UN
certain soulagement se faire sentir depuis hier soir. Après la peur, la
tristesse, c’est la colère qui s’est manifestée afin d’être traitée. Elle est
venue comme je jugeais ce que j’appelais mes carences à libérer les peurs. Je
m’en voulais d’avoir les outils adéquats, efficaces et une foi forte et malgré
tout de rester collée à ma chaise, la peur au ventre. Face à cette paralysie,
je me critiquais et comme il n’y a rien de mieux que la dévalorisation pour
faire chuter son taux vibratoire et qu'en plus je le sais, je me suis fâchée contre
ces parts de moi qui ne sont pas comme je le voudrais. En l’occurrence,
l’énergie masculine qui a encore de la peine à oser s’exprimer, l’âme qui
semble muette dans ces moments là. L’ouvrier, disons plutôt Christophe, est venu
à 14h30 au lieu de 13 ! Je sentais que la colère et l’angoisse montaient et
me disais que je n’allais pas pouvoir lui exprimer ma déception qu’il ne tienne
pas sa parole puisque d’autre part je voulais lui demander de m’aider à poser
les tuyaux achetés le matin même. D’ailleurs, cet épisode à été aussi un
enseignement. Après m’être douchée en ajoutant du rose de l’amour et du doré,
énergie christique, je me suis habillée comme d’habitude, à ma façon. J’emploie
cette expression parce que mon style est assez spécial, je mélange les
cultures, les couleurs parce que j’aime me distinguer, me présenter d’une
manière qui correspond à ma personnalité et non aux attentes de la mode. Je
fais en sorte d’être à l’aise et ne me « boudine » pas, je ne
supporte pas d’être étriquée, puis des vêtements trop près du corps me
donneraient l’impression de me vendre, de vouloir me valoriser en exhibant mes
formes et comme je ne suis pas un objet de plaisir...J’insiste sur les détails
parce qu’ils donnent l’état d’esprit dans lequel je me trouvais et c’est le
fait de prendre soin de moi, d’être authentique qui m’a aidé à surmonter les
peurs.