Ces derniers jours ont été très intenses et avec un peu
de recul, je peux constater plusieurs choses et tirer un bilan plutôt positif
de la situation. C’est encore assez bouleversant mais comme je confie tout à
mon âme et comme j’ai pu exprimer mon ressenti à deux âmies, je reste debout et
confiante.
Pouvoir remonter à une peur, une croyance qui s’est
imprimée dans l’enfance, dans les profondeurs de l’inconscient, créant un
programme spécifique dont découlent toutes sortes de comportements, de
croyances, de schémas de pensées, de réflexes conditionnés, c’est en soi une
nette progression. Cela veut dire que la peur de la peur est en train de se
dissoudre, ou de changer de forme, d’apparence, de sens et même si ça peut
sembler fou de dire ça, c’est une réalité que nous partageons tous.
Nous sommes
habitués à refouler la peur, à lui donner des réponses intellectuelles, à s’en
prémunir ou à croire qu’on peut le faire en achetant toutes sortes d’assurances,
de garanties, en achetant une arme pour se défendre, en ayant un compte en
banque bien rempli, et dans les relations amoureuses, à tout faire pour ne pas
perdre l’autre, à se marier, à le couvrir de cadeau, à être aux petits soins, à répondre aux attentes de l'autre…
Toutes
sortes de stratégies qui sont sensées nous tranquilliser, nous faciliter la vie
mais qui sont totalement vaines lorsque survient une crise, un deuil, la perte
d’un emploi, d’un conjoint…
On a tellement de solutions très sophistiquées pour
ne pas sentir la peur, qu’on fini par croire qu’elle n’existe pas, qu’elle n’a
pas de raison d’être, que ce sont les faibles qui en sont la proie...