’info, que ce soit au travers de stimuli sensoriels ou de pensées, d’émotions, d’infos extérieures, m’a amenée à vouloir connaître les corps subtils reliés aux chakras du haut. J’ai la sensation qu’ils sont comme l’aspect raffiné et opposé dans le contexte de la dualité, du mental et de l’émotionnel, la conscience Une comme si elle était le pendant de la conscience du corps physique ou de l’individualité. Un ensemble de corps subtils constituant "l’équipe céleste".

mercredi 16 septembre 2020

« Conférence intégrale : "l'intelligence émotionnelle" - Gabin Bellet »





22 08 Le cafouillage cachet n’a pas crée de panique mais davantage d’observation, d’écoute et de lâcher prise quant à la façon de vivre le quotidien. Et le fait que je me sois levée à 3h30, que je sois fatiguée physiquement favorise aussi ce lâcher prise. 
C’est important de savoir ce qu’on veut précisément et de pouvoir le formuler d’une façon qui va toucher le mental qui fera sens pour lui, qui sera même indubitable. Plutôt que de l’autoriser à lâcher le contrôle, je lui demande de lâcher toute forme de combat, toute forme de rejet parce que mon objectif est de cultiver l’amour intérieur en me positionnant en observatrice neutre. 
L’amour n’exclue pas il est même plutôt inclusif et en lui demandant de lâcher le contrôle, ça suscite des doutes parce que c’est clair que cette fonction est utile. Du moins au niveau physique et pour pouvoir intégrer pleinement un concept, une idée, il est nécessaire que ça résonne avec le mental.  
C’est toujours l’excès qui cause des problèmes mais dans le bon équilibre, chaque chose a un aspect positif et négatif qui ensembles créent une dynamique. Le contrôle émotionnel n’est pas bon à long terme ni à court terme d’ailleurs pour l’ensemble des corps mais dans certaines circonstances, il est nécessaire voire vital. 

Apprendre à observer objectivement permet de pouvoir accueillir l’émotion "entre soi" si on peut dire. On ne peut établir une liste des messages que les émotions délivrent tout simplement parce qu’elles sont mouvement par nature, changeantes, éphémères, parce qu'elles s'expriment dans l'instant et parce que chacun est unique. Mais on peut apprendre à être présent à soi, à reconnaître les besoins qui ne sont pas nourris en cas de colère, de tristesse ou de peur. 
Derrière chaque émotion se cachent autant la peur que l’amour. Chacune d’elle est l’expression de l’énergie de vie, sa manifestation plus ou moins libre, intense et sa fréquence est en rapport avec sa fluidité tout autant qu’avec son degré de pureté. Pureté dans le sens de non contrariée, non détournée, non bloquée dans la sphère psychologique, consciente et inconsciente.

dimanche 13 septembre 2020

« Soutenir le corps mental »




Je me décide à suivre l’élan du moment (13 09) qui me pousse à venir sur le blog pour y publier ce que j’ai vécu fin août parce que finalement, ce mode d’expression qui consiste à noter au jour le jour ce qui est perçu, vécu, ressenti et conscientisé, aide le mental à ne pas perdre pied. 
Les expériences sont la base même de l’apprentissage et c’est avec le recul qu’on peut mieux comprendre, se connaître et comme nous sommes multidimensionnels, c’est un sacré chantier, un cheminement qui ne peut se faire en une seule vie. 
La magie de notre époque, c’est qu’on peut évoluer considérablement autant par la masse des connaissances accumulées que par le fait qu’elles soient facilement accessibles à tous. 
Mais évidemment dans ce contexte de dualité, toute chose a son contraire, toute qualité a son défaut, tout avantage a son inconvénient…et il est nécessaire de cultiver le discernement pour sélectionner les infos utiles. D’où l’importance d’apprendre à se connaître, à savoir comment fonctionnent les corps subtils…de savoir prendre du recul et à revenir au centre, au point zéro.

21 08 J’ai passé une nuit mouvementée, me suis réveillée tard et déjà fatiguée. L’idéal pour bien commencer une journée ! La chaleur est plombante dès 9h30 et la journée promet d’être longue. Le découragement face aux nombreuses punaises qui pourrissent les récoltes au jardin me met en colère et je laisse les pensées s’exprimer. 
La culpabilité face à des supposés mauvais choix se manifeste en lien avec les douleurs physiques. Je dis supposés parce qu’à un certain stade, les choses apparaissent différemment. Hier, par exemple, j’ai parlé au subconscient parce qu’après tout, cet aspect interne est en partie conscient comme son nom l’indique. Et je l’ai remercié d’avoir choisi de prendre ces cachets qui aujourd’hui catalysent la colère face à la difficulté d’être un humain et cette stratégie qui consiste à se couper des émotions, à les refouler, montre son caractère obsolète et vain. 
Mais ça n’est pas parce que je ne crains plus d’accueillir les émotions ou parce que je les considère comme des messagères et comme le carburant, l’énergie de vie, que cela se fait automatiquement ni facilement.

dimanche 23 août 2020

« A la rencontre des multiples sois »




11 08 Quand l’identification change de place, quand on est vraiment conscient d’être ce guide, cette conscience bienveillante, les pensées, les sensations, les émotions et les symptômes physiques sont perçus comme des appels de l’équipe au sol. Comme une façon d‘attirer l’attention, de ramener cette conscience Je suis, vers l’intérieur. Parfois simplement pour être rassurée, pour savoir que l’unité intérieure est une réalité et que ce guide est présent. Et toujours pour prévenir que l’énergie source ne s’écoule plus librement à l’intérieur des corps, entre eux.

C’est clair que lorsqu’on vit des choses difficiles dans l’enfance qui heurtent notre nature profonde ou notre vrai moi, la tendance est plutôt à vouloir échapper de cette triste réalité. La conscience s’évade, le corps émotionnel est en sourdine et la division intérieure s’installe. Les programmes inconscients assurent la survie et la conscience est comme absente. Le processus de sidération géré par le mode de survie assure le décollage mental et l’anesthésie émotionnelle dans l’instant mais ça s’inscrit dans la mémoire. 
Les sensations sont enregistrées via les sens au niveau profond, subconscient et les stratégies de survie gèrent précisément l’ensemble afin que la vie perdure en ce corps physique. 
J’ai la sensation de m’incarner seulement maintenant dans le sens où je fais enfin face à ses ressentis intérieurs sans les fuir ou les craindre.

Le fait que ma mère vienne habiter mon appartement et que je déménage au premier a suscité beaucoup de réactions internes. Autant positives que négatives et c’est l’occasion d’entendre la petite Lydia, d’être à l’écoute du mental et d’accueillir les émotions. 
J’ai suivi l’élan spontané quand j’ai su que le voisin d’en haut déménageait et ça s’est fait tellement vite que je n’ai pas encore vraiment réalisé ce qui se passait.

mardi 11 août 2020

« Identification à l’observateur neutre, à la présence bienveillante »




2 08 Je viens de vivre une expérience quasiment surréaliste. J’ai commencé à sentir que le mental paniquait en entendant les voisins farfouiller en haut puis au lieu de m’identifier à ces pensées, j’ai parlé au mental ; Je commence à mieux distinguer les voix intérieures et l’idée que "le Je suis" est cette conscience neutre, sage, visionnaire, juste, s’implante à mesure que je comprends aussi le rôle du mental.
Ses fonctions de canal qui ont été mises en évidence ces derniers jours alors que la panne d’ordinateur m’obligeait à être à l’écoute de ces voix multiples en soi, sont maintenant claires. 
Il capte tout ce qui passe à sa portée, tout ce qui fait écho à sa fréquence vibratoire du moment et aux programmes en cours au niveau inconscient, ces pensées automatiques qui viennent de la mémoire et dont celles qui sont les plus récurrentes révèlent le rôle qu’on endosse.
Le rôle et bien évidemment les programmes inconscients, les stratégies de survie et le mode de fonctionnement du système nerveux en conséquence, le parcours de l’énergie, de l’émotion.
La façon dont est traitée l’info qui parvient par stimuli, engendre des réactions en chaine et génère un mode de pensées, un comportement spécifique lié aux stratégies de survie les plus usitées.
Tout cela est logique, quasiment mathématique et très bien orchestré et une fois qu’on prend le recul nécessaire, c’est perçu comme un système de réseau, de circuits, de sens de circulation de l’énergie, de la lumière/info et de ces codes activés dans L’ADN.

Et dans tous ces circuits neuronaux, l’émotion semble être la substance motrice, celle qui véhicule l’énergie source, la traduit en fréquences selon justement les circuits empruntés.
Le fait que cette fois-ci, face à la peur qui se manifeste au travers de pensées puisque de nombreuses stratégies la bloquent en substance, je me sois mise à la place de l’observateur et de façon naturelle, spontanée, est déjà tout un truc. C’est comme un retournement de conscience, une réponse aux nombreuses stimulations qui me donnaient l’occasion d’accueillir la peur et qui me laissaient confuse tellement l’identification aux rôles était forte.

samedi 1 août 2020

« Il s’agit maintenant d’être solidaire en son monde intérieur »




23 07 Quand la vie nous contrarie on a tendance à râler et à risquer de retomber dans l’identification au rôle de victime. C’est dans ces moments là qu’on peut mesurer les progrès effectués et la validité de l’approche d’écoute et de dialogue avec les corps mental, physique et émotionnel. 
Ceci dit, je découvre le corps mental dans ses nombreux aspects et ne sait pas encore grand-chose au sujet du corps émotionnel, de ses fonctions, son mode de fonctionnement. 
La complexité du mental est telle que plus je l’observe et plus je suis épatée par ses nombreuses capacités. Elles ne sont pas encore maitrisées et ça crée plutôt de la confusion puisqu’une de ses fonctions est de canaliser, de capter des fréquences, des infos et de les traduire. Ajouté à cela le fait qu’il les traduit selon les modes de traitement duels et par le contrôle émotionnel, ça brouille l’écoute et la compréhension.

En ce sens, commencer par observer objectivement est la base mais ça demande de lâcher le mode jugement arbitraire, la projection des sensations désagréables vers l’extérieur sous forme d’accusation, de critiques, mais aussi à l'intérieur par l’auto-jugement et l’auto-critique. 
On voit que ce sont des programmes et que par sa fonction de canal, il peut capter des infos provenant autant de l’extérieur que de la mémoire proche ou lointaine, ancestrale et même primitive. 
Ce qui au bout du compte fait qu’on passe du coq à l’âne, qu’on peut capter tout autant la voix de l’amour, de la sagesse que celle de la souffrance, des croyances invalidantes, des superstitions, les pensées des autres par télépathie ou par la mémoire génétique, l’inconscient et la conscience collective. Enfin par effet de résonance puisque de par notre structure et les fonctions du mental, nous recevons des infos de toutes parts. 
Sans parler des émotions qui sont aussi captées par notre corps, notre mémoire, celle de notre vécu, de celui de nos ancêtres et qui entrent en résonance ou par empathie sont perceptibles voire palpables.
J’ai découvert que j’avais un jukebox dans la tête depuis quelques temps mais je n’y prêtais pas trop attention jusqu’à ce que je me retrouve en panne d’ordinateur pendant quelques jours et que je me tourne plus souvent vers l’intérieur, l’observation des corps, des émotions, des voix…

vendredi 17 juillet 2020

« Sacré nerf vague » & vidéo-entretien avec Jean-Marie Defossez





7 07 Je me sens de plus en plus légère et c’est bien agréable. Le jardin me ravit même si ça suscite de la colère mais là aussi, je vois que je ne m’accroche plus autant aux réactions impulsives et que ça coule de mieux en mieux. Je dors bien, j’ai bon appétit, je digère bien, j’ai de l’énergie quand il faut et tout cela témoigne de l’équilibre intérieur qui s’installe en profondeur ou du fait que les aspects internes et les forces ne soient plus en mode conflictuel mais plutôt dans une dynamique fluide. 

Tout comme au jardin, je récolte ce que j’ai semé, je sens enfin la stabilité psycho-émotionnelle et les fruits de cette approche intérieure de lâcher prise et d’accueil, d’ouverture. Cette sensation de complicité avec les corps, de cohérence, cette solidarité, augmentent à mesure que je suis l’inspiration du moment, l’élan enthousiaste en confiance, sans même me poser de question quant au résultat. Parce que le plus important, ça n’est pas le "pourquoi", pourquoi je fais ça ou ça mais plutôt comment je le fais, avec quelle énergie, dans quel état d’être, selon quelle vibration et, en suivant l’élan du moment, je suis le courant. Je le suis dans les deux sens du terme, suivre et être. 

Ceci dit, le "pourquoi" participe aux prises de conscience et à la reconnaissance intime de soi mais ici, je parle de la phase qui suit l'accueil, la détente mentale et physique. J’expérimente la joie et le pouvoir de l’accueil, du fait de ne s’attacher à rien mentalement ni émotionnellement. Percevoir les pensées et les émotions comme des énergies qui circulent et qui par nature sont éphémères, qui passent tout simplement, aide beaucoup à accepter ce qui est. 
Il ne s’agit même pas d’accepter, ça n’est pas vraiment le cas mais plutôt de se détacher de ce qui se manifeste en positif ou en négatif sachant que c’est l’expression d’un système de pensée qui ne me correspond pas et que par conséquent je ne veux plus nourrir. 

mercredi 15 juillet 2020

« Conférence "L'eau delà de l'eau" » Jacques Collin




6 07 J’ai écouté des conférences de Jacques Collin que je découvre en ce moment avec un sentiment de gratitude autant parce que je ne suis pas tombée sur ces vidéos avant aujourd’hui que parce que j’adhère à tout ce qu’il dit. Même si ça peine à se caler au niveau mental, puisque nous sommes multidimensionnels, je retrouve ce que j’expérimente et l’image de l’être se forme de plus en plus clairement.

Si je parle d’image c’est parce que le mental intègre les concepts de cette façon, il se figure les choses en rassemblant les éléments qui vont former l’image de l’ensemble. 
Concept n’est peut-être pas le bon terme parce que ça peut limiter mais comme pour expliquer quelque chose il faut utiliser le langage, c’est celui qui évoque à peu près l’idée.

Le discours de cet homme est encore imprégné de religion mais l’aspect scientifique par lequel il aborde les choses vient équilibrer l’ensemble. Puis on ne peut pas nier nos conditionnements et croyances qui ont aussi leur rôle à jouer dans ce chemin de connaissance intime de soi, tout comme la dualité.

C’est clair que c’est difficile d’utiliser des mots adéquats puisqu’ils sont connotés de façon spécifique. Comme l’amour par exemple, l’idée qu’on s’en fait est limité aux relations de couple et on a tendance à mélanger les choses, à croire que la passion, les sentiments excessifs, sont de l’amour alors que c’est l’expression du manque, du besoin qui en plus, est géré par le tronc cérébral de façon animale.
On dit qu’on tombe amoureux parce que ça semble plus fort que soi et ça l’est parce que l’élan vital pousse par le biais de l’instinct de survie à se reproduire pour perpétuer la race. Puis des facteurs psychologiques inconscients, d’autres physiologiques viennent ajouter à ce mystère un caractère dangereux par ce côté incontrôlable et des expressions comme coup de foudre l’illustre bien. 

On peut dire qu’il y a autant de façon d’aimer qu’il y a de systèmes internes. Et comme de multiples paramètres entrent en compte dans cette équation puisque nous sommes complexes et multidimensionnels, il y a autant de combinaisons possibles que d’individus.

dimanche 12 juillet 2020

« L’art subtil de s'en foutre » de Mark Manson




5 07 On retrouve les mêmes options en chaque système, la structure psychologique et ses trois parties : le ça (l’inconscient), le moi(les rôles ou le vrai moi), le je(observateur neutre), le génome avec sa part malléable(épigénétique) et fixe(génétique) l’hérédité qui ne peut pas être éliminée mais dont on peut se détacher. Les gènes fixes comme la couleur de peau, des yeux, des cheveux, et les maladies potentielles qu’on n’est pas obligé d’avoir si on lâche les conditionnements et croyances qui les activent et nourrissent. Puis en lien avec ses trois "points de vue" ou façon d'appréhender les stimuli et leurs réponses, des réactions en chaine à tous les niveaux, dans la façon de traiter ces infos via les nerfs. Là encore, deux systèmes de traitement de l'info qui impactent fortement l'ensemble; le nerf vague ou voie du milieu et le jeu entre système sympathique et parasympathique qui rétablissent l'équilibre selon la dualité conflictuelle, le système de survie.

J’écoute le livre audio intitulé « l’art subtil de s’en foutre » en ce moment et même si la façon de lire du lecteur me dérange parce qu’il donne un ton qui me semble exagéré, ce qui est dit me parle pas mal.

Je suis allée au jardin plus tôt que d’habitude et au réveil, le mental était serein. Remarque il n’y a pas eu de déclencheur susceptible d’éveiller le programme survie ou le signal « danger » puisque je n’ai pas entendu les voisins rentrer. J’ai été réveillée à 3h du matin par l’envie d'aller aux toilettes et je me réjouis de m’endormir plus facilement qu’avant. 
La viande ne me manque pas et je continue d’observer comment le corps physique le prend. Il semble apprécier puisque je suis beaucoup plus calme, ne manque pas d’énergie et mon transit intestinal est régulier.

J’essaie de comprendre comment et pourquoi l’inconscient enregistre ou mémorise certaines chansons entendues dans la journée et qui jouent en boucle après. Ceci dit, c'est une question en l'air et l'intérêt premier est de donner au mental l'envie de persévérer, de continuer d’observer les mécanismes de la psyché et la respiration ventrale, ses effets sur les corps. 

samedi 11 juillet 2020

« Observer le mental »




3 07 Pourquoi être à l’écoute des voix en soi ? Pour plusieurs raisons essentielles. 
La première c’est au niveau psychologique parce qu’au lieu de vouloir lutter ou contrôler les pensées dites négatives, les pensées automatiques, compulsives et obsessionnelles, aborder la sphère mentale dans l’ouverture change totalement la vibration. 
Il ne s’agit plus de nier, de fuir ou de rejeter mais de porter l’attention, la conscience ou la lumière sur ce qui est caché en soi.
Mettre la lumière sur les associations d’idées gérées par défaut par le système de survie, permet de lâcher les croyances limitantes, les conditionnements. 
Dans ce processus, le mental et l’émotionnel fonctionnent en binôme, comme ils le font toujours mais dans un désir conscient de coopération et pas de lutte, de confrontation. 

Et pour que ce soit possible, il faut choisir de se détacher des pensées automatiques afin de pacifier les trois aspects du mental, inconscient, subconscient et conscience, de les aligner à la vibration source. 
L’observation neutre permet de constater que chaque aspect de soi, chaque partie du mental est au service de la vie. Ou que l’inconscient n’est pas quelque chose de mauvais en soi, c’est juste un mode de traitement de l’info, un logiciel qui s’enclenche par défaut selon ce que les codes génétiques portent.

Quand je parle de l’enfant en soi, je le considère comme l’aspect spontané et authentique, le porte parole de la mémoire traumatique mais aussi des aspirations profondes dont la plus importante est d’aimer. 
Aimer, connaitre, échanger, partager, découvrir, ressentir, goûter, entendre, sentir, toucher, communiquer, sont les qualités et besoins essentiels de l’enfant.  
Il est donc un aspect important de l’être puisqu’il exprime la vie dans sa nature essentielle, son essence.

vendredi 10 juillet 2020

« Chaque jour est un nouveau jour »



2 07 Aujourd’hui, levée à 5h30 du matin, en regardant le ciel couvert, je me dis que la journée risque d’être longue. Déjà, l’orage d’hier après midi qui a rafraichi un peu l’atmosphère, fait ressortir l’humidité de l’appart et ça ne va pas aller en s’améliorant puisqu’il continue de pleuvoir. Je me rassure en me sentant en paix à l’intérieur et comme la connaissance de soi, l’ouverture et l’accueil de ce qui se manifeste en soi amènent une expansion de conscience, je ne suis pas inquiète pour la suite de la journée. 

D’autant que chaque jour est nouveau si on se détache des pensées compulsives et automatiques. Je ne me fais plus de souci quand je n’ai envie de rien parce que c’est clair que le fait de changer de mode de fonctionnement amène des changements jusque dans la matière. Et comme c’est puissant, comme ça demande de l’énergie au corps pour s’aligner aux nouvelles fréquences, je lui offre ce farniente avec joie. J’essaie de reconnaitre ses besoins à travers les signes, symptômes, sans pour autant interdire les envies qui sont davantage générées par le mental. Les signes comme la soif et encore là, je me rends compte que je ne sais pas trop les reconnaitre et que je le fais parce que je pense à boire. 

Je me contente d’observer et de suivre l’élan du moment. Juste observer sans cogiter ou chercher à comprendre, à savoir. La compréhension vient en son temps quand tous les facteurs de reconnaissance sont réunis. 
J’ai arrêté l’écoute des capsules de Lulumineuse assez rapidement puisque je veux savoir par moi-même, par l’expérimentation. Même si je pense qu’on partage le même point de vue au sujet des lois universelles et de la façon de s’ouvrir à soi m’aime comme elle l’écrit, la part importante du processus est précisément que cela permet de cultiver l’amour en soi. 
La compréhension intellectuelle est nécessaire mais la connaissance intime de soi passe par le ressenti et c’est la simultanéité des perceptions qui ouvre la conscience. C’est aussi parce qu’à mon sens s’incarner dans un corps est une expérience unique et c’est l’intimité de la relation entre les différents aspects de soi qui permet de découvrir l’être multidimensionnel que nous sommes. D’ailleurs, en ce moment lorsque je commence à penser à ce que font les autres, je demande au mental s’il est frustré, s’il manque de quelque chose, s’il s’ennuie ou s’il à quelque chose à me dire.

mardi 7 juillet 2020

« Apprendre à s'aimer est à la fois le chemin et la réalisation de l'être »





28 06 Aller au-delà de la vision duelle permet de s’ouvrir sur tout un univers intérieur. Nous sommes habitués par conditionnement à reproduire les mêmes schémas de pensées fondés sur l’idée de séparation, d’isolement, qui nous font considérer l’autre, l’inconnu, comme un danger potentiel, un ennemi dont il faut se méfier et contre lequel il faut se défendre. 
Pour savoir s’il est un ennemi ou un ami, nous utilisons le mode binaire, le jugement qui se fonde sur la comparaison et qui consiste à classer dans des cases « bon » et « mauvais », les personnes, les objets, les situations, tout ce qui nous entoure mais aussi et surtout les pensées et les émotions.

Ce mode de perception n’est pas mauvais en soi et il a permis à l’humanité de perdurer jusqu’à aujourd’hui mais dans quelles conditions. Il permet au mental de savoir ce qui est bon pour lui et ce qui ne l’est pas. Le seul problème c’est que ce mode de perception est encombré de toutes sortes de préjugés transmis par nos parents, nos ancêtres, nos contemporains et la société, le monde en général.
Puis nous avons donné le contrôle au mental puisque c’est la partie de l’individu qui est capable de réfléchir, de raisonner et de choisir.

Dans ce mode de fonctionnement, le mental est considéré comme supérieur au corps physique et au corps émotionnel qu’il est invité à contrôler.
Mais la réalité rattrape la volonté parce qu’elle nous montre l’illusion de pouvoir contrôler l’inconscient, les pensées, les émotions et le corps physique.
Cette façon de gérer les mondes intérieurs génère beaucoup de stress, de pression et finalement amène à vivre des frustrations, des tensions et l’issue est toujours la mort. 
Celle du corps physique qui s’use à rétablir tant bien que mal l’équilibre et l’harmonie par ce conflit permanent qu’engendre la volonté de contrôle mental sur la vie, le vivant en soi. 

La sphère du mental est vaste, subtile, éthérée, et ce qui apparait à la conscience est limité, on ne voit pas la partie immergée de l’iceberg. On perçoit la condensation générée par la lutte entre l’inconscient et la conscience humaine et celle générée par le contrôle des émotions dites négatives.

mardi 30 juin 2020

« Projection de conscience » & « Dans la peau des animaux » Laila Del Monte




27 06 Un phénomène naturel que vivent autant les humains que les animaux. 
Il peut nous projeter dans le passé, les souvenirs, dans le futur via l’imaginaire lui-même relié à nos expériences passées et même à des mémoires ancestrales. 
C’est en regardant ce reportage que j’aie pris conscience un peu plus de ce processus mental ou disons plutôt psycho-émotionnel que les animaux vivent aussi. 
Le fait de pouvoir former des images mentales, de les projeter sur l’écran du mental avec les émotions associées, est partagé par les animaux et les humains. Évidemment ça veut dire aussi que les animaux sont doués d’intelligence, de sentiments, d’émotions, qu’ils sont dotés d'une conscience et conscients d’eux-mêmes.

Tout cela me conforte dans l’idée que nous sommes très proches comme en témoigne notre patrimoine génétique dont nous partageons 98% des mêmes codes avec les grands singes. C’est donc une question de degré de conscience et pas de hiérarchie. 
Ce qui nous distingue des animaux finalement c’est le langage mais même ici, c’est une question de point de vue parce que les animaux disposent aussi d’une certaine forme de langage, ils interagissent autant entre individus de la même espèce qu’avec les autres. Et comme le langage est une succession de sons, les cris, les sifflements, les ronflements en font partie et ça n'est pas parce qu'on n'en comprend pas le sens que ça ne veut rien dire. De même, le bébé émet des sons que sa mère apprend à reconnaitre ce qui lui permet de développer son intuition, le langage au-delà du verbe.
D’autre part, on reconnait de plus en plus le langage non-verbal et le sens de certaines postures, de certaines attitudes physiques qui renseignent sur les intentions dissimulés volontairement ou inconsciemment.
Il y a donc indubitablement différentes formes de communication. 
Et que dire des vibrations, des ondes cérébrales, émises par le cerveau, par le cœur beaucoup plus puissant dans ce domaine. 
On sait aussi que nous percevons de façon inconsciente, les phéromones, les hormones que nous sécrétons. Cela est reconnu dans les relations amoureuses et au travers des animaux qui sont capables de détecter la peur mais aussi certaines maladies chez les humains.

mercredi 24 juin 2020

« Processus évolutif progressif »




21 06 J’observe comment la même situation se transforme plus rapidement qu’avant et comment cela s’effectue selon l’approche d’ouverture, de lâcher prise, d’accueil.
Cette situation est un blocage du bas du dos et c’est assez récurent depuis deux ou trois ans, puisque ça arrive tous les six mois environ.
La première fois, c’était un manque d’attention, un mouvement déséquilibré qui m’a amené à changer mon attitude intérieure, à vouloir être davantage présente mais je ne savais pas trop comment m’y prendre. Je le savais en théorie mais je manquais de constance. Chaque fois, j’en apprenais un peu plus et pouvais constater comment l’attention au corps, la douceur, favorisaient la guérison. 
Comment en lâchant la culpabilité ou en lâchant prise mentalement, en arrêtant de bloquer l’énergie dans la sphère du mental, les choses s’amélioraient. 
Quelques idées au sujet de la régénération cellulaire puis dans la manière de porter attention au corps physique venaient nourrir le mental et le soutenir dans son besoin légitime de compréhension. 

J’ai pu constater ainsi que l’attention portée sur le corps physique consistait à comprendre son mode de communication et que l’écouter voulait dire revenir à la détente, la relaxation physique, la respiration ventrale. 
Mais aussi à la détente mentale en lâchant les préjugés, à priori, au sujet de la santé, de la quête d’une solution, d’une cause, qui nécessairement amène du stress et nourrit le besoin de contrôle. 
On nous a appris à contrôler nos émotions dites négatives et à utiliser la force de volonté pour agir sur le corps physique en pensant que par le fait, le mental doit dominer le corps et qu’il est par conséquent plus intelligent que la matière.
Déjà au départ il y a méprise et cette vision d’un corps physique inférieur parce qu’animal, impulsif et selon les religions sujet à passions et donc capable de "pécher", possiblement coupable du pire, périssable, a faussé la vision des choses.

vendredi 19 juin 2020

« Unité, équilibre et harmonie à tous les étages »





16 06  A mesure que j’observe les modes de fonctionnements internes et ceux de mes contemporains, je constate que les mêmes lois universelles régissent les systèmes internes et par-dessus tout qu’il y a toujours les mêmes forces en chacun d’eux: l’unité, l’équilibre et l’harmonie.
Dans le mode de pensée issu du tronc cérébral, on trouve des schémas de pensées associés à des émotions, des réactions en chaine, en parfait cohérence, en parfait équilibre.
La différence entre ces systèmes est seulement dans la façon d’aborder, d’ordonner les choses et les vibrations que ça génère, les modes d’attraction/répulsion issus du système binaire sont utilisés soit en mode conflictuel et fermé, limité, soit en mode dynamique et ouvert, expansif.

Plus j’avance dans la compréhension des modes de fonctionnement internes et plus je peux m’en détacher parce que j’en vois le caractère impersonnel, ce qui veut dire que je ne pas m’identifier à des schémas de pensées automatiques, ni à des rôles puisqu’ils sont générés et traités en mode inconscient.

Devenir conscient de cela c’est s’individualiser tout en reconnaissant l’unité à tous les étages, même au niveau de la conscience individuelle.
Finalement, ce qui fait de nous quelqu’un d’unique, c’est la façon de canaliser l’énergie en conscience, dans un corps physique qui à des niveaux subtils ou atomiques, élémentaires, n’est pas non plus notre propriété. Les notions d’individualité deviennent obsolètes quand on réalise que l’unité est en toutes choses.

Que ce soit au niveau inconscient, à travers les schémas impersonnels ou depuis l’observateur neutre, la conscience ou vrai moi, cette unité apparait comme une réalité. 
Ce qui explique pourquoi on peut arriver aux mêmes conclusions tout en empruntant des chemins de connaissance de soi différents.

jeudi 18 juin 2020

« Une histoire de Dieu et de diable, de bien et de mal, de gentils et de méchants, de victime, de bourreau et de sauveur »





14 06 C’est la projection de ce qui se vit en chacun, deux voies qui sont tracées en nous, en notre corps physique et que nous avons considéré comme le conflit entre le bien et le mal alors qu’il s‘agit plutôt de deux façons d’aborder la vie.
Soit en luttant, soit en acceptant, soit en s’attachant à une vision duelle, soit en prenant du recul pour observer et savoir. Soit en étant identifié au mental, à la personne, soit en se positionnant en observateur neutre.
Quand on perçoit les choses en termes de "bien et de mal", on va aussi penser et sentir que nous sommes manipulés/volontaire, ignorants/savants, puissants/impuissants et incapables/capables de contrôler la vie en nous. 
Le mal-être en soi amène à vouloir changer et comme la science considère qu’elle peut changer les choses, guérir les maladies en agissant sur la chimie interne, on croit que c’est sur la matière qu’il nous faut agir. 
Nous sommes si peu conscient de ce que nous sommes qu’on ne sait pas se faire confiance, on préfère croire ceux qui affirment avec audace et conviction leur point de vue plutôt que de s’écouter et suivre son intuition, d’apprendre à observer ce qui se passe en soi.
La matière est la dernière strate du processus créatif ou le résultat d’association de cellules en mouvement. La façon dont elles s’assemblent, réagissent, dépend de la façon dont nous traitons l’énergie, les infos en nous. 
Pour traiter cette énergie, nous avons là encore deux façons de les aborder, soit par la lutte soit dans l’acceptation, la fluidité, soit par instinct de survie, soit en conscience ou en mode observateur.
Les outils de perception que sont les sens, le mental et l’émotionnel sont aussi des centres de traitement de l’info, de l’énergie et selon notre positionnement intérieur, selon notre degré d’acceptation ou de détachement elle va être plus ou moins fluide. 
Cela entraine des réactions chimiques, physiologiques, et finalement se manifeste dans la matière. 
Enfin quand je dis finalement ça n’est pas vraiment le bon terme parce que ça va très vite et chaque corps, système étant interconnecté et interdépendant cela est quasiment simultané.

mercredi 17 juin 2020

« S’ouvrir à soi-même et savoir » & « Le pouvoir de l’accueil » Nassrine Reza





13 06 Vouloir changer en force, par la contrainte, "la force de volonté" comme on dit est voué à l’échec parce qu’on s’identifie  aux stratégies instinctives de survie et aux pensées basées sur la notion de bien et de mal. On pense que notre moi est composé de ces pensées automatiques et réactionnaires mais on se leurre et dans l’ignorance de qui nous sommes on lutte contre ce qu’on appelle nos ombres. Ces ombres sont l’expression de ces mécanismes automatiques internes et représentent ce que nous ne voulons pas voir, ressentir, éprouver.

En observant les pensées qui émergent automatiquement, on découvre peu à peu leur caractère impersonnel et on apprend ainsi à reconnaitre le "vrai moi". Ce moi qui est l’expression de l’âme, de la conscience en mouvement, venus sur terre pour se connaitre et appliquer les lois universelles de l’amour. 
Quand on dit que la mission première de l’humain est d’incarner l’amour lumière et donc que ça commence à l’intérieur, on s’imagine toutes sortes de postures et d’actions qui sont la manifestation de l’amour. On imagine cela à travers le prisme des croyances et depuis le personnage principal auquel on s’identifie. La victime croit qu’elle est toujours victime et ne voit les situations du quotidien, le monde qu’à travers ce point de vue limité, limitant et incomplet.
Pouvoir observer ce qui émane de l’intérieur, les pensées, les émotions, amène à savoir ce que nous sommes réellement, quel est notre "vrai moi". 
On se rend compte qu’il est lié à l’être, à l’essence, l’énergie de vie qui nous meut et nous oriente par des envies, des élans impulsifs.

Les modes de survie et de traitement binaire de l’info entrainent aussi des réactions en chaine et des gestes compulsifs. La différence entre l’élan spontané et le geste compulsif est simplement que c'est plus ou moins conscient mais les principes restent les mêmes. 
Le geste compulsif est inconscient irréfléchi alors que l’élan spontané vient de l’harmonie intérieure entre le moi, l’émotionnel et l’énergie de vie, aligné à notre essence. 
Les deux sont cohérents avec le système qui traite l’info et on peut parler de voies différentes au niveau des réactions que ça génère dans le corps physique.

mardi 16 juin 2020

« Théorie et pratique ou mise en situation »




9 06 Vous pouvez constater que plus je m’intéresse aux mondes intérieurs et moins je parle de messages d’êtres de lumière, de phénomènes paranormaux ou d’entités de l’invisible. Je ne nie pas non plus l’existence d’autres plans, dimensions, d’autres formes de vies sur d’autres planètes mais je constate qu’au niveau humain, plus on donne des étiquettes aux gens, plus on les définit en fonction de leur âge, leur sexe, leur orientation sexuelle, leur position ou rôle sociale et plus on se leurre, parce qu’on bloque sur un seul aspect de chacun. 
En plus on s’arrête sur l’aspect de l’autre qui fait écho en nous soit par le mode attraction parce que ça fait résonner quelque chose qu’on aime bien en soi, soit par le mode répulsion parce que ça éveille des aspects qu’on ne veut pas voir ou qu’on rejette. 
Du coup on entre en conflit avec les personnes qui ont cet effet résonance douloureuse sur nous-mêmes. 
Et on se rapproche de ceux qui ont les mêmes affinités, centres d’intérêts, avec une vision d’emblée qui est faussée parce qu’il n’y a pas d’échange de point de vue qui pourrait nous ouvrir le cœur ou la conscience. 
On veut juste être validé dans nos croyances et conditionnements. 
On prend le costume pour l’être, les stratégies de survie, les conditionnements, pour notre mode de pensée personnel, les croyances pour des vérités et ça suscite des réactions parfois violentes parce qu’on est soi-même identifié au personnage principal qu’on s’est construit de façon sélective et arbitraire mais surtout automatique, réflexe. 
On montre les aspects de soi qui nous valorisent en niant ou en rejetant ceux qu’on juge mauvais, inadéquats, ceux qui pourraient nous fragiliser…

Entre toutes les étiquettes liées à des particularités au sujet de l’apparence et les masques, rôles, qu’on endosse, il y a un point commun, elles sont générées par l’ignorance du moi véritable, la méconnaissance et le rejet de soi, gérées par des mécanismes inconscients, des réflexes et réactions de survie, automatiques. 
Et on s’identifie à ces programmes, à ceux qui appartiennent à la case « bien » et qui nous donnent une image positive de nous-mêmes, ceux qui font croire aux autres qu’on est une bonne personne. 

vendredi 12 juin 2020

« Question de choix et de positionnement »




9 06 La grosse vague psycho-émotionnelle intérieure qui m’a encore bien ballotée la semaine dernière semble s’être calmée. Et ça n’est pas le fruit du hasard mais plutôt une succession de choix, de positionnements internes.
Déjà au niveau des pensées récurrentes de la victime impuissante, qui se sent de plus en plus mal alors qu’elle lutte contre ces pensées perçues comme des automatismes, amène à dire « stop ». 
Stop à ce flot de pensées en posant des questions au mental/inconscient. Sans attendre de réponses nécessairement mais déjà c’est une façon de prendre du recul, de se positionner en dehors de ce flux incessant. 

Il s’ensuit un dialogue intérieur qui montre clairement l’aspect multiple de soi et l’effet du mouvement, de l’ouverture. Un dialogue entre le mental et la conscience neutre. 

Dans tout conflit, qu’il soit en soi ou entre deux personnes, c’est toujours le fait de réussir d’accepter de se parler honnêtement, dans le respect et dans le clame qui permet d’exposer ces arguments et de changer la situation. Il peut être nécessaire qu’il y ait un médiateur afin que ça se passe dans le respect et quand il s’agit de personnes qui ne parlent pas la même langue, il faudra un interprète. C’est ce qui se vit aussi en soi.

Le mental est l’interprète à la fois des pensées inconscientes et de la volonté consciente, de la sagesse et de l’enfant en soi, ou des émotions, des questionnements et des incompréhensions. Mais comme on s’identifie à cet aspect pensant de soi et comme on ne distingue pas qui dit quoi, ça peut être très perturbant. Et encore plus puisque les émotions et les pensées sont associées ce qui fait que lorsqu’on est submergé ou quand le malaise est intense, ça devient encore plus confus.

mardi 9 juin 2020

« Aller au fond des choses »





5 06 Il semble que le sujet du moment soit celui de l’observation des aspects sombres de la personnalité. Prendre conscience des schémas qui nous agissent psycho-émotionnellement permet de s’en détacher mais ça demande de les entendre et d’accueillir les émotions correspondantes pour pouvoir non seulement retrouver la paix, la stabilité, la confiance mais aussi pour mieux se connaitre. 
Connaitre nos ressources, nos limites, afin de les transcender, afin qu’elles s’équilibrent sur le plan énergétique et que la dynamique qui permet de passer à l’action juste soit activée. 

Reconnaitre que les aspects de la personnalité ne sont pas ce que nous sommes en essence mais qu’ils ont des messages à nous délivrer, change déjà la perspective et nous apprend à y voir plus clair. A moins craindre nos émotions, nos pensées dites négatives parce qu’on se rend compte que leurs messages sont importants. Autant parce qu’ils révèlent nos besoins que parce qu’en accueillant l’émotion correspondante, nous avons alors l’énergie de suivre la direction donnée.

Bien souvent nous nous sentons perdus et limités parce que nous connaissons seulement des aspects de nous-mêmes qui sont valorisés par la société, par nos propres systèmes de croyances. 
Quand on veut choisir un métier dans la vie, on a tendance à chercher nos forces, nos préférences et à les mettre en évidence pour les exploiter mais on ne tient pas compte de nos faiblesses ou trop peu parce qu’on les voit comme des handicaps. 
On se prive à la fois d’une part de soi mais aussi de l’équilibre intérieur nécessaire au mouvement cohérent, aligné à notre désir profond. 
Manque d’équilibre, de connaissance profonde de soi, manque de transparence et de sincérité qui amènent à ne pas savoir qui on est et à s’attacher à ces aspects internes qui ne sont que des personnages, des archétypes. Enfin qui sont des figures permettant de nous connaitre justement par le principe de dualité, par effet contraire, attraction/répulsion

jeudi 4 juin 2020

« L’observation détachée est un processus actif »




2 06 L’observation détachée est un processus actif. Il l’est dans le sens où il permet de comprendre ce qui est par l’observation, de voir à travers cela qui nous sommes réellement et ce qui relève des programmations internes fondées sur le besoin de survie. 

Le principe est simple voire simpliste mais très actif parce qu’il permet de reconnaitre les aspects de soi, leurs fonctions, leur intelligence et leur aspect mystérieux, la magie de ces mouvements internes, de l’ouverture, de l’accueil. 
Connaitre et comprendre comment nous fonctionnons est très rassurant pour le mental parce qu’alors il sait où il va, il peut fonctionner avec légèreté et attention. 
Il peut analyser à partir des données tirées de l’observation neutre une fois que les émotions s’équilibrent, s’apaisent.

Ce processus nous montre que la vie est un vaste champ d’expériences qui peuvent justement nous aider à connaitre et à comprendre ce que nous sommes. 
Déjà quand on peut voir les choses dans cette perspective avec une certaine confiance en cela, c’est d’une part parce qu’on en a fait l’expérience et d’autre part parce qu’on comprend mieux nos modes de fonctionnement, le monde qui nous entoure, les lois liées à l'énergie, la vibration. 
Le problème avec les puces n’est pas encore résolu parce qu’elles sont très résistantes et parce qu’elles se reproduisent toutes les trois semaines. Le chat qui vieillit et surtout qui est allergique aux produits chimiques ne facilite pas les choses et c’est ce qui m’oblige à comprendre comment ces parasites fonctionnent, à reconnaitre leurs œufs, à reconnaitre leur stade d’évolution par ces œufs et par leurs déjections qui sont du sang séché. 

Pour quelqu’un comme moi qui s’est longtemps totalement désintéressé de l’aspect matériel de la vie, du corps physique et des contraintes, des limites de l’humain, cette situation suscite beaucoup de réactions.

lundi 1 juin 2020

« S’ouvrir à la grâce »




30 05 Dans le dialogue intérieur et les réflexions autour du dernier texte où la grossièreté s’est exprimée sans retenue, ce qui est mis en évidence, c’est l’authenticité. 
C’est clair que ça peut sembler bien excessif et contraire aux termes employés lorsqu’on parle d’amour et de spiritualité mais mon objectif ou un d’eux, c’est d’être vraie. 
La spontanéité, la transparence et l’authenticité sont nécessaires à l’émergence du vrai moi et à l’abandon des croyances, des conditionnements. 
Pour pouvoir se détacher des rôles et des schémas inconscients, automatiques, des stratégies de survie, il faut déjà les exprimer, les voir, afin de les lâcher.

Cette phase où la transparence est une vibration nécessaire au processus de transformation, de nettoyage, permet aussi de prendre l’habitude d’être soi, de reconnaitre par effet miroir que nous sommes un tout complet et que la dynamique de la dualité est révélatrice par effet contraste. 
L’enfant victime d’abus sexuel en particulier, développe une personnalité double dans le sens où il ne peut pas exprimer ce qu’il pense, ressent, puisque cela signifie la mort. 
Il doit se couper de son ressenti, des émotions, des sensations et par conséquent se sentira perdu et confus toute sa vie. 
A moins de prendre conscience de ces rôles du triangle de Karpman (des conditionnements) ou de réaliser qu’il n’exprime pas ce qu’il est en vérité, il restera identifié au rôle de victime et sont seul pouvoir, sa possibilité de survivre sera de plaire, de jouer le rôle de bourreau ou de sauveur, tour à tour, il réagira selon ces schémas de pensées, selon ces personnages. 
Le besoin de se conformer aux attentes extérieures va régir sa vie, sa survie, sans qu’il n’en soit conscient même dans le personnage de rebelle, même lorsqu’il pense défendre la vérité, la justice. 
La transparence va devenir le soutien pour le mental habitué à contrôler les émotions par nécessité même lorsqu’on devient adulte parce que tant qu’on ne réalise pas ce qui nous agit, ce qui nous dirige, on ne peut pas savoir qui on est en vérité. 

jeudi 28 mai 2020

« Seul l’amour compte »




27 05 J'ai passé une semaine pourrie et un week-end au top de l’horreur. Mais au niveau mental surtout parce que dans le concret, ça n’est pas si terrible. Mais ça continue. 
Il suffit que je me détende vis-à-vis de quelque chose pour qu’un autre truc vienne me faire chier. Dans ces moments, je me dis "fuck off" la spiritualité qui ressemble à une stratégie de fuite, de déni, et ça finit par se calmer une fois que j’ai exprimé ma colère et mon incompréhension face à la vie. 
Plus je crois trouver des réponses plausibles et moins ça va. J’essaie de ne pas m’attacher au besoin de chercher des infos à l’extérieur mais ne réfrène rien et au bout d’un moment, face aux contradictions, à la confusion qui augmente, je me fie à ce que je ressens et agit en conséquence. 
Une info au sujet d’une des innombrables guerres m’a littéralement et physiquement abaissée à la fois le moral mais aussi le corps physique. J’ai eu comme la sensation que mes oreilles se bouchaient et comme si un vrombissement m’assourdissait. Et ça s’est arrêté quand j’ai lâché l’info. Du coup, l’après midi, je me suis fait une médiation enfin je me suis allongée et j’ai coupé l’ordinateur et la connexion Internet. Le calme et le silence extérieur m’ont vivifiée. Je ne me rends pas compte à quel point le bruit du ventilateur de l’ordinateur est stressant. C’est un bruit incessant qui tout comme l’infestation de puces, de fourmis et d’escargots, me renvoie aux pensées parasites récurrentes. 
J’ai cru que j’allais devenir dingue jusqu’au moment où j’ai extériorisé la colère et là, j’ai pu sentir comment tout se plaçait en moi, jusqu’au gonflement du pied qui a diminué.

Cela fait plusieurs fois en une semaine que j’exprime avec émotion et sincérité mon incompréhension face à la contradiction de l’humain, au sens confus de la vie où la sensation d’être manipulée par l’âme et le soi comme une marionnette, m’a ramenée à plus de calme et à une connexion à la source intense. Intense dans l’intention et légère à la fois. Pas de soumission mais une sensation de connivence, de fraternité.

mardi 26 mai 2020

« Des situations qui amènent à revenir à l’accueil, à l’équilibre »





26 05 Je ressens seulement maintenant l'envie de publier ce texte écrit il y a plus d’une semaine déjà parce que j’ai profité du temps clément pour aller au jardin tous les jours et parce que ça continue de brasser à l’intérieur au point que par moments, je ressens du découragement. Il y a bien longtemps que je n’avais pas éprouvé ce chaos interne mais d’un autre côté, ça m’oblige à lâcher prise, à revenir à l’intérieur mais davantage dans la relation à la source. Puis cette hésitation à publier ce qui suit, vient aussi de la peur d’être jugée, de l’attachement aux croyances qui font qu’on pense devoir mériter l’amour, le gagner ou que c’est par ce que nous faisons, pensons même, que nous manifestons cet amour. Mais c’est plutôt l’expression du supposé manque d’amour ou du fait qu’on refuse d’accepter ces aspects internes peu reluisants…là encore, c'est l'attachement aux croyances qui associent l'amour "au bien", "au faire", "au mérite" qui est à lâcher. 

17 05 Un incident au supermarché hier midi m’a laissée perplexe dans un premier temps et jusqu’à ce matin (18 05), j’ai eu bien du mal à trouver une vision claire des choses. 
Les faits ; Je rentre dans le magasin avec une bouteille d’eau dont il reste à peine un dixième de contenu. Arrivée à la caisse, la caissière me demande d’où sort cette bouteille. Je lui explique que je suis rentrée avec. Elle me dit que je n’ai pas le droit, que selon la loi elle doit appeler un autre employé qui va "trancher". 
Déjà, là, je m’énerve parce que j’ai parlé à ces deux employés dans le magasin à qui j’ai demandé poliment des renseignements au sujet de produits que je ne trouvais pas et j’avais cette bouteille en poche. Puis comme je fais mes courses dans ce magasin une fois par semaine depuis dix ans, comme elle était presque vide, comme l’entêtement de la caissière m’agaçait, je restais en colère et j’exprimais ouvertement cet agacement face à son entêtement. A la limite de la politesse face à tant de bêtise parce qu’en plus, une bouteille de 75cl doit couter autour de 15 centimes d’euros. 

J’ai cogité là-dessus pendant 24h jusqu’à admettre que j’étais en tort et que j’aurais dû me taire ou au moins ne pas réagir autant. L’identification au rôle de victime est encore une réalité même si j’ai eue du mal à l’admettre ou à m’en rendre compte immédiatement.

jeudi 14 mai 2020

« Un choix d'abord intérieur »




12 05 Il aura fallu observer les mécanismes internes de survie, la projection du mal-être interne, de la confusion, vers l’extérieur, 24h à ne pas pouvoir agir et un mental qui tourne en boucle depuis le réveil pour que je décide enfin de dire "stop". 

Il ne s’agissait pas de poser des limites à l’extérieur en écrivant à mon père mais de décider de lâcher définitivement le passé. Et d’un seul coup, le mental a cessé de cogiter. Un silence mental et une sensation de paix surpassent toutes les explications.

Je n’arrivais pas à trouver les mots et j’ai dû réécrire la lettre en me disant que c’était trop complexe, trop agressif, à la limite de la justification. Je voyais bien que je tournais en rond mais j’étais comme sidérée, en mode réaction et même quand je réfléchissais au "comment lui répondre" ça n'allait pas. 
Puis j’ai repensé au fait que lorsque j’avais demandé à la petite Lydia si elle avait quelque chose à me dire, rien n’était venu et j’en suis venue à l’évidence : pourquoi raviver ce passé qui de toute façon est mort ? 

Même si le fait de chercher à comprendre plutôt que de réagir en mode vengeance m’a permis de reconnaitre les schémas psychologiques des rôles du triangle dramatique, même si le processus du pardon m’a permis de reconnaitre et ressentir l’amour sans conditions, le but est atteint si on peut dire, je n'ai plus à m'attacher au contexte. 

Maintenant que la communication est rétablie à l’intérieur entre les différents aspects de l’être, ça suffit pour exister, pour avancer, sans avoir besoin de retourner dans le passé. 

J’ai donc proposé au mental de juste observer et accueillir des émotions qui pourraient surgir en écoutant les messages que mon père m’a laissé. 
Il avait l’air en souffrance mais la seule idée qui m’est venue c’est que je ne peux rien pour lui. Personne d’autre que nous-mêmes ne peut avoir accès à nos émotions
C’est à chacun de choisir comment les vivre ou les rejeter. 
Parler de choix quand on n'est pas conscient des conditionnements est un peu illusoire parce que tant qu'on n'en est pas conscient, on ne peut pas vraiment parler de libre arbitre. Mais même quand on l'est, ça va tellement à l'encontre des habitudes, des conventions sociales, des croyances, que ça n'est pas si facile.
La plupart du temps, on les projette sur les autres mais ça n’arrange rien. 
Au contraire, ça nous maintient dans l’identification aux rôles, au personnage, aux stratégies de survie.