vendredi 22 février 2013

L’ego protecteur – un cadeau ou un ennemi? de Carmelle Amara


Steve Robinson*

 Voici un texte que j'ai lu récemment, écrit par une personne que j’apprécie particulièrement pour sa sincérité dans le propos et sa vision amoureuse de tout ce que nous sommes. Elle aborde la question du féminin sacré, qui est un peu un mystère pour moi, mais que j’étudie à vrai dire, avec peu d’enthousiasme. Ceci est certainement le résultat de ma difficulté à accepter mes côtés "faibles" ou trop sensibles.

Avant le texte, voici quelques mots intéressants d’Emmanuel Dagher, que je viens de lire sur Facebook TransLight :

« Certaines des personnes les plus fortes sont également celles qui sont les plus sensibles. Être sensible, ce n'est pas être faible mais c'est plutôt avoir une conscience claire de ce que l'on est, de l'environnement & du but de la vie.
♥ Emmanuel -

Traduction http://www.facebook.com/TransLight
Par Marinette Lépine

Accepter TOUT ce que je suis et TOUT ce qui est



Voilà mon nouvel objectif. Enfin nouveau, si on peut dire :)
J’ai adopté ce principe depuis la fin de l’année dernière puisqu’il me semble logique, qu’aimer inconditionnellement (la longueur du mot semble porter toute la difficulté à le vivre !) c'est le genre d’amour que j'ai toujours cherché, l’amour total, ce lui qui englobe et reconnait en toute chose, la main de Dieu, de la source divine, de la vie.
Ce qui revient à dire « accepter tout ce que j’aime en moi et tout ce que je déteste aussi ». Voilà qui semble impossible à vivre spontanément, sincèrement et pourtant peu à peu je l’intègre et j’en ressens une paix géniale. Quelque chose d’inconnu jusqu’alors. Ce n’est pas permanent puisque pour aimer tout ce que je suis, il faut que je le vois premièrement, que je reconnaisse ce que j’ai rejeté, mis de côté, caché sous le tapis volant qui m’amenait toujours plus haut dans le pays du rêve, de l’illusion.
Et comme je l'ai caché c'est que j'ai jugé que c'était laid, que sa ne correspondait pas à mon idée du divin, de la perfection. Le voir me fait froid dans le dos, me déplait.
S’aimer sans conditions, c’est tout accepter de soi et arrêter de vouloir se changer. 

Elle a fini par se dire qu’on ne l’y reprendrait plus


Google images
En cherchant le moment où j’ai bifurqué, dans ma vie, où j’ai pris une direction opposée au mouvement de la vie, je constate que ça remonte au jour où j’ai vécu une déception amoureuse. Qui était en fait la matérialisation de mes croyances inconscientes.
Une trahison qui a définitivement changé ma vision idéale de l’amour. Devant cette grande douleur, j’ai cherché à mourir et c’est à ce moment, que j’ai commencé à nourrir l’énergie de la division et de la destruction. C’est pour cette raison que quand je suis tombée sur les opiacés qui ont su taire toute émotion en moi, que j’ai choisi de vivre de cette façon là. Coupée de tout ressenti pour être capable de survivre dans ce monde.