Ce matin, je suis encore bouleversée par ce qui s’est passé hier. J’ai pu constater à quel point l’enfant en moi était encore en souffrance et j’ai passé la soirée à unifier ses énergies de l’enfant, de l’adulte même et celle de l’âme, à l’amour lumière intérieurs.
J’ai offert à la source, la peine immense, la
culpabilité, l’hypersensibilité et même si j’ai pleuré toute les larmes de mon
corps au point d’avoir les yeux gonflés ce matin, une paix infinie m’a soutenue
et continue de me remplir.
Je
redoutais d’avoir à emmener Bilou chez le véto parce que je sentais qu’il ne
saurait pas faire autre chose que de la piquer. Je m’en suis voulue de lui
faire vivre cette violence, de la laisser dans les mains de cet homme qui la manipulait
avec mépris.
Alors je l’ai ramenée à la maison en l’entourant de tout mon amour
puis je suis allée l’enterrer dans la forêt en lui demandant pardon.
Elle était
au jardin quand je suis allée voir si les gamelles de nourriture placées près
de ses cachettes avaient été touchées et quand je l’ai vue si affaiblie, je n’ai
pas hésité à l’emmener chez le véto malgré mes peurs, peur de la mort, peur du manque de moyens, tant financier que vis à vis des capacités de guérison du véto.
La culpabilité a été
minimisée par le fait qu’il n’ait pas su établir un diagnostic ni un
traitement. Il n’y aurait pas eu de solution même si je l’avais amenée avant et
c’est quelque chose qui m’a énormément soulagée.
Je n’ai jamais eu le courage d’affronter
la mort de si près, jamais été capable d’assister à un enterrement parce que je
ne supporte pas la moindre violence. Ni dans la réalité ni dans les films et même dans les dessins animés!