J’ai encore le cœur et la tête pleins de l’envie de
partager mon expérience. Non pour m’enorgueillir mais pour démystifier, donner
un point de vue, le plus authentique possible, neutre bien que subjectif, qui
puisse vous aider à mieux vous aimer, à vous voir depuis le cœur, la conscience
christique que nous portons Tous en nous. Même si je ne peux nier que le fait
de m’exprimer ici, participe grandement à mon épanouissement, mon éveil à tout
ce que je suis et à ma guérison, je sais que c’est l’amour vrai de soi qui
réalise le plus gros du « travail ». En cela, en cette reconnaissance,
il y a plusieurs choses, déjà, le sentiment de "me taper le sale boulot", "de
faire tous les efforts pendant que ma présence divine, mon âme, se prélassent
dans des sphères paradisiaques", est effacé !
Cette croyance tenace a fait
des ravages puisqu’elle était l’expression de ma vision du divin d’autrefois,
qui nourrissait l’illusion de la distance, de la séparation entre l’aspect
divin et humain que je suis.
De ça découlait, l’idée qu’il me fallait être « obéissante,
« parfaite », bref que je devais être quelqu’un d’autre que ce que je
suis. De cette croyance partagée par le
collectif, naissait des rituels, des comportements, des devoirs, des obligations,
donc des frustrations, du rejet, le refoulement des émotions et des parts
cachées dans l’ombre.
Impossible de trouver l’harmonie tant qu’on divise ce que l’on
est, tant qu’on croit qu’une part de soi est invalide et que c’est elle qui
nous empêche de nous élever. De ce point de vue, seuls le conflit et la
division persistent.