Comme il
me semble que l’attitude la plus adéquate en cette période
« spéciale » soit d’accepter ce qui est, d’amplifier l’amour
inconditionnel de soi, en se tournant vers sa vraie nature, je partage cette
question/réponse reçue en canalisation par Daniel Miron. Bien que je sois dans
une période de retour à la vie réelle par la connexion au jardin et que je ne
visite pas trop les sites d’éveil, puisque je suis tournée vers l’écoute de mon âme
et des pulsions de vie, ce texte reçu par mail est en parfaite résonance avec
ce que je crois. J’ai choisi d’être à l’écoute de mon ressenti plus que jamais,
afin de ne plus être ballotée par les contradictions des autres mais
d’apprendre à accepter les miennes. Il y a comme un danger à se gaver de
lectures spirituelles qui parlent d’ascension. D’une part, on perd sa propre
écoute et on donne trop de pouvoir à ce qui vient de l’extérieur. Que ce soient
les messages «lumineux » ou encore les infos dans les médias, on reste
focalisé sur un futur hypothétique, les yeux rivés sur l’ordi passant à côté de
la vie, de sa réalité, dans le moment présent. De sa propre réalité, celle qui
se vit à l’intérieur et s’exprime à l’extérieur. Le divin, l’âme ou la présence
sont en nous et nous contactent, nous parlent ou nous touchent de façon
particulière. Il est important d’apprendre à reconnaître cette connexion qui se
fait au travers de sensations, d’idées lumineuses, dans des moments précis où
nous sommes les seuls à pouvoir comprendre ce qui nous est donné. Il y a
plusieurs méthode qui ont quasiment toutes les mêmes principes ;
« s’aimer sans conditions, accepter ce qui est ». Enfin, c’est ce que
j’expérimente qui m’amène un mieux être même s’il reste des peurs, des moments
de doute, d’incertitude... Je me dis que c’est logique puisque tout change. J’en
suis même à penser que le fameux balancier dont je parlais ce matin, ce
mouvement vers les opposés, finira par se stabiliser tout seul, pour peu qu’on
y ajoute pas d’énergie en s'identifiant à l'un ou l'autre des aspects.
Ce titre un peu provocateur a été choisi intuitivement pour montrer que tout le monde est issu de cette conscience Une et par conséquent que chacun est potentiellement capable de devenir autonome et co-créateur conscient de sa vie. Tout est question de perspective…
dimanche 30 juin 2013
Un nouveau matin
Ce
matin, je suis lasse de cogiter et j’ai commencé par faire une séance d’EFT dès
le réveil. Des phrases épurées, allant à l’essentiel, comme me l’a rappelé
gentiment, Eve dans son mail, hier :
« Même
si.....Je m’aime infiniment et je me pardonne »
L’essence
même de toute libération.
J’ai
remercié la Terre Mère
pour sa présence et son soutien, pour notre connexion éternelle. J’ai oublié
hier, que j’avais fait une petite méditation au réveil, pour sentir ce lien
indestructible. En me levant, j’ai repassé ma journée d’hier et c’est
là que j’ai constaté avec une grande reconnaissance, qu’elle avait répondu à
mon appel. La paix ressentie au jardin, la paix dans mes interactions avec les
voisins, la spontanéité exempte de peur, de sentiment de supériorité ou d’infériorité,
le fait de me rendre utile tout en étant rétribuée, les moments de pause que je
me suis accordés sans culpabilité. Enfin, la sensation de ne pas être à ma
place, bienvenue sur cette planète, n’est plus nourrie en moi et n’existe même
plus. Ce sentiment d’illégitimité qui me poussait à me recroqueviller sur moi-même,
c’est envolé.
Au lieu
de ça, je me sens chez moi, bien dans mon corps, même si le critique intérieur
voudrait me faire culpabiliser de ne pas être à la hauteur. Je retrouve mon
désir d’unité intérieure et le laisse exprimer ses remarques sans y croire,
convaincue que ce jeu de la vie est avant tout « inventé » afin de
trouver de la joie dans l’épanouissement, par la créativité et le laisser aller, enfin le lâcher prise.
(Les mots ont un impact plus ou moins positif!) Un mouvement perpétuel entre faire et non faire, entre mouvement et immobilité,
un balancement continu qui peut donner le « tournis » si on se crispe
à la balançoire mais qui devient chatouillis si on se laisse porter par elle.
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