La
nuit a été longue et je me suis réveillée avec la sensation d’avoir travaillé
intensément dans d’autres dimensions. Le terme peut sembler mystérieux et il l’est
c’est certain mais en restant simplement au stade de l’humain, on peut sans
aucun doute savoir que le monde des pensées compose un univers complexe et
vaste où on peut vite se perdre.
Quand on sait que tout est énergie, vibration, et quand on voit comment
notre état d’esprit influence notre vision, notre façon de percevoir le monde, de
nous voir nous-même et de nous comporter, on constate que la pensée, le système
qui englobe, la conscience d’être, l’inconscient, l’imaginaire, (sans même parler
de La conscience bien que tout ce que nous sommes en fasse partie), est un
vaste champ, une dimension composée elle-même de différents nivaux qui n’ont
aucune limite d’espace et de temps.
Un
univers immense où chacun manifeste la conscience divine depuis son centre, sa
propre perspective, créé continuellement et projette sans arrêt des ondes
vibratoires multiples.
On
pourrait se sentir perdu face à tant de mystère, de grandeur et de possibilité
mais le cœur nous rassure par sa régularité et on se félicite de ne percevoir
seulement ce que nos sens peuvent capter.
Déjà, rien que les énergies des
pensées, les émotions que l’on peut ressentir offrent une palette infinie de
tonalités, de couleurs, de sensations et lorsqu’on est hypersensible, on peut
vite être submergé.
Il
ne fait aucun doute pour moi, que la réalité visible n’est pas la totalité de
ce qui est ni de ce que nous sommes. Elle est une perspective partielle,
subjective, changeante à chaque instant.
Puis
quand on aborde le monde de l’inconscient, des rêves, de l’imaginaire, cet
univers se déploie à l’infini.