A
contre-pied du déterminisme implacable du « tout génétique », de nombreux
chercheurs constatent aujourd’hui que nos expériences, nos émotions, nos
actions façonnent l’expression de nos gènes en permanence.
Influence des stress
Si l’on sait depuis longtemps que le stress et les traumatismes psychiques influent
à la fois sur les comportements et sur la santé, les récents travaux montrent
qu’ils attaquent directement l’ADN.
Violences, mauvais traitements, abus sexuels, abandon et autres traumatismes
psychologiques laissent une trace indélébile à l’âge adulte, comme l’avait déjà
observé Sigmund Freud il y a plus d’un siècle.
Depuis, une multitude
d’études cliniques l’ont confirmé : ceux qui ont subi de grands traumatismes
dans l’enfance sont globalement plus sujets à la dépression, à la toxicomanie,
aux comportements asociaux, mais aussi à l’obésité, au diabète et aux maladies
cardiovasculaires. Pis, ce mal-être s’ancre parfois en nous… avant la naissance
!
Car d’autres études montrent que les enfants dont la mère a subi un stress
psychologique prolongé ou un traumatisme psychique intense pendant la grossesse
ont plus de risques que les autres d’être anxieux, dépressifs, voire
schizophrènes.
C’est
un fait que la psychologie a établi et qui fait consensus :
il existe un lien
entre traumatismes psychiques et comportements.