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Lydia Féliz |
Encore
une bonne nuit de sommeil, longue et réparatrice ! Comme ça fait du bien !
Mine de rien, ça doit faire un an que je dors par tranches de 3 heures et à la
longue, ça finissait par être épuisant. Heureusement que mon système nerveux
est apaisé. Je pense que le fait d’avoir arrêté de consommer de la viande y est
pour beaucoup. J’ai remarqué que j’étais beaucoup plus calme depuis cet été.
Bien que je continuais de courir après le temps, mes gestes sont devenus plus
tendre. Selon Lise Bourbeau, le fait de manger de la viande renvoie à de la
colère refoulée. Pour moi, ça semble correspondre aussi à la période où je me
suis enfin pardonnée. Il y a des choix, des décisions qui libèrent mais il faut
que ce soit sincère. Il faut absolument avoir libéré les sentiments induits par
un trauma avant de pouvoir s’autoriser à pardonner. Les parts fragiles qui
souffrent encore d’un abus, de la violence subie ou toute autre forme d’agression,
exigent réparation et on ne peut les ignorer. C’est en accueillant toutes ces
émotions de colère, de tristesse, mais aussi en apprenant à ressentir la joie,
en l’autorisant à s’exprimer que l’on peut ensuite passer à l'étape du pardon. L’enfant
intérieur, qui figure tous ces aspects meurtris, ne peut être nié puisque sa
guérison libère du passé, il est indispensable de prendre en compte, avec grand
intérêt, cette phase de guérison. Toute émotion contenant son opposé, se priver de ressentir la colère empêche aussi de ressentir la joie.