« Rien
ne sert de courir, il faut partir à point » cette maxime connue de tous
est d’une grande sagesse comme la plupart des proverbes populaires. Ce
La Fontaine était inspiré et ces fables basées sur l’observation de la nature
sont empruntes de sagesse.
Quand on parle de communication télépathique avec la
nature, je l’entends plus comme une interaction où la conscience humaine
observe et tire des conclusions de cette observation silencieuse de la nature
qui révèle des principes universels.
Observer, c’est connaitre ou être avec, au
sens littéral du terme.
Ce
n’est pas par hasard que cette phrase de La Fontaine est apparue maintenant
puisque ça résume l’essentiel et ça correspond bien aux circonstances. J’ai
observé que lorsque j’ai une irrésistible envie d’écrire alors que je devrais
être dans l’action, c’est le signe que le mental est apeuré. Il ne s’agit pas
de le convaincre qu’il a tort mais juste de reconnaitre cela et de laisser
l’émotion surgir, s’exprimer.
Comme la peur est systématiquement refoulée, elle
ne va pas s’exprimer de façon violente ou claire et d’ailleurs ça n’est pas ce
qui compte le plus. Ce qui change la vibration, c’est le fait de reconnaitre le
processus de refoulement, de réaction, de résistance et de le stopper en se
posant, en se centrant dans le ressenti du cœur.
« Partir
à point », c’est à mon sens agir depuis l’espace serein du cœur, plutôt
que de démarrer au quart de tour motivé par l’instinct de survie. La phrase et
son contenu sont l’expression de l’âme, de sa guidance, de sa présence et en
venant au centre, c’est une façon de communier, de se mettre en état de
réceptivité, d’ouverture.