J’ai eu un réveil agressif ce matin. Le chat est venu me
réveiller en insistant lourdement ce qui a provoqué de la colère. J’en perçois
l’origine mais comme je ne veux plus juger quoi que ce soit en moi, j’ai
exprimé ce que je ressentais dans l’instant, sans culpabiliser, sans me laisser
influencer par le mental.
Je me suis
tapée le deuxième orteil contre un meuble, rien de tel pour augmenter la colère
mais là encore, je me suis contentée de me recoucher en râlant mais sans m’attacher
à cette réaction. Je craignais tout de même de revivre quelque chose de
douloureux puisque ça m’est déjà arrivé et qu’il a fallu plus de trois mois
pour que je guérisse de ce coup.
Avant de m’endormir, j’ai massé mon pied en libérant la peur que le coup trahisse une mauvaise circulation sanguine. J’ai été opérée des artères après des séances de piqures quotidiennes pour éviter la septicémie qui menaçait à cause du sang qui peinait à circuler. J’ai souffert le martyr à cette période de ma vie où j’ai passé un mois allongée, avant de passer sur le billard. La douleur était intense et même si je connaissais plus ou moins l’origine de cette situation, j’avais bien du mal à lâcher prise.
A cette époque, je
cultivais ma consommation d’herbe et ça m‘avait aidé à passer le cap. Enfin
disons que je n’avais pas d’autre solution.
Je savais que la relation que je vivais à l’époque me permettait de voir où j’en étais au niveau affectif et qu’elle m’amenait à pouvoir libérer les blessures mais je ne savais pas comment faire concrètement. Ce n’est qu’au bout de quelques mois de souffrance que j’ai décidé de rompre la relation. C’est précisément ce qui m’a permis de me détacher progressivement du rôle récurent de la victime.
Je savais que la relation que je vivais à l’époque me permettait de voir où j’en étais au niveau affectif et qu’elle m’amenait à pouvoir libérer les blessures mais je ne savais pas comment faire concrètement. Ce n’est qu’au bout de quelques mois de souffrance que j’ai décidé de rompre la relation. C’est précisément ce qui m’a permis de me détacher progressivement du rôle récurent de la victime.