vendredi 11 octobre 2013

C'est en étant pleinement incarnée, dans l'acceptation totale de tout ce qui est, que je reconnais mon essence véritable.


Image trouvée sur facebook "Spiritual Nature"


Il fait frais ce matin, c’est la première fois que j’ai des frissons depuis le printemps dernier ! Le ramoneur vient tout à l'heure et le nouveau poêle devrait être installé dans la journée. Je suis relax alors qu’il vient à 8h30 et que je dois dégager des trucs autour du poêle. Remarque, j’ai le temps, il n’est que six heures. Je n’appréhende pas trop pourtant le système de chauffage est un problème depuis 2012. La première année que j’ai emménagé ici, le poêle était tout neuf et j’allais à la rivière ramasser du bois mort. Le truc, c’est que je mettais des résineux et que le conduit, enfin il n’y avait qu’un encadrement en plâtre, a commencé à brûler tant il y avait de résidu, au niveau des combles ! Il a fallu batailler avec le propriétaire pour qu’il installe un conduit en inox. Evidemment c’est un voisin qui l’a posé « au noir ». Là encore, il m’a posé les tuyaux à l’envers, les sciant et les coupant, pour que ça rentre, en aplatissant le tube de 10 mètres pour être sûr qu’il rentre dans le conduit, bref, la misère, du bricolage d’amateur qui fait que depuis deux ans, ça dégouline, ça fume, ça tire mal; j’ai mis le feu à la cheminée, trois fois...Je commence à chauffer fin octobre et déjà en février, ça ne fonctionne plus. Cette année, j’ai arrêté de faire du feu le 8 février ! Cet hiver, ça devrait être autre chose. Je verrais bien comment ça se passe avec le ramoneur. La première année, il a passé un hérisson rond dans un conduit carré ! Quand j’ai reçu la facture, on me demandait le double du prix annoncé alors que je m’étais emm...à nettoyer le poêle et les tuyaux avec une spatule scotchée à un manche à balai! 
J’ai réussi à me « défendre » mais ça m’a coûté beaucoup, j’en étais malade à l’idée de devoir crier à l’injustice. En fait, j’ai pu expliquer qu’il y avait un malentendu, avec humour en étant sincère. Je m’étais épatée sur ce coup là ! Je sortais peu à peu du rôle de la victime.