vendredi 12 juin 2020

« Question de choix et de positionnement »




9 06 La grosse vague psycho-émotionnelle intérieure qui m’a encore bien ballotée la semaine dernière semble s’être calmée. Et ça n’est pas le fruit du hasard mais plutôt une succession de choix, de positionnements internes.
Déjà au niveau des pensées récurrentes de la victime impuissante, qui se sent de plus en plus mal alors qu’elle lutte contre ces pensées perçues comme des automatismes, amène à dire « stop ». 
Stop à ce flot de pensées en posant des questions au mental/inconscient. Sans attendre de réponses nécessairement mais déjà c’est une façon de prendre du recul, de se positionner en dehors de ce flux incessant. 

Il s’ensuit un dialogue intérieur qui montre clairement l’aspect multiple de soi et l’effet du mouvement, de l’ouverture. Un dialogue entre le mental et la conscience neutre. 

Dans tout conflit, qu’il soit en soi ou entre deux personnes, c’est toujours le fait de réussir d’accepter de se parler honnêtement, dans le respect et dans le clame qui permet d’exposer ces arguments et de changer la situation. Il peut être nécessaire qu’il y ait un médiateur afin que ça se passe dans le respect et quand il s’agit de personnes qui ne parlent pas la même langue, il faudra un interprète. C’est ce qui se vit aussi en soi.

Le mental est l’interprète à la fois des pensées inconscientes et de la volonté consciente, de la sagesse et de l’enfant en soi, ou des émotions, des questionnements et des incompréhensions. Mais comme on s’identifie à cet aspect pensant de soi et comme on ne distingue pas qui dit quoi, ça peut être très perturbant. Et encore plus puisque les émotions et les pensées sont associées ce qui fait que lorsqu’on est submergé ou quand le malaise est intense, ça devient encore plus confus.