Affichage des articles dont le libellé est Musique. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Musique. Afficher tous les articles

samedi 11 avril 2020

« Donne-toi le temps » & Samba




9 04 Ce matin, "guidée" à nouveau vers le site qui diffuse des infos au sujet de la libération des enfants victimes des réseaux monstrueux, la vue de photos chocs, fait émerger plusieurs réactions en chaine.  Déjà de la colère d'être aussi maso puis quand je me calme, la vision change, la paix s'installe et je prends du recul, mais là, ça devient confus pour le mental alors je laisse monter.
Je ne doute pas trop de la capacité des humains à aller au fond de l’horreur, à commettre les pires choses mais je sais aussi que seul l’amour peut nous libérer autant individuellement que collectivement. 
Je sais par expérience que la vengeance ne guérit pas les blessures profondes elle nous maintient plutôt dans le cycle infernal de la lutte. Je sais aussi que c’est l’amour sans conditions, le non jugement envers soi-même, envers les autres, qui élève la vibration, permet d’élargir la conscience, de se sentir en paix. 
Mais j'ai aussi constaté que la paix peut être une construction mentale, une sorte de stratégie inconsciente qui consiste à éviter de ressentir la douleur. Tout comme la capacité de projection du mental émotionnel nous permet d'extérioriser notre mal-être vers l'extérieur, par l'accusation, le jugement ou de fuir dans des dimensions éthérées, ou les mondes de l'imaginaire.

Je sais aussi que nous sommes tous issus de la même conscience et que chacun est comme une cellule de ce grand corps cosmique, que nous sommes connectés à plusieurs niveaux. Nous le sommes autant par les programmes inconscients, l’essence qui anime toute vie, les âmes, la vibration, à l’image des fractales, répliques complètes de la même structure.  
C’est difficile à décrire et ça reste un sentiment profond et subjectif.
On peut sentir comment nous sommes reliés par le cœur à tous les êtres et quand on a de la compassion pour soi, on en ressent aussi pour chacun.
Depuis pas mal de temps, pour ne pas dire toujours si je me relie à l’enfant en moi, je sens que le but de cette incarnation est de cultiver et rayonner l’amour sans conditions. 

L’amour vibration qui ne choisit pas sa cible mais se répand tels les rayons du soleil de printemps sur tout ce qui est, régénérant, faisant renaitre la nature après le sommeil de l’hiver. Je sais aussi comment le désespoir peut être ressenti lorsqu’on croit manquer d’amour, lorsqu’on se sent rejeté. Je connais les réactions qui sont mortifères lorsqu’on croit manquer d’amour. Mais je peux aussi voir une forme d’équilibre et de soulagement généré par le plaisir même s’il est artificiel.

J’ai pu sentir comment le mental ou la conscience peut basculer d’un côté ou de l’autre avec lenteur ou d’un seul coup, comment on peut sombrer peu à peu dans la noirceur mais comment on peut aussi être inondé d’amour et de lumière d’un seul coup. 
Comment la vision du monde, de soi-même peut passer de l’ombre à la lumière en un clin d’œil. Le plus difficile ensuite est de faire coïncider cette réalité vibratoire intuitive, à celle du quotidien. 

dimanche 22 novembre 2015

« Je prends doucement mon pouvoir, avec lucidité »





Ce matin, je suis tombée du lit à 4h20 comme si quelque chose d’important était à faire. D’habitude, je me recouche de suite mais là, l’envie de vivre, de profiter de la vie m’a poussée à me lever. 
Personne ne sait quand viendra le jour de quitter la terre, de faire un autre voyage dans d’autres lieux. Alors pour honorer le vivant, j’ai choisis d’utiliser "mon pouvoir" de vibrer et de rayonner le monde dans lequel je veux vivre.

Sans chercher à convaincre, sans chercher à prouver que j’ai raison et que les autres ont tort, juste émaner ma propre vérité, maintenir ma fréquence sur ce que je veux et pas sur ce que veulent les autres ou même sur ce qu’ils vivent.

Puis rejoindre ainsi, par la loi d’attraction, de résonance tous les cœurs qui sont sur cette même longueur d’ondes et amplifier la vague, inonder le monde d’amour. Mais je ne choisis pas en quelle direction ira cette onde, tout comme le soleil rayonne sur tous sans distinction, sans conditions.
Le mental croit savoir qui a besoin d’amour ou même, qui mérite d’être aimé alors que le cœur ne se pose pas la question, il sait que c’est le désir de tout humain

dimanche 27 septembre 2015

« Honorer le Vivant, la Source en soi »





Ce matin, je chante, je danse, je clique sur les pages Youtube des flash mobs. 
Je vis seule mais je me sens profondément connectée à l’humain, à tous ceux qui manifestent le désir de communion, d’harmonie mais aussi tous ceux qui expriment leur singularité, fièrement, sans craindre le qu’en dira-t-on. 
Pas facile mais tellement excitant et épanouissant ! 
Bien que ces rencontres soient initiées par des groupes publicitaires, des banques…c’est l’expression de la passion commune aux humains, le désir d’exprimer sa singularité dans l’unité, l’harmonie, la paix, la joie que l’art cultive, exprime. 
Nous sommes tous artistes, cocréateurs, sans le savoir. Nous cocréons en permanence selon nos choix, nos fréquences et lorsqu'on se connecte à la source intérieure, nous devenons artisans de lumière, tisserands d'amour.

Mais quand on sait cela, la vie devient joie, découverte, explosion de couleurs, de saveurs, de sons, qui nourrissent les sens et font émerger le meilleur de l’humain.
Alors oui, il y a des guerres, des injustices, des horreurs mais il y a aussi le contraire et selon notre point de focalisation, on nourrit l’un ou l’autre.

Puis on peut choisir de manifester l’harmonie, l’unité, en soi-même et avec toute vie. 
Nous avons toujours la liberté de choisir l’objet, le sujet de notre attention.
Là sont les pouvoirs véritables, ceux qui rendent la vie belle ; la liberté, la beauté d’être, de manifester, de créer, d’imaginer, d’innover, de goûter, de partager.

Nous portons tout en nous, la paix et le chaos, le beau et le laid, la tendresse et la puissance, tout et son contraire.

samedi 21 mars 2015

« Utiliser les circonstances pour puiser en moi ce dont j'ai besoin...et reconnaitre l'abondance de ressources intérieures et extérieures »





Depuis hier, je suis décalée dans le temps, je pensais qu’on était samedi, pour cette raison, j’avais décidé d’aller au marché et c’est la boulangère qui m’a ramenée au présent. Heureusement que j’ai passé beaucoup de temps dans la salle de bain, ce qui m’a obligée à revoir mon planning sinon je serais arrivée sur une place déserte ! Et aujourd’hui, rebelote, j’ai dans l’idée qu’on est dimanche ! Il y a quelque chose en moi qui se libère, se détend mais qui côtoie l’habitude de courir. 
La conscience et l’inconscient ne sont pas encore en phase mais ça ne suscite aucune colère, tristesse, sentiment de perte ou encore des critiques. Et pour le moment ça me va bien, je n’ai pas envie de forcer quoi que ce soit, j’accepte ce décalage naturel qui m’invite juste à être plus présente à mon corps physique, à l’instant. 
Ce n’est qu’une question d’équilibre, de stabilité que je ne vais pas tenter de créer mentalement en expliquant par exemple à mon mental, l’importance d’être alignée, centrée, ancrée…
Je continue de suivre l’élan du moment et d’écouter les idées spontanées, éclairs, qui se manifestent lorsque le mental est en paix. Je continue de « consoler » l’enfant intérieur s’il manifeste le sentiment d’injustice, sachant que c’est mon aspect pensant-émotionnel qui se stabilise dans l’acceptation de ce qui est. 
J’ai encore quelques résistances mentales mais mon âme me guide toujours à revenir au cœur, à calmer les pensées et les émotions mais c’est beaucoup moins intellectualisé. C'est-à-dire que je n’ai plus besoin de « parlementer » avec les aspects intérieurs. Je fais de plus en plus confiance à la vie, aux différents corps qui me constituent et aux énergies masculine et féminine qui ne sont plus trop en conflit. Mon sommeil semble aussi profiter de cette acceptation générale parce que mes nuits s’allongent de plus en plus.