jeudi 12 septembre 2013

Révolution intérieure




Bien plus que d’avoir raison, c’est la cohérence qui crée le bien-être, né de l’équilibre intérieur. Bien sûr, avoir raison apporte une certaine satisfaction mais comme seul l’ego est nourri, un manque sera alors ressenti. Quelque chose en nous sait que ça n’est pas juste, que ça n’est pas de l’amour de soi mais une forme d’estime de soi qui ne fait que flatter l’image. Baser notre amour de soi sur cette image ne peut apporter de réelle satisfaction puisque c’est nourrir ce qui est périssable, éphémère. Chaque fois que je tente de redorer mon image, je ne fais que coller du vernis. Les énergies que nous recevons ne soutiennent plus du tout les anciens comportements basés la peur, le devoir, l'obligation, la force de volonté.  Il s'agit avant toute chose d'intégrer l'amour pur, divin.
Chaque fois que je veux m’améliorer, je lutte contre une part de moi qui veut juste que je sois ce que je suis véritablement dans le moment présent. Je juge mon aspect créateur estimant que ce qui est, n’est pas tel que ça devrait être. Or, ce déni bloque le processus d’élévation. Puisque ma réalité du moment me montre mon état intérieur, tel qu’il est vraiment et non tel que je voudrais qu’il soit, ça n’est qu’en l’acceptant dans sa vérité du moment qu’il pourra se transformer. Bien que j’aie intégré intellectuellement l’idée que seule l’acceptation peut transmuter la réalité, je continue de vouloir diminuer les cachets. 
Or, si j’en suis là, c’est que je ne peux pas faire mieux, pour le moment. 
Ce n’est qu’en aimant cette part de moi qui voudrait être libre de toute dépendance mais aussi celle qui ne peut pas faire autrement tout comme celle qui voudrait que je sois parfaite, que je retrouve l’harmonie intérieure. Celle-ci me permet de mieux voir les choses et par l’amour, l’énergie de guérison va faire son œuvre et guérir certaines part de moi. 

"Le savoir être" par Yann Thibaud




Voici un extrait du livre de Yann Thibaud :
« L’Éveil de l’humanité »
vers une nouvelle spiritualité
Chapitre 21
Avant de penser, de parler ou de faire, nous sommes, inlassablement, inexorablement, éternellement.
Avant d’être jeune, vieux, riche, pauvre, homme, femme, blanc, noir, nous sommes, magnifiquement, merveilleusement, miraculeusement.
 

De toute éternité et quoique nous fassions, nous sommes. Il s’agit juste d’en prendre conscience.

Être ou paraître, prétendre, pérorer, frimer, jouer un rôle ou un personnage, faire le beau, le malin, l’important ou l’intéressant, être ou avoir, accumuler, amasser, thésauriser, collectionner, avaler, consommer, se gaver, gaspiller, dilapider, exploiter, exterminer, détruire, être ou s’agiter, se stresser, s’angoisser, se culpabiliser, se mettre la pression, se fuir, se nier, se disperser, se déprécier, se haïr, se détruire, là est effectivement toute la question.
 

Nous avons le choix, à tout instant, de nous livrer à des comportements superficiels, artificiels et vains, ou de nous tourner vers l’intérieur, d’explorer les territoires de l’Éveil et d’apprendre enfin à être.

"Tu ne peux donner ce que tu n'as pas"




La journée d’hier a été si particulière que j’ai pratiqué l’autocensure. J’ai écris tout ce qui me venait en tête et au cœur, comme d’habitude, mais l’ego spirituel m’a empêché de le publier. C’est comme si je voulais seulement partager les moments de grâce, de bien-être, d’élévation...Pourtant, « l’intérêt » de ce blog c’est justement la transparence, c’est décrire au jour le jour les fluctuations du mental, l'ouverture du cœur afin que chacun soit « rassuré »,  afin de nous habituer à accepter ce qui est, ce qui en nous n’est pas stable et ne fait que répondre au mouvement, aux énergies de la vie. Derrière cette censure, il y a le refus d’accepter mes propres limites, l’intention d’afficher une image de contrôle, de maitrise, de « Tout est bien ». Oui, tout est bien dans le sens où tout est interconnecté, mouvant. Avoir le cœur ouvert, c’est aussi être sensible à ce qui se passe énergétiquement mais si on rejette la vérité du moment, celle de notre état, on en devient prisonnier et on en souffre. J’ai bien l’impression qu’une fois qu’on s’engage sur le chemin de l’amour sans conditions, l’amour de soi, de notre sensibilité, tout comme de nos forces, on ne peut plus reculer. Dès que je résiste ou tente de contrôler ce que je vis, je suis en déséquilibre, en souffrance. C’est comme si mon âme fraichement installée, à mon invitation, ne voulait plus me laisser errer, régresser. La théorie de l’acceptation qui délivre de la dualité et amplifie l’amour en soi, pour soi et pour les autres, une fois appliquée, validée par l’expérience, ne peut plus être ignorée.