10/11 Il
est clair que plus le monde semble chaotique, plus l’extérieur est troublant,
plus ça demande de faire la clarté en soi, de se positionner dans ses choix, de
s’ancrer dans sa réalité. Moins on s’éparpille, moins on se projette vers l’extérieur,
mentalement et émotionnellement et plus on se sent serein, puissant, confiant, malgré ce qu’on peut percevoir dans le monde.
Et d’ailleurs comme le mental ne peut pas être à la fois focalisé sur le cœur et
sur l’extérieur, lorsqu’on vient au centre de l’être, l’extérieur ne suscite
plus de réaction. Peu à peu, à mesure que le mental émotionnel se stabilise, s’équilibre,
ce que vit le monde ne nous touche plus.
Ce
n’est pas une fuite non plus mais plutôt la conséquence d’une évidence, la
vision depuis le cœur est claire, on sait où se situe notre responsabilité,
notre potentiel et notre champ d’action.
Notre potentiel se déploie depuis
cette reconnaissance de qui nous sommes et la conscience que c’est la part
divine, éclairée, beaucoup plus vaste, qui agit, qui crée, qui a tous pouvoirs.
Le premier, c’est d’apaiser la personnalité et d’éclairer sa vision.
Les
outils sont la transparence envers soi, la capacité à se
positionner dans le centre et à choisir à chaque instant la paix et l’unité.
La
transparence permet de voir en soi, de distinguer les rôles, les personnages,
de l’être véritable.
Nous avons le réflexe de projeter vers l’extérieur, par
instinct de survie, ce que nous ressentons en nous-même, ce qui nous dérange.
De ce fait nous nous éparpillons et nourrissons l’illusion, l’illusion de
l’impuissance, du pouvoir et des jeux de rôle.