samedi 7 septembre 2013

« Les 5 blessures de l’âme » d’après Lise Bourbeau




Ce matin, c’est comme si j’étais face au vide, comme si mon mental était un espace attendant l’interaction pour sonder l’inconscient. Comme si le fait d’intégrer l’idée de l’autre qui me reflète ce que j’ignore de moi-même, me mettait en position d’attente de contact. Puis d’un autre côté la sensation d’avoir gravit une marche de plus, en moi-même, ces derniers temps, me place sur le pallier où la sensation d’ennui pointe son nez. Plus je sonde les profondeurs et plus l’impression d’être arrivée au bout de quelque chose me perturbe. Ce qui me rassure, c'est de savoir qu'il n'y a pas de limites à la connaissance de soi, nous sommes tellement vastes! Comme mes découvertes m’amènent toujours au même point, à la même nécessité, au besoin primordial de s’aimer entièrement, un genre de lassitude arrive me faisant espérer de ne pas créer un drame pour « donner du piment » à ma vie. J’ai souvent eu ce sentiment une fois la tempête passée, d’avoir provoqué une situation pour tuer l’ennui. Comme si l’ego avait besoin de matière à réflexion ou d’histoire à raconter ou à se raconter. Comme si mon corps émotionnel avait besoin de vibrer pour pallier le manque de sexualité, pour se sentir exister. Peut-être que l’écoute de la conférence qui aborde le thème de l’orgueil a vexé mon ego qui a pu se reconnaître en quelque situations évoquées. Le fait de refuser de l’aide ou de ne pas oser en demander, c’est de l’orgueil. Tout comme dire « il me semble » serait une formule qui appellerait l’approbation extérieure. Et d'autres comportements qui sont de l'orgueil mais dont je ne garde pas le souvenir. Je dois écouter plusieurs fois les conférences avant de bien les intégrer.