mardi 4 février 2020

« Projection de conscience, le pouvoir individuel et collectif »




La vision humaine habituelle se limite aux pensées, aux concepts issus des croyances et conditionnements. On voit généralement le doigt du sage plutôt que la lune qu’il nous indique. Il en va de même au niveau de notre façon de concevoir le pouvoir qu’on limite à la possibilité d’acheter des produits, des biens ou encore à contrôler, dominer. Cette façon de considérer les choses vient du fait qu’on ignore qui nous sommes réellement et quelles sont les lois universelles de la création.
On a longtemps cru et on continue généralement de croire que le divin est comme une sorte de géant extraterrestre au-dessus de la masse, de la matière, un super héros, sauveur, rédempteur, qui est aussi vengeur, qui punit les méchants…

Bien que ça semble être une vision enfantine de la réalité, elle est pourtant très commune et les milieux dits spirituels n’échappent pas à cette vision duelle et hiérarchique des choses. La vision du divin plus proche de l’humain sous forme de lumière, d’énergies et de vibration reste encore soumise à cette hiérarchisation, sélection, division. 
Notre imagination répond à nos manques, nos peurs refoulées et nos besoins non nourris. Notre façon de concevoir le monde est directement liée à notre positionnement intérieur, et ce qui est fascinant, c’est de constater combien celle-ci change selon la partie du cerveau qui est sollicitée. 
Selon qu’on s’identifie aux pensées automatiques et binaires du mental conditionné ou qu’on se positionne du point de vue de l’observateur neutre, non seulement la vision est totalement différente mais notre état d’être est aussi diamétralement opposé. 
Au lieu de voir ici un formidable potentiel, on a plutôt tendance à passer à côté parce qu’on a associé le divin, le pouvoir, a quelque chose d’extraordinaire à quelque chose qui est proche du super héros aux multiples pouvoirs. 
Finalement là encore, c’est la projection de nos fantasmes, une réaction à nos peurs, nos doutes et nos questions existentielles face à la mort et aux apparentes limites de la matière.