jeudi 4 mai 2017

« La souffrance, une option, pas une obligation » & Interview de Magali par Carolame, au sujet des symptômes de l'évolution





Nous avons le choix dans la façon de considérer, d’aborder chaque situation de notre quotidien et faire que ça devienne soit un calvaire, soit une opportunité de s’ouvrir et de grandir. 
La plupart du temps, nous réagissons selon des croyances collectives qui se passent de générations en générations, comme des tares physiques qu’on croit inévitables. 
Oui nous portons des gènes, des programmes et sommes conditionnés par les croyances et conditionnements liés aux rôles, au genre, à l’âge, à la position sociale, mais ça n’est pas une fatalité.

L’humanité a évolué au fil des siècles en faisant plus de place à la joie, au bien-être, à la liberté, au fur et à mesure. Il a fallu aller dans l’excès pour comprendre la force de l’équilibre, de la paix, du juste milieu, de l’égalité et de la fraternité. 

On peut constater que cela s’est fait en abandonnant les dogmes et la morale fondée sur les religions culpabilisantes, ce qui est très éloigné du message christique, de sa pureté originelle.
Nous sommes imprégnés de croyances fondées sur la peur et celle-ci est considérée comme une ennemie à combattre. A mon avis, le problème ou ce qui nous enferme dans des croyances avilissantes, culpabilisantes, limitantes, dans la souffrance, c’est la vision qu’on a de la peur, des émotions dites négatives. 
On s’identifie à nos pensées en rejetant les émotions que le système de croyances a jugées mauvaises. 
Ainsi, on vit à l’intérieur dans une lutte perpétuelle entre les pensées et les émotions, entre le cœur et la tête, entre l’ego et l’âme, entre l’esprit et le corps. Dans cet état divisé il est naturel de ne pas sentir la paix, le bien être, la confiance en soi, l’amour ni la source ou ce qu’on appelle "dieu", l’âme, la présence.