mercredi 23 octobre 2013

l’amour se vit librement selon l’élan du cœur et non selon les croyances mentales si justes soient-elles.


Anne Dewailly


Ce matin, je n’ai pas pu me mettre au clavier avant 9h ! Habituellement, ça glisse tout seul, l’enthousiasme me porte. Là, rien, ou plutôt, un genre de lassitude m’envahit. Certainement que le fait d’avoir décidé de changer a créé un conflit intérieur entre mon cœur et mon ego. L’un fonctionne à partir de la peur et l’autre de l’amour. Pas question que je nourrisse la lutte, il n'est pas question de se forcer mais de satisfaire tout ce que je suis. Mon choix est fait, celui de l’amour en toutes circonstances. Vouloir changer sous prétexte, que le doute s’est installé quant à l’image que j’aie de moi, parce que j’ai constaté par deux rêves que je nourrissais de la « jalousie » envers ma sœur, est idéal pour amplifier le malaise. Les rêves sont des images de ce qui se vit à l’intérieur, au niveau de l’inconscient. Dans le premier, je hurlais ma colère envers elle et dans le second, je pleurais comme une madeleine, envahie par la culpabilité et elle venait me consoler, me rassurer. Il y a une progression entre les deux et la seule chose à retenir est ce fait, j’avance, ma vision de l’autre et de moi-même se conforme a la seule vérité qui compte maintenant pour moi : Nous sommes UN. L’autre est moi, je suis tout ce qui est.
Tant que je doute d’être parfaite, que je créé tout ce qui m’arrive afin de garder le cap, je vais me sentir victime, à côté de la plaque, inadaptée...Alors que si je nourris ma conviction profonde dans la seule chose qui soit vraie et utile : « Je suis tout ce qui est », plus rien ne peut m’affecter. Dans cette optique, seule l’acceptation m’amène à la paix et la reconnaissance de ce que je suis en vérité.
Tu es bien gentil mon ego que tu sois « inférieur » ou « spirituel » mais je ne veux pas changer qui je suis pour être crédible dans mon offre d’aide. La seule chose que je puisse faire d’utile tant pour moi-même que pour les autres, c’est d’être vrai, de témoigner en toute authenticité du paradoxe de l’humain divin qui peut s’unifier dans l’amour, l’acceptation de ce qui est, tel que c’est maintenant. Peux-tu comprendre que la reconnaissance de la perfection de l’être passe par celle de la personnalité humaine puisque celle-ci agit selon l’essence divine. Il n’y a rien à changer il y a juste à reconnaître et accepter tout ce que je suis et tout ce qui est. Puisque ce que Je Suis est tout ce qui est, puisque la seule reconnaissance qui permette la libération de toutes les peurs, c’est celle du Je Suis, l’espace où tout se rejoint.