Bon, la journée commence bien, mon rendez-vous avec l’assistante sociale est reporté pour la deuxième fois ! Le soulagement que ça m’a
procuré trahit quelques peurs et croyances obsolètes telles que le sentiment d’illégitimité.
Quand je débusque une peur que j’ai déjà traitée, la première pensée « normale »
c'est « il me faut encore travailler là-dessus! » Puis une fois
calmée, comme je ne veux plus tourner en rond dans le mental, je laisse tomber
les interprétations et les causes possibles de ces rendez-vous ratés. Ce problème sera résolu quand j'aurais acquis suffisamment de confiance en mes capacités et qu'ainsi je pourrais accueillir cette peur comme si je prenais un petit animal ou un enfant dans les bras pour le consoler, sans éprouver le besoin de parler et sans faire de première réflexion désagréable.
J’ai
enfin pris rendez-vous chez le coiffeur et j’avoue que je suis un peu traqueuse
à l’idée de me faire patouiller ! Il est un peu tard pour aller au jardin
mais comme le soleil est voilé, je pourrais y aller dans la journée. Je dois me rappeler que la meilleure façon de commencer la journée, c'est d'aller au contact de la terre mère afin de m'ancrer dans la réalité de la nature et par la même occasion de pouvoir être authentique par "contagion".
L’inconvénient quand on travaille sur ses émotions c’est qu’en
allégeant le corps émotionnel, elles sont moins fortes, visibles et je constate
que certaines d’entre elles sont systématiquement refoulées sans même que je m’en rende compte. Un inconvénient relativisé par le fait que c'est aussi l'occasion d'affiner ses perceptions, de mieux connaitre les corps...