vendredi 22 février 2013

Elle a fini par se dire qu’on ne l’y reprendrait plus


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En cherchant le moment où j’ai bifurqué, dans ma vie, où j’ai pris une direction opposée au mouvement de la vie, je constate que ça remonte au jour où j’ai vécu une déception amoureuse. Qui était en fait la matérialisation de mes croyances inconscientes.
Une trahison qui a définitivement changé ma vision idéale de l’amour. Devant cette grande douleur, j’ai cherché à mourir et c’est à ce moment, que j’ai commencé à nourrir l’énergie de la division et de la destruction. C’est pour cette raison que quand je suis tombée sur les opiacés qui ont su taire toute émotion en moi, que j’ai choisi de vivre de cette façon là. Coupée de tout ressenti pour être capable de survivre dans ce monde.


Avant d’avoir vécu la pire des trahisons, je vivais la sexualité comme un papillon, volant de fleur en fleur sans chercher à me poser, dans le moment présent, au gré de mes envies. Je suivais le courant de la vie, la danse intérieur des énergies contraires qui plutôt que de se battre, préfèrent s’enlacer. Je n’avais aucun sens du bien et du mal je répondais à la pulsion de désir intérieure.
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Puis j’ai compris que ce n’était pas de l’amour et que ma motivation profonde était de me venger d’avoir été abusée, traitée comme un objet. Je me plaisais à dominer l’autre dans sa vulnérabilité, dans le jeu de la séduction et puis de l’abandon. 
Telle une mante religieuse, je laissais mon partenaire seul et je m’éclipsais une fois mon forfait accompli. J’ai compris qu’il manquait le respect envers moi tout comme envers l’autre et que je nous traitais comme des vulgaires objets, que je reproduisais ce que j’avais vécu.
Ma collec'
Les opiacés qui calmaient ma libido répondaient aussi à ma peur d’aimer et d’être aimée que la trahison avait réveillée et révélée.
Ainsi coupée de mes émotions, j’étais à l’abri de toute sensation et je pouvais contrôler le plaisir, en jouant sur les doses sans dépendre de quiconque. 
Ainsi je me disais que j’avais trouvé La solution. 
Je ne risquais plus de souffrir ni de faire souffrir l’autre. 
Mais en même temps, j’ai signé ce jour là, l’arrêt de mort de mon corps émotionnel, porte d’accès à mon âme, à mon cœur.
 Je me suis amputée d’une partie essentielle de moi-même et j’ai dû appréhender le monde à travers le mental et l’esprit. 
Étant devenue incomplète et bancale, handicapée du cœur, l’opium est devenu ma paire de béquilles que je devais utiliser tous les jours au risque de sombrer dans la dépression. Je ne perdais pas le lien au divin en moi mais l’esprit sans le cœur, rend dur et insensible. 

Ma collec'
De plus je considérais mon corps physique comme un boulet que je devais entretenir alors que mon plus grand souhait aurait été de l’effacer.
 J’ai commencé à nourrir la haine envers cette enveloppe qui à ce que je croyais était la cause de tout les maux sur terre. 
Puisqu’il fallait travailler, gagner son droit de vivre, pour entretenir ce gourmand, on était prisonnier de ces besoins et privé de liberté. Obligés de se battre pour qu’il puisse exister. De faire chaque jour, les mêmes gestes et les mêmes rituels de nourrissage, de nettoyage, de ponte, dans un cycle répétitif et chiant. 
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Alors que le mental et l’esprit, offraient des perspectives larges, ouvraient des horizons lointains de rêves, de concepts et d’idéaux les plus nobles à servir ou défendre. 
Peu à peu je creusais le fossé, je me divisais intérieurement en adorant ma tête et en détestant mon corps physique et tout ce qui faisait qu’il était vivant.
Je refusais qu’il vibre selon le mouvement de la vie, selon ses impulsions que je ne pouvais contrôler. Je refusais d’être la proie des interactions qu’il pouvait susciter.
Je me sentais forte, capable de gravir des montagnes mais comme en même temps, je nourrissais chaque jour un peu plus la mort par le conflit interne, je perdais peu à peu le goût de vivre.
J’étais devenue l’esclave de ma tête, obligée de quotidiennement lui donner sa dose de contentement, de plaisir chimique. Ayant rompu l’équilibre intérieur naturel, mon laboratoire chimique interne était inopérant.
Trouvée sur la presse galactique
Je punissais cette partie de moi qui m’avait tant fait souffrir et considérais l’amour comme un sentiment dangereux voire mortel.
Je suivais les pas de ma mère qui s’en voulait à mort d’avoir aimé mon père et pour le garder, l’avait emprisonné en lui donnant des enfants, l’obligeant à se marier. 
Pour l’avoir tout à elle, elle avait accepté de travailler pour deux, de sacrifier tout son être pour suivre les élans de son cœur. 
Quand elle s’est rendue compte qu’il l’avait trahie en abusant de ses filles, son cœur s’est brisé, elle s’est dit que l’amour était le responsable et qu’elle était coupable d’avoir voulu aimer.
J’ai vécu ce drame à la préadolescence, alors que j’étais une véritable éponge émotionnelle et j’aimais tant ma mère que j’ai absorbée en totalité, toute sa douleur et me la suis appropriée. Me sentant coupable de son malheur puisque j’avais été l’actrice de la trahison qu’elle vivait, mon inconscient a associé le fait d’aimer à la pire des souffrances dont il fallait à tout prix se protéger.
Trouvée sur MSN la chaîne verte
Comme je voulais qu’elle m’aime, j’ai voulu être comme elle et me couper de mon potentiel amoureux. Répondre à ses attentes en acceptant l’idée qu’il fallait se blinder, s’insensibiliser pour pouvoir s’assumer, être indépendante et ne jamais risquer de dépendre d’un homme pour pouvoir exister.

Il y avait une certaine logique dans son raisonnement mais au bout du compte, le fait de se couper de ses sentiments, ne rendait pas heureuse.
Ayant une vision de l’amour totalement faussée, j’ai suivi son exemple ignorant le conflit intérieur que je vivais du fait de m’être divisée.

Le déséquilibre venait aussi du fait que je fonctionnais avec l’énergie masculine méprisant en moi le féminin tout autant que l’énergie féminine.
Je considérais la femme comme une créature faible que son besoin d’aimer condamnait à être manipulée par l’homme qui lui ne pensait qu’à assouvir son désir, sexuel et ne voyant en elle qu’un objet de plaisir.
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La foi en Jésus Christ est venue bouleverser ma vision de l’amour.
En ressentant ses vibrations en mon cœur, sans qu’aucun homme, aucun désir sexuel n’ait provoqué cette sensation, j’ai pu envisager cet organe comme sacré et autonome.

Malgré cette découverte, je n’étais pas tout à fait heureuse puisque pour pouvoir ressentir cet amour, je devais obéir à toutes sortes de règles de conditions et encore m’amputer d’une partie de tout ce que je suis, frustrer ma personnalité humaine et mon goût de la liberté.

Aujourd’hui, je suis convaincue que l'amour est une énergie et que le bonheur résulte de la libre circulation de celle-ci par l’acceptation de tout ce que l’on est. 
Que l’harmonie intérieure et le juste équilibre permettent d’aimer librement, d’être entier et complet. 
Trouvée sur la presse galactique
En ne rejetant rien en vivant l’unité on s’inscrit dans le mouvement de la vie éternelle.
Il n’est pas question de diviser ou de privilégier une partie de soi-même, il s’agit de vouloir associer tous ses corps, de laisser les énergies masculines et féminines s’embrasser pour vivre dans la neutralité.

En mettant de côté les notions de bien et de mal sachant que tout ce qui est, et tout ce que nous sommes est voulu par la source, qui est TOUT, le désir d’unité devient une évidence.
En associant le cœur et l’ego, l’esprit et l’âme, l’humain et le divin, le masculin et le féminin, je peux trouver l’entièreté, la complétude de l’être.
trouvée sur la presse galactique


Alors encore une fois et comme un rituel sacré, j’appelle tout ce que je suis à s’aimer sincèrement, à retrouver l’unité. J’accepte tout ce que je suis et tout ce qui est, comme une invitation à faire circuler l’énergie de l’amour inconditionnel, l’énergie de la vie, celle qui unifie.

Maintenant que je suis convaincue que l’amour est l’énergie de la vie, je l’autorise à circuler librement en tout ce que je suis, à rayonner sur moi et sur tout ce qui vit.  
 
Photos trouvées sur différents site dont La presse galactique