Tandis
que j’étais au jardin, je me disais que les insectes parasites sont vraiment
chiants et que je ne savais pas trop comment m’en débarrasser, il m’est venu
l’idée que tout comme les forces de l’ombre, au niveau du monde, ils ont leur
place même si je ne sais pas « à quoi ils servent ». Puis j’ai pensé
aux prédateurs, à la période où en Australie, ils avaient éliminé les renards
et s’étaient retrouvés envahis de lapin qui bouffait les récoltes. Les asticots
aussi ont leur utilité. Tout me ramène à la nécessité de trouver l’équilibre
plutôt que de vouloir éliminer quelque chose. L’humanité passe son temps à
vouloir se faciliter la vie en éliminant ce qui la dérange mais au bout du
compte, on se retrouve sur une planète au bord de l’asphyxie ! Les forêts
dévastées, les océans pollués, le climat perturbé, la nature qui ne peut plus
être autonome dans certains endroits tant elle a été pervertie...On voit tous
les jours l’échec de la volonté de contrôler la nature. Heureusement, de plus en
plus de gens font confiance en la générosité et l’intelligence de la terre mère
et utilisent de moins en moins de produits nocifs. Depuis trois ans que j’ai le
jardin, à chaque fois que le voisin me proposait de mettre de l’engrais ou des
produits qui tuent les parasites ou les maladies, je lui disais que la nature a
toujours su fonctionner de façon autonome et que je préférais la laisser
retrouver ses capacités naturelles quitte à avoir une production plus faible.
Je lui ai beaucoup parlé d’amour au début, que je faisais les choses en étant
convaincue que la terre a une conscience, une intelligence, une âme et qu’avec
du respect, en me servant de mes mains et de mon cœur, elle me donnerait ce
dont j’ai besoin.
Ce titre un peu provocateur a été choisi intuitivement pour montrer que tout le monde est issu de cette conscience Une et par conséquent que chacun est potentiellement capable de devenir autonome et co-créateur conscient de sa vie. Tout est question de perspective…
lundi 24 juin 2013
Le fond et la forme
Depuis
que je regarde les vidéos d’Isabelle Padovani, des questions ou plutôt des
raisonnements viennent en surface ou à l’avant plan comme elle le nomme. Je n’ai
pas encore visionné celle dont le titre est « anges, guides... »
Je me dis, ce matin, que j’ai certainement peur de me trouver dans le vide, de
constater qu’il n’y a rien en tant que la conscience mais surtout que les
anges, les guides...ne sont que des projections de l’ego spirituel qui a besoin
de représentation, d’objectiver même. Ce qui me rassure c’est que
je considère « Dieu », comme la source père mère de toute vie. Non plus
comme un personnage androgyne mais comme l’énergie bouillonnante de la vie, qui
est TOUT. J’essaie donc de rendre cohérent ce principe avec ma foi en d’autres
manifestations de cette conscience. Il semble logique que nous ne soyons pas
seuls dans l’univers et que les différentes dimensions existent bel et bien
mais plus ça va et plus il m’apparaît presque évident que ma peur du vide m’empêche
de voir le côté illusoire de la forme, au-delà de la dimension de l’incarnation.
Comme si l’idée que les entités invisibles n’étaient que des projections de l’ego,
suscitait des peurs inconscientes. Peut-être aussi que le fait d’avoir fait une
sortie de corps en prenant des acides, quand j’avais 20 ans, a faussé ma
vision de choses. En effet, je n’ai pas ressenti l’amour de la source dans
cette expérience mais bien plus le côté éphémère et irréel de la chair, de l’aspect
matériel des choses, de ce que mes sens traduisaient habituellement. Peut-être
qu’à l’époque, comme j’avais une vision très forte de la notion de bien et de
mal, de punition et de récompense, inconsciemment, je rêvais d’un Dieu qui
punissait les méchants et récompensait les « gentils », ce qui expliquerait le malaise créé par cette sensation de rien, de vide. Quand je suis
rentrée dans l‘église, le sentiment de trouver enfin, à travers ma foi en Jésus
Christ « sauveur », un justicier aimant qui me prenait sous son aile,
m’avait tellement réconfortée que je m’y suis accrochée pendant dix ans, comme
à une bouée de sauvetage, une figure qui palliait cette peur du vide, du rien. Heureusement
qu’en même temps, un fort sentiment de liberté et de désir puissant d’autonomie,
m’invitait à me libérer de toute attache, progressivement.
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