Je suis debout depuis 3h, couchée à 22h30, après avoir fait l’erreur
de regarder le début du film « Home », que tout le monde a dû voir
quand il est sorti en 2009, je crois, sauf moi. heureusement que je ne le vois qu'aujourd'hui sinon la culpabilité m’aurait anéantie! Bien que les géants de ce monde, les décideurs, ceux qui détruisent la planète pour leur profit, soient les premiers responsables de l'état de la planète, chacun à sa mesure participe au massacre. Les émotions refoulées, le manque d'amour de soi, les poisons ingurgités, la maltraitante, le mépris envers son propre corps...
Comme j’ai libéré la dépendance
à la télé depuis 2010, tout simplement parce que dans l’appartement que j’habite
depuis cette date, il n’y a pas d’antenne et que je n’ai pas voulu grimper sur
le toit (3 étages) juste pour disposer de la boîte à idées noires, au risque de
prendre une gamelle, je suis déconnecté du monde, enfin de la version qu’offrent
les médias. J’ai vraiment gagné en donnant ma téloche, j’ai retrouvé la liberté
de disposer de mon temps et facilité le déconditionnement, la déconnexion de la
conscience, ou devrai-je dire de l’inconscient collectif.
J’avais déjà préparé
le terrain en sélectionnant rigoureusement ce que je regardais parce qu’il est
clair que pour se libérer de toute dépendance, il faut se donner les moyens de
le faire en douceur, sans forcer les choses mais en faisant des choix judicieux,
qui facilitent la démarche.
A ce propos, j’ai lu le début d’un texte qui parle
de la dépendance et de ceux qui sont attachés à quelque chose d’illusoire, en
méprisant, en insultant même tous ceux qui sont dépendants.
Je cite juste une phrase qui d'ailleurs m'a suffit, « La dépendance s‘exprime
par le besoin régressif de trouver un maître »…
Je ne mets pas le nom de l’auteur
qui devrait réfléchir ou tout simplement ouvrir son cœur avant de balancer des
phrases assassines de ce genre !
Il est évident qu’une personne dépendante souffre avant
toute chose. Non seulement c’est très souvent une grande douleur qui l’amène à
se protéger comme elle le peut d’un trauma mais en plus, étant consciente de
son état, quoiqu’on en pense, elle aura très souvent tendance à amplifier le mal-être, à se dévaloriser,
à culpabiliser, à se sentir comme une m…
Los Angeles, la Lune et Jupiter |
Beaucoup d’humains souffrant du même manque d’amour compensent
celui-ci en cherchant la reconnaissance, la gloire, en faisant tout pour se
valoriser aux yeux du monde pour nourrir leur manque d’estime personnelle. D’autres,
cherchent à compenser ce manque d’amour en utilisant des produits, des objets,
en ayant des relations addictives…
En bref, chacun fait ce qu’il peut pour pallier son manque,
quel qu’il soit.
Juger, critiquer, accuser, blâmer, n’a jamais aidé qui que ce
soit à s’élever, bien au contraire, ce genre d’attitude aurait plutôt tendance
à éveiller la colère, la révolte, le mépris…bref à faire mal, à blesser un
corps émotionnel déjà bien endommagé.
Seul l’amour guérit, seule la compassion permet de retrouver
une juste estime de soi-même. Le comportement paternaliste ne fait que
rabaisser celui qui a déjà du mal à trouver son propre pouvoir et ça fait
partie des rôles de l’ancien monde, un des personnages du fameux triangle
émotionnel. Je ne vais pas amplifier le malaise par la critique du genre « c’est
celui qui le dit qui y est », comme disent justement les enfants, mais je
tenais à exprimer mon point de vue d’autant que je suis en pleine libération d’une
addiction.
Ce qui me permet de me libérer de la dépendance aux cachets, d’une
façon relativement aisé, c’est tout le « travail » réalisé en amont afin
de retrouver l’amour véritable de soi, celui qui est naturel lorsque l’on est
enfant. Je ne parle pas de s’enfler d’orgueil, de bâtir l’estime de soi en
écrasant, en diminuant les autres, je parle de l’amour vrai qui consiste à
accepter ses faiblesses, ses imperfections, son corps physique, sa densité, à
ne pas craindre ses ombres, a les accueillir avec tendresse…
C’est une méthode de guérison révolutionnaire pour l’ensemble
de l’humanité puisque c’est exactement le contraire de ce qui est pratiqué depuis
des siècles. En effet, depuis toujours la seule chose qu’on trouve à faire pour
« aider » quelqu’un qui souffre de dépendance, c’est de le pousser à activer
sa force de volonté, en le culpabilisant, en le rabaissant…
Seuls certains
psychologues ont compris que pour aider véritablement quelqu’un à s’en sortir, la
bienveillance, l’écoute et la compréhension sont indispensables et c’est la
seule attitude qui peut effectivement être efficace. Ils tentent patiemment d’aider
la personne qui souffre, à se libérer de l’auto-critique, du jugement, de la
culpabilité, à cesser de se flageller en lui expliquant que son comportement
est le résultat d’un trauma très souvent vécu dans l’enfance, en donnant un
point de vue objectif sur la situation, une vision neutre…
Keptelenseg.hu |
Par expérience et pour avoir rencontré plusieurs de ces
personnes, c’est en constant l’effet bénéfique de cette façon d’aborder le
problème, que je me suis dit que je pouvais me guérir moi-même en ayant
justement ce comportement à mon égard. Le chemin a été long puisque selon ses
croyances on attire les personnes, les situations qui vont mettre en évidence
le manque d’amour de soi. La seule façon de casser ce cycle infernal c'est l'amour pur, divin, envers soi-même.
Il m’a fallu beaucoup de foi en l’amour, et celle en l‘humain
divin a été déterminante. En effet puisque j’étais convaincue, et je le suis
plus que jamais, d’être avant toute chose, un pur être de lumière et d’amour, j’ai
vite compris que ma liberté, ma délivrance se trouvait là.
J’ai tout fait pour
amplifier ma foi ; croire que je ne suis pas dépendante de mes gênes, c’est
avoir l’espoir de ne pas être enfermé dans la fatalité, la reproduction de
comportements trainés sur des générations.
Ce fût la première prise de conscience
qui a créé un point lumineux dans mon horizon plutôt ténébreux à l’époque.
Ensuite quand j’ai su que le principe christique habitait chaque
être humain, le point lumineux est devenu un petit soleil et je pouvais enfin voir
le chemin qui me permettrait de sortir de l’enfer.
D’un seul coup, des larmes
montent pour la personne que j’étais alors, pour cette foi aveugle, cet amour
de la vie, cet amour pour cette main tendue amoureusement par le Christ. Merci
mon frère pour cet immense amour, pour cette compassion infinie que tu as pour
l’humain, que tu as eu pour moi. Merci pour ton cœur brisé et ouvert, qui te
permet de voir au-delà des masques et ainsi d’éveiller la lumière en chacun. Merci
pour ta lumière qui a su raviver le feu, l’étincelle divine en moi et par ton
immense amour me donner la foi en sa bienveillance, en son intelligence
parfaite, celle qui émane d’un cœur ouvert.
Merci de m’avoir conduit sur le chemin de l’auto-guérison,
de ne pas avoir joué les maitres malgré ton immense sagesse, de m’avoir
accueillie telle que j’étais et de continuer de me guider en t’adaptant à ma
capacité à comprendre, à entendre, sans vouloir à tout prix me sauver, mais en m’aidant
à devenir autonome.
Bien sûr, ce sont des larmes de joie, de gratitude et de
reconnaissance pour ce frère, cet amour divin, tout puissant, pour le divin que
je suis, pour la source père mère et pour mon humanité, pour cet aspect qui
accomplit sa part du chemin qui mène au foyer. Le "travail" le plus
difficile et le plus ingrat dans ce désir d’union, dans ce retour vers la lumière.
Alors respect, chapeau bas,
pour ce corps physique qui a souffert du manque d’amour et de lumière pendant
tant d’années ! Respect pour mon corps mental qui s’est laissé inspirer
par ma présence divine, par mon âme, qui a saisi toute parole venant du cœur,
comme on prend une corde afin de ne pas sombrer dans le précipice, une bouée
juste avant de se noyer.
Merci à toi mon cœur d’avoir accepté d’être bardé de
blessures afin que l’amour et la lumière, puissent y pénétrer et réveiller la
flamme éternelle de l’amour pur, divin. Merci à toi mon corps émotionnel de me
guider, de m’aider à revenir au cœur, de me crier les messages de mon âme, de
te laisser guérir et ainsi être traversé par la source, par l’énergie de vie.
Merci à vous tous, mes cellules, mes organes, mes corps, mes
membres, mes compagnons de route, fidèles, loyaux, qui avaient toujours cru en l’amour,
cherché l‘équilibre et l’harmonie, fait en sorte de trouver les moyens de
survivre et de chercher la vérité de ce que je suis éternellement.
Merci de ne
pas avoir pensé à votre bien-être individuel, d’être resté soudés même quand j’ingérais
des substances toxiques. Merci d’avoir vu en ce geste, le cri du désespoir et d’avoir
digéré, extrait tous les poisons, avec la foi qu’un jour tout ça ne serait
plus. Merci d’avoir gardé la foi en ma personnalité entêtée, brutale et
révoltée.
C’est aussi grâce à ces « défauts » que nous avons pu
maintenir ensemble, la vie et l’amour en nous et entre nous.
Merci mon cœur de déverser l’amour et sa lumière qui me
permettent de voir avec neutralité, de voir que ma vision avait été faussée et
que la séparation fait partie du passé, que c’est une illusion, un mirage oublié.
Alors je dis à tous ceux qui souffrent d’être enfermés dans
un geste compulsif, ne vous critiquez pas, n’en rajoutez pas, ne vous laissez
pas démolir par des mots assassins, chercher en votre cœur l’amour qui s’y loge
de toute éternité et qui n’attends qu’une chose, c’est que vous l’acceptiez.
Votre cœur est vivant et tant que vous êtes ici, incarnés
dans la chair, pèlerin sur la terre, c’est qu’il y a de l’espoir, c’est que
votre lumière et votre amour sont en dedans. Il vous suffit d’y croire, de
croire en vous.
Il vous suffit d’aimer Tout ce que vous êtes. De voir en vos
faiblesses le potentiel d’aimer et en les entourant de l’amour et de la lumière
de votre conscience éternelle, de les voir pour ce qu’elles sont, une porte qui
donne sur votre éternité, une clef qui peut ouvrir votre cœur.
Croyez en vous,
aimez tout autant l’humain que le divin que vous êtes en vérité, honorez la vie qui coule
dans vos veines.
Non en vous obligeant à changer mais simplement en commençant
par ne plus vous juger, vous critiquer, vous en vouloir.
Pardonnez-vous d’en
être arrivé à croire que vous n’étiez rien, que vous n’étiez pas dignes d'être aimé.
Vous êtes enfants de la source, création
chérie de l’amour et de la lumière, vous êtes cette lumière et cet amour.
Quoique vos
yeux, votre tête puissent croire, votre cœur sait la vérité.
Écoutez le, là est
votre sagesse, là sont les solutions à tous les problèmes, les réponses à
toutes les questions, là est votre pouvoir.
Ne vous jugez pas de continuer de chercher en dehors de
vous, osez croire en l’auto-guérison, oser vous donner à vous-mêmes l’amour qui
vous manque tant, osez guérir vos blessures par la tendresse envers vos aspects
vulnérables.
C’est en ayant de l’amour pour l’enfant intérieur qui vit encore
en vous, que vous trouverez à nouveau la joie de vivre.
Il détient les secrets
de votre âme, porte les rêves enfouis.
L’autre vous renvoie le reflet de votre
manque d’amour et vous verrez qu’en ayant plus de douceur pour vous-mêmes, le
monde vous chérira de la même façon.
Votre faiblesse est un trésor de compassion que vous pouvez
laisser couler en vous-mêmes pour votre guérison.
L’amour véritable de soi est
la clef, le pouvoir, le remède et l’accueil de la présence divine.
"HOME" Cliquez sur le mot pour voir le film.
Et surtout si vous avez tendance à culpabiliser, ne le regardez pas, ou seulement les 23 premières minutes. Les images de la planète telle qu'elle est, lorsque l'avidité n'est pas présente et l'explication de la façon dont tout est interelié, interdépendant, est très instructif et permet de comprendre aussi la notion d'humanité Une.
J'ai dû accueillir les émotions liées à, la culpabilité, qui me taraudait depuis mon réveil.
Une connexion à la Terre Mère, pour la remercier de me porter, de me nourrir, aux gens de l'Intra-terre pour leur exprimer ma gratitude pour leur travail "souterrain", m'a ramené dans le cœur et inspiré ce texte qui comme par "hasard", parle de la culpabilité! Merci Jeshua, Christ intérieur de me montrer l'envers du décor, un point de vue à partir du cœur et ainsi retrouver l'amour de soi, vital, surtout en ce moment de fragilité extrême. Je développerais d'ailleurs la connexion avec les dimensions christiques, dans le prochain texte.
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter
l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la
source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces deux lignes. Merci