La
fraicheur matinale me permet de récupérer de l’énergie. Pour une fois, j’ai eu
l’impression de « travailler » cette nuit. Nous sommes bien
trimballés en ce moment, dans les hauteurs et les profondeurs mais d’un autre côté,
bien que ça puisse être épuisant, il y a comme un enthousiasme et une
excitation à vivre ses mouvements qui ne laissent aucune place à l’ennui. Pas
le temps de souffler que les énergies reçues amènent à s’ancrer afin de
profiter de chaque opportunité de s’élever en accueillant les émotions
suscitées par les rayonnements énergétiques. Se caler sur le cœur exige une
souplesse d’esprit et la recouvrance de sa responsabilité qui seule peut amener
la souveraineté de l’être réunifié. La stabilité émotionnelle est à trouver.
Parfois, l’équilibre semble précaire mais en s’abandonnant en confiance à notre
propre lumière, tout se stabilise et amène un large sourire né de la joie
subtile mais profonde du cœur soulagé, guéri. Se souvenir à chaque creux de
vague, que le mouvement perpétuel de la vie amènera naturellement à remonter à la
surface, voire à s’élever au-delà du flot, permet de rester serein. Comme nous
sommes amenés à épurer le corps émotionnel et que celui-ci porte la vie dans
ses extrêmes violents, avoir purifié le mental de la notion de bien et de mal permet
de surfer sur la vague parfois avec délice. Merci mon âme, merci la vie d’avoir
libéré ces fausses croyances qui créent le jugement, l’auto-critique, d’avoir
libéré l’idée que l’amour inconditionnel de soi est un mouvement égotique et de
m’avoir permis de comprendre dans la chair, par expérience qu’au contraire, c’est
la base de la souveraineté qui ouvre le cœur à un amour pur, à la capacité d’aimer
l’autre sans retenue, sans attente, sans restriction, sans projection et sans
peur.