dimanche 8 septembre 2013

Prendre en charge ses blessures, quelle qu’en soit l’origine*



image trouvée sur "The sacred of geometry"


Ce dimanche est bien gris ! Un flot de tristesse a commencé à monter puis comme je voulais me changer les idées en allant au jardin, cueillir les framboises, la pluie qui recommence à tomber m’a obligée à rentrer. J’ai commencé à me demander d’où ce blues pouvait venir puis quelques phrases écrites ces derniers jours, me sont venues en tête. Je me suis dit que c’était une belle occasion de créer le changement en commençant par accueillir cette mélancolie venue de je ne sais où.
Quelques profondes respirations mais surtout l’idée que j’agissais autrement qu’à l’habitude, a suffit à relancer l’enthousiasme intérieur.
Quand une émotion de ce genre arrive, pourquoi chercher à la fuir ? Si elle se montre, c’est qu’elle a sa raison d’être, elle m’appartient, elle est ma création. Peu importe de savoir quand j’ai bien pu semer cette graine, ce qui compte, c’est ma capacité à la reconnaître, à l’accueillir, à la laisser être. Cette acceptation me rend mon énergie vitale, celle qui me permet d’aimer la vie indépendamment de ce qui se manifeste dehors. Oui, il pleut, oui, il y avait des trainées blanches dans le ciel ce matin mais après tout si je veux être libre, si je ne veux pas dépendre de ce qui se passe autour de moi, il n’y a qu’en prenant la responsabilité des mouvements d’humeur intérieurs que je peux retrouver la paix puis la joie.

Journée sacrée "5" du 8-09-2013; "La responsabilité"par Murielle Robert




Une fois de plus, je vous transmets la numérologie sacrée selon Murielle Robert, à propos de la vibration « 5 », celle du jour qui s’étend tout au long de la semaine. Le sens de la responsabilité est essentiel à la recouvrance de sa souveraineté, de sa capacité à devenir un créateur conscient et non plus un cocréateur par « défaut ». On ne peut prétendre avoir foi au divin intérieur et continuer de se croire victime. Il y a là un non sens, une contradiction évidente. Tout comme on ne peut prétendre n’être qu’à moitié responsable. Comme le dit si justement Lise Bourbeau, on l’est à 100% ou on ne l’est pas du tout. On ne peut manifester notre puissance sans accepter la responsabilité de toutes nos créations. La responsabilité se situe dans le fait d’assumer les conséquences de celles-ci. 
Il est tout à fait humain de faire des erreurs et de souffrir de nos choix mais l’étape cruciale de l’acceptation permettra, de dissocier responsabilité et culpabilité et nous guidera vers plus d'amour de soi et de toute vie. Nous sommes responsables de la reconnaissance de notre âme et de sa guérison mais cette responsabilité, c’est simplement de l’amour. L’amour entre notre humanité et notre divinité, entre le féminin et le masculin, entre notre lumière et nos ombres, la réunification de tout ce que nous sommes, par l’acceptation sans aucune condition. La culpabilité nait très souvent du fait de vouloir s'occuper de l'autre, d'avoir reporté cette notion de responsabilité sur l'extérieur...

La gratitude se déverse quand la foi devient réalité



image trouvée sur Shaman tube

Depuis hier, je suis remplie d’une immense gratitude pour la vie, pour tout ce que je suis, pour toutes les personnes que j’ai croisées sur ma route. Que ce soient mes parents, les amis, les « ennemis », les animaux, la source et avant tout ma présence divine ainsi que tous mes corps, tous ont participé à mon éveil. En constatant mon degré de paix et de progression, je ne peux que les remercier sincèrement pour leur « travail » de miroir, d'activateur et de déclencheur. Je ne situe pas cette progression par rapport aux autres mais bien par rapport à moi-même, au passé et surtout selon mon degré de bien-être intérieur et d’éveil. Et ce sont effectivement ceux qui m’ont fait le plus souffrir, qui en fait me révélaient mes parts les plus enfouis, qui ont accéléré le processus de guérison. Le degré de souffrance était lié à ma résistance à prendre ma responsabilité, à accepter le fait que c’est moi-même qui sollicitait leur aide. Si je devais mourir demain, mon seul regret serait de ne pas avoir eu le temps de transmettre les connaissances que j’ai appliquées et qui m’ont délivrée de l’ignorance et de la souffrance.
Je vais mettre à jour les pages de ce blog afin qu’elles correspondent à la réalité de mon vécu et montrent clairement les points importants de mon parcours qui m’ont amenée à l’éveil à soi-même et au bien-être.
Le pas immense réalisé hier, c’est d’avoir pu enfin faire une méditation guidée en entier et d’avoir pu ainsi contacter directement et sans aucun doute, le guide intérieur qui n’est autre que ma présence divine ou la part éclairée, consciente. L’acceptation de mes blessures, bien que celle de la victime m’ait plongé quelques heures dans la stupéfaction tant je me suis reconnue dans le masque mais aussi dans les qualités naturelles qui se cachent derrière, m’a ouvert les yeux et le cœur comme jamais.