Depuis
que je regarde les vidéos d’Isabelle Padovani, des questions ou plutôt des
raisonnements viennent en surface ou à l’avant plan comme elle le nomme. Je n’ai
pas encore visionné celle dont le titre est « anges, guides... »
Je me dis, ce matin, que j’ai certainement peur de me trouver dans le vide, de
constater qu’il n’y a rien en tant que la conscience mais surtout que les
anges, les guides...ne sont que des projections de l’ego spirituel qui a besoin
de représentation, d’objectiver même. Ce qui me rassure c’est que
je considère « Dieu », comme la source père mère de toute vie. Non plus
comme un personnage androgyne mais comme l’énergie bouillonnante de la vie, qui
est TOUT. J’essaie donc de rendre cohérent ce principe avec ma foi en d’autres
manifestations de cette conscience. Il semble logique que nous ne soyons pas
seuls dans l’univers et que les différentes dimensions existent bel et bien
mais plus ça va et plus il m’apparaît presque évident que ma peur du vide m’empêche
de voir le côté illusoire de la forme, au-delà de la dimension de l’incarnation.
Comme si l’idée que les entités invisibles n’étaient que des projections de l’ego,
suscitait des peurs inconscientes. Peut-être aussi que le fait d’avoir fait une
sortie de corps en prenant des acides, quand j’avais 20 ans, a faussé ma
vision de choses. En effet, je n’ai pas ressenti l’amour de la source dans
cette expérience mais bien plus le côté éphémère et irréel de la chair, de l’aspect
matériel des choses, de ce que mes sens traduisaient habituellement. Peut-être
qu’à l’époque, comme j’avais une vision très forte de la notion de bien et de
mal, de punition et de récompense, inconsciemment, je rêvais d’un Dieu qui
punissait les méchants et récompensait les « gentils », ce qui expliquerait le malaise créé par cette sensation de rien, de vide. Quand je suis
rentrée dans l‘église, le sentiment de trouver enfin, à travers ma foi en Jésus
Christ « sauveur », un justicier aimant qui me prenait sous son aile,
m’avait tellement réconfortée que je m’y suis accrochée pendant dix ans, comme
à une bouée de sauvetage, une figure qui palliait cette peur du vide, du rien. Heureusement
qu’en même temps, un fort sentiment de liberté et de désir puissant d’autonomie,
m’invitait à me libérer de toute attache, progressivement.
"The sacred of geometry" |
Ce que j’ai ressenti
l’année dernière, à l’écoute d’un message d’une des entités du site "autres dimensions",
a suscité une peur de disparaître et réveillé à nouveau ce sentiment d’infinité.
Je sens que peu à peu, quelque chose en moi se prépare à accepter l’idée que la
conscience soit le Tout et en même temps un vide ou plutôt, quelque chose de totalement
impersonnel, sans forme. Que la présence divine soit sans forme. En tant qu’être
incarné, nous sommes si identifié à notre aspect physique que nous vivons au
travers de l’instinct de survie, conditionnés par la peur de la mort. Ce
défaire de ses peurs et lâcher prise permet de se désidentifier de la forme, de
la matérialité non pour s’en écarter, la renier, mais au contraire pour l’aimer
de façon inconditionnel et réaliser sa vie, ses rêves sans s’y attacher, sans
se sur identifier à la forme, l’éphémère. Je sens que peu à peu tout se mets en
place et que mon ego spirituel lâche ses certitudes et ses exigences. Savoir
que nous sommes la conscience infinie et éternelle, permet de relativiser
totalement sa vie tout comme le fait le savoir que nous créons celle-ci selon
nos pensées. Il est vrai qu’au début, quand nous comprenons que nous sommes énergétiques
et que notre fréquence vibratoire attire les événements qui sont en résonance,
on a tendance à vouloir contrôler ses pensées, à les diriger de façon à ne plus
sentir la douleur. Mais le hic, c’est que ça nous colle encore plus de
pression, on s’enfonce encore plus dans la dualité. On juge tout ce que l’on
fait, on interprète les choses à travers non plus le bien et le mal d’une façon
radicale, mais à travers ce qui est spirituel et ce qui ne l’est pas. Ce qui
reviens exactement au même. On passe de l’identification au mental ego, à l’identification
à l’ego spirituel, cet aspect de nous qui est très exigent, qui va nous dicter
notre conduite selon des critères dignes de moines austères, ascètes, ou encore
selon l’idéal des chevaliers, des guerriers de lumière. Mais, nous ne sommes
pas tour à tour, notre mental ou même notre mental supérieur, nous sommes un
ensemble de voix qui s’expriment l’une après l’autre et parfois en même temps.
Nous ne pouvons les faire taire, ce serait renier une part de nous-mêmes et le
sens même de l’incarnation. Nous sommes ici pour expérimenter la vie au travers
d’un corps apprendre à aimer sans conditions comme le fait la source, apprendre
à intégrer la notion de liberté, d'infini, d’égalité, de fraternité, comprendre le sens de
la vie. C’est la conscience Une, infinie et éternelle qui se goûte à travers
nos expériences, nos émotions, nos pensées, à travers tout ce que nous pouvons
exprimer, expérimenter.
"Birds" Facebook |
Mais nous ne sommes pas des marionnettes, nous sommes
cette conscience. Le fond de notre être est cette conscience, cette source père
mère, ce flot continu de vie. Notre forme est éphémère et le truc, c’est de
faire cohabiter toutes les expressions de la forme, d’accepter que le fond, ce
que nous sommes en vérité, harmonise l’ensemble de notre personnalité. La seule
« posture » qui permette cette alchimie, c’est l’amour
inconditionnel, le fait de lâcher définitivement la notion de bien et de mal et
de cesser de vouloir changer le décor. Quand nous acceptons ce qui est, la
conscience éternelle que nous sommes, va cocréer notre vie dans la chair. Quand
nous nous abandonnons à cette source en cessant de commenter tout ce qui nous
arrive, au-dedans comme au dehors, la confiance en cet aspect de nous s’installe
et on peut la laisser guider nos pas dans l’amour de toute vie.
L’ego spirituel,
en tout cas le mien, résiste encore à l’idée de s’abandonner mais peu à peu la
peur d’être une marionnette se dissipe. Comme je suis de plus en plus
convaincue d’être la source, et que celle-ci est informe, je n’ai pas de raison
de croire être manipulée. Là où je suis manipulée, c’est quand je m’identifie à
une pensée, une émotion, une vibration. C’est alors la force de la peur où de l’amour
qui va motiver mes gestes.
Mon "discours"
n’est pas très clair mais en même temps, je ne me suis pas collé l’étiquette d’enseignante
ce qui me laisse le loisir d’exprimer ce que je ressens de façon authentique, sans chercher à tout prix à convaincre.
J’en
profite pour redire que tout ce que j’écris est Ma vérité. Puisque je considère
que chacun a sa vérité, au niveau de la forme, du vécu, de ce qu’il est en tant
que personne et qu’il y a La
Vérité au niveau de la conscience. Celle-ci est universelle,
infinie et éternelle. Selon ce que je crois, c’est la conscience, le mouvement
de la vie qui s’exprime au travers d’une multitude de formes, de dimensions,
qui est TOUT et rien en même temps.
Aujourd’hui
mon intention, c’est l’amour inconditionnel de tout ce que je suis, l’accueil
de tout ce qui vibre en moi, dans la confiance, la légèreté, la joie et le
plaisir de vivre, d’être tout simplement. Je ne sais pas comment je vais l’exprimer
dans la forme, je suis mon instinct, mon cœur, les pulsions de vie qui m’animent.
Je
voulais mettre des vidéos d’Isabelle Padovani mais comme je ne me suis pas proposée
de publier ici, l’expérience de quelqu’un d’autre que moi-même, je veux goûter,
comprendre par ma propre expérience, ce que je suis en totalité. Même si je mets des
messages d’êtres de Lumière, de gens connus ou anonymes qui témoignent de leur
propre expérience ou enseignent ce qu’ils ont compris, ça reste des outils, des
méthodes d’approche, des pistes de réflexion, pour que chacun puisse vivre sa propre
expérimentation du divin intérieur. Puisque c’est ce qui m’a amené à trouver la
guérison, à changer mon point de vue, par résonance, par écho, par les prises
de conscience successives qui ont été faites à partir de mon centre, dans le
but d’être autonome à tous les niveaux, je le partage ici, dans cet objectif,
celui que chacun trouve sa souveraineté.
J’ai eu
la prétention, dès que j’ai senti qu’effectivement je n’étais pas simplement un
humain mais aussi un être divin, de vouloir l’expérimenter en partant du
principe que tout est en moi et que par ce fait, je peux accéder à toute les
connaissances qui rendent libre et affranchi, autonome en toute chose. Par
cette même foi, je peux donc me délivrer de toute fausse croyance, guérir de
toute maladie, créer tout ce que je veux, à partir de ma présence divine, associée
à ma personnalité humaine. L’intérêt de cette « découverte » n’est
pas de se fondre dans le tout mais de pouvoir changer sa perspective, envisager
ce que je suis au niveau humain, à partir de la dimension divine de qui je
suis. Bien que je croie en la loi d’attraction et à mon « pouvoir »
créateur, il est plus question d’accepter ce qui est afin de laisser ce qui en
moi est le plus amoureux et lumineux, diriger ma vie. Il est vrai que j’ai eu
un moment de flottement à me dire mais à quoi bon faire si le "but" n’est pas
de contrôler mais d’accepter. Il est plus question d’être, sans pression, sans
but, dans la confiance de la vie, dans la joie, d'apprendre à s’abandonner à la source
intérieure qui est amour inconditionnel. Mais comme la volonté de cette source,
est simplement le mouvement de la vie, et comme le bien-être dépend de la capacité à
s’abandonner au flot de celle-ci, il me suffit d’être ce que je suis, sans
limitation, sans restriction et sans jugement. Ce qui ne veut pas dire de lâcher
toute ambition ou désir mais de rendre l’ensemble de tout ce qui me constitue,
cohérent, harmonieux, par l’acceptation de ce qui me traverse.
Dès que j’accepte,
je me situe dans un espace de paix d’où je peux envisager de satisfaire l’ensemble
de ce qui se manifeste en moi, sous la direction de l’amour. Trouver l’équilibre
qui va me permettre de satisfaire chacune des facettes de mon être. Non plus
dans la lutte, dans le conflit où c’est celui qui crie le plus fort qui l’emporte
mais dans l’écoute des besoins de chacun et l’harmonisation de ceux-ci. Quand
je m’accorde cette écoute, cette compassion, cette acceptation de tous mes
aspects, ceux-ci se pacifient et peuvent entendre mes suggestions, celle que je
fais à partir de l’espace où je suis en paix, en amour.
Bon,
jardin ? Commençons par une petite réunion de ces aspects pour déterminer
les actes à poser.