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lundi 28 mars 2016

« Accueillir sa vulnérabilité » & vidéos: Sylvain Didelot et Diane Baran





27 mars Ces deux jours consécutifs de fièvre, de toux, de douleurs physiques parfois intenses, me donnent la sensation d’être dans un monde parallèle, celui de l’adolescence, des rêves désillusionnés, cette période où on prend conscience de l’état du monde, de sa folie, des injustices, celle où on se sent perdu entre le monde de l’enfance et celui des adultes. 
La période pascale où on sacrifie un agneau est très symbolique et elle maintient en place l’idée qu’il faille trahir l’innocence, sacrifier l’enfant en soi pour devenir adulte. 
Même si l’idée du sauveur est évoquée dans ce rituel, les églises ont personnifiés ce "sauveur" à l'extérieur de soi et la notion de sacrifice a perverti le monde, créé toutes sortes d’injustices, de devoirs, d'obligations qui ne peuvent être perçus de façon juste sans la notion de responsabilité. 

Tant qu'on s'imagine qu'on a besoin de trouver en l'autre un sauveur, on ne se prendra pas en charge et on ne pourra donc pas se connaitre, reconnaitre son potentiel, savoir que nous sommes notre propre sauveur dans le sens où nous pouvons agir sur nos mondes intérieurs, cocréer notre état d'être. 

Plus le monde évolue dans le chaos et moins je trouve de sens à tout ça. J’ai l’impression d’être en pleine crise d’adolescence à écouter de la musique à fond pour ne pas penser à cette folie meurtrière. Même si ça peut sembler être une fuite, j'ai besoin de ne plus penser et de me laisser porter par l'élan qui nourrit la joie. Puis j’appelle la source père mère à consoler l’ado intérieure, à donner du sens à tout ce cirque. Il est clair que nous sommes face aux pires manifestations de l’humain et sans la foi en l’amour, il y aurait de quoi vouloir passer le portail de l’autre monde.

dimanche 24 janvier 2016

« Se libérer de la prison intérieure » Nicolas Karels & « Tout est parfait » Sylvain Didelot






J’ai passé la journée d’hier à suivre l’intuition pour agir, comme je le fais maintenant en conscience et en confiance, sans douter de la pertinence de l’élan de l’instant et en sachant qu’il me mène toujours vers une plus grande ouverture de cœur, de conscience, de compréhension, de clarté. 
Je sais aussi que la compréhension mentale vient après que je me sois confiée en mon cœur en tout confiance, que j’aie lâché prise sur les peurs, les émotions relatives à la petitesse et au sentiment d’indignité. 
Une confiance totale en tout ce que je suis qui me permet après l’ouverture de cœur et de conscience, d’être en mode réceptif et de pouvoir capter, voir le sens de ce que j’ai vécu. 

La plupart du temps, il s’agit d’un ajustement intérieur, dû au fait de lâcher les conditionnements, les réactions, les réflexes automatiques. 
Dans un premier temps, une peur émerge et en l’offrant au cœur, à la source d’amour lumière intérieure, en ne cherchant pas à l’occulter, la nier ou la rejeter, elle est harmonisée, équilibrée dans la paix du cœur, ce qui a pour effet d’amplifier la foi, la confiance en soi et de se libérer des conditionnements. 

Peu à peu, émerge une conscience nouvelle, une vision plus large, bienveillante et claire de ce que je suis et de ce qui est. 
C’est la réunification des aspects de l’être qui apparaissent alors dans toute leur lumière, leur pertinence. Une conscience qui s’élargit dans l’ouverture et le mouvement qui consiste à puiser dans la sagesse de la conscience collective éclairée qui s’exprime au travers de ceux qui sont conscient de leur nature véritable et multidimensionnelle.