Je
trimballe une flemme depuis la fin de l’été que j’honore en maintenant ferme la
croyance que tout a un sens, une raison d’être que le mental ne peut pas
toujours expliquer. C’est tout à fait logique puisque celui-ci a une vision
rétrécie de la réalité qu’il interprète selon le passé, les expériences, le
vécu...Comme je reconnais avoir fonctionné pendant très longtemps de façon
automatique et inconsciente, en cherchant toujours à être au-delà de moi-même,
je ne me colle plus de pression. J’apprends à accepter ce qui est sans jugement
ni commentaire, augmentant ainsi la confiance en ma guidance et laissant de plus
en plus ma présence divine diriger ma vie. J’ai passé mon temps à vouloir
comprendre afin de m’éviter de souffrir, de ne plus faire les mêmes erreurs mais
ça n’est que le pardon à moi-même et aux autres qui a eu un effet bénéfique. Chaque
fois que j’intègre un peu plus d’énergie d’amour, la lumière l’accompagne et me
permet de considérer les choses d’un point de vue totalement différent. Ma foi
en mon essence divine et éternelle a libéré beaucoup de peurs et l’amour de soi
me rend de plus en plus libre. Mais cet amour reste basé sur le fait que je
vois une forme de progression au travers des guérisons, de mon comportement qui
change...c’est toujours relatif à ce que je fais. Or l’amour véritable, c’est
de s’aimer sans conditions, sans raisons particulières.
Ce titre un peu provocateur a été choisi intuitivement pour montrer que tout le monde est issu de cette conscience Une et par conséquent que chacun est potentiellement capable de devenir autonome et co-créateur conscient de sa vie. Tout est question de perspective…
mardi 1 octobre 2013
Le piège de la comparaison
La
transparence est une qualité, un état d’être qui permet de voir au-delà des apparences
et de tirer un enseignement de chaque situation, événements, rencontres, et même
d’en apprendre sur soi, sur les nombreuses faces cachées de la personnalité. Ce
qui nous est caché peut nous être facilement révélé puisqu’étant une des
milliards d’expression de la source, nous pouvons voir aussi clairement qu’elle,
de façon neutre. Je ne dis pas que nous allons accéder à la connaissance
infinie de la source mais que nous serons capables de voir notre vie et nous-mêmes
avec plus de clarté. Les voiles, nous les posons nous-mêmes afin de ne pas être aveuglé
ou au contraire, de ne pas nous retrouver dans une nuit si sombre qu’elle risquerait
de nous engloutir. Pour connaître, pour être inspiré, il suffit de se délester
des faux semblants, de retirer les costumes des personnages que nous nous
plaisons à incarner tant la peur de se trouver nu, nous hante. Pourtant, il
serait si simple d’être vrai, de ne pas craindre de se tromper, d’oser parler
vrai, d’oser être naturel. Ce qui me retient très souvent de le faire, c’est la
peur de blesser, d’être trop spontanée.
Alors,
je commence déjà par apprendre à être complètement honnête envers moi-même.
Chaque
situation qui m’interpelle, j’essaie de la voir objectivement. Comme je « travaille » à m’aimer, à me respecter, à voir les choses
à partir de mon point de vue personnel, selon mes propres croyances, selon mon
ressenti, comme je ne me fixe pas d’objectif, je peux poser un regard subjectif
et neutre à la fois sur ce qui est. Le fait de ne pas juger, soi-même ou les
autres, amène à éclaircir la vision, à simplifier les choses. Je ne cherche
plus à comprendre pour atteindre un objectif, pour m’élever, mais pour trouver
la paix dans l’acceptation. Le besoin de cohérence est ce que je me contente de nourrir
afin d’être le plus sereine possible. Je ne veux pas non plus élaborer une
théorie de façon à convaincre, je me contente de tirer la leçon de toute
expérience en me disant que le « sens » c’est toujours l’amour.
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