samedi 6 août 2016

« Laisser faire et se laisser être la goutte d'eau et l'océan, en même temps » & Métaclef de Jérôme Matanaël





Depuis hier, je suis dans une phase d’intégration de nouvelles énergies et en même temps de déconstruction de croyances et repères. Ça n’est pas très confortable, je n’ai envie de rien, je me contente de rester en mode observation. Je n’essaie pas de susciter la joie, je laisse les énergies passer. 
En général dans ces moments là, je ne publie pas ce que j’écris parce que ça me semble plat, répétitif et je remets en cause la pertinence de ce blog. 
La foi demeure et s'ancre de plus en plus mais la façon d’interpréter les choses change. Tout me semble obsolète, vain et encore très imprégné de notions erronées. 
Comme ça n’est pas la première fois que ça arrive et d’ailleurs, le message de Magali à ce sujet, à propos du caractère cyclique et spiralaire de ce parcours, est venu à propos comme pour me rappeler que le mouvement en dent de scie est naturel.
Si je me réfère à la nature, c’est un cycle logique de vie et de mort, tout est toujours en mouvement et ça suffit à rassurer le mental, à éviter de nourrir le jeu des questions réponses. 
Quand je n’ai envie de rien, quand je reporte à demain ce que j’étais supposée faire, c’est que de nouvelles énergies s’installent ou que le taux vibratoire étant plus haut, tout ce qui n’y fait pas écho se désagrège. Une phase d'ajustement qui entraine un mouvement chaotique, de déconstruction et de renouveau. C’est un constat qui me fait penser que c’est tout à fait naturel de ressentir ces sensations de vide et ce cycle révèle le caractère normal de ces états d’âme. 
Déjà, ça ne m’angoisse pas puisque j’offre à la source tout ce qui émerge et là aussi je constate que ce sont toujours les mêmes pensées qui bloquent l’énergie ou qui font ressortir des émotions excessives. Elles sont désagréables tant que je les qualifie de cette façon parce qu’une fois que je lâche prise, ça passe.