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08 Le ciel encore rempli d’une brume fine mais très dense me donne envie de
suivre seulement l’élan guidé par la joie intérieure quitte à ne rien faire du
tout. Je suis tombée sur une vidéo de David Gilmour et David Bowie qui ont
provoqué des vagues de frissons bien agréable. Chaque fois que j’écoute Pink
Floyd, je me dis qu’ils avaient tout compris et le symbole du triangle traversé
par un rayon laser qui passe du gris à l’arc en ciel, résume tout, ce dépouillement
des masques, des rôles du triangle de Karpman.
Comment en se positionnant au
centre, dans la neutralité, on passe au-delà de ces rôles, on accède au
potentiel créatif illimité. Les images symboliques et la simplicité de
leurs mélodies ont touché tellement de personnes parce que c’est universel et
compréhensible par tous, par effet de résonance.
Cette
simplicité de la mélodie, c’est le symbole de la simplicité du processus de
dépouillement et de la vie même. Leur album "The Wall" décrit l’illusion et les
manipulations de ce monde avec une parfaite clarté. Puis quand je vois le
chanteur, guitariste du groupe, je me dis qu’il vit ce qu’il propage au travers
des sons.
Et
ces prises de conscience provoquées par les hallucinogènes ont été vécues par
cette génération de façon fulgurante. Il reste peu de survivants parce que
c’est une façon très violente d’affronter la réalité.
En ce sens, l’éveil des
consciences n’est pas toujours une sinécure et ceux qui s’ouvrent en un éclair
à la réalité crue, celle de la conscience Une ou de l’illusion de la séparation,
peuvent rester déconnecté de la réalité matérielle toute leur vie.
Le
point de vue de la conscience humaine formatée et celui de la conscience
éclairée semblent tellement opposés que cela peut être insupportable.
Mais
nous avons tous les outils nécessaires à la compréhension et l’intégration ou
la réalisation de Qui nous sommes en vérité.