dimanche 23 juin 2013

La voie du juste milieu, le détachement...




C’est la première fois depuis la création de ce blog, que je n’écris pas dès le matin. Je commence à me libérer des attachements d’une façon assez naturelle. Il m’arrive encore de douter de l’intérêt de tout ce déballage, mais mon cœur me pousse à continuer. Non pas que je me sente obligée de le faire mais plus par envie de partager la joie que procure la connaissance de soi. Je ne suis plus non plus motivée par le besoin de guérir des souffrances et derrière ça, le sentiment de pouvoir changer le monde et même si une part de moi se sent inspiré à témoigner, je ne me colle plus de pression. Je le fais par passion, par amour pour la vie et pour ce qui l’anime.

J’ai commencé la journée au jardin, en prenant des photos puis j’ai fait un beau bouquet de fleurs auxquelles j’ai ajouté des fleurs sauvages et des céréales. Je me suis remplie de beauté avant de désherber, repiquer et bêcher. le jardin est une thérapie, une contemplation et une méditation active avant d'être un garde manger. Même si j'apprécie de pouvoir me nourrir sainement, j'y vois avant tout un moyen de revenir à la vérité, la simplicité de la vie, la cocréation, la participation au mouvement de la vie, tant intérieur qu'extérieur. Ce jardin est un reflet de ma personnalité et une façon de la manifester au monde, à ceux qui m'entourent. D'année en année, ma façon de faire évolue en même temps que ma vision de moi-même et de la vie. Au début, je désherbais partout, je voulais que les gens voient que j'étais quelqu'un de sérieux, de volontaire...Petit à petit, je laisse des coins sauvages qui donnent un aspect authentique à ce petit bout de terre.


Le voisin était aussi là. C’est hallucinant comment le fait de faire la paix en soi peut changer totalement les relations à l’autre. On se parle comme des frères et sœurs, sans esprit de compétition, en plaisantant facilement, sans arrière pensées. On troc des fruits et légumes, des plans, ça devient de plus en plus détendu.
Le voisin d’en haut a fait beaucoup de bruit pendant que je lisais, allongée sur mon lit mais malgré tout, j’étais totalement plongée dans ma lecture. Je suis arrivée au dernier chapitre du livre « Les messages de Marie et de Jeshua » de Paméla Kribbe et bien que j’aie déjà lu tout ce qu’il contient, sur le site, j’ai pu constater combien ma façon de comprendre avait changé. Concernant la mort, par exemple, je suis passée de la peur, à l’envie de retourner dans l’astral puis au désir de vivre encore sur cette terre. Maintenant, je suis tentée par le fait de connaître le détachement de toutes choses. Tant que je voulais quitter ce monde où que je ne m’y sentais pas bienvenue, à ma place, je cherchais à m’accrocher à quelque chose, une raison valable d’être ici. J’ai réappris à me nourrir, à appeler la joie, à donner du sens à cette vie, à comprendre ce qui me constitue, pour finalement me rendre compte que tant que je voyais les choses en les séparant; le bien d’un côté et le mal de l’autre, je restais prisonnière de la dualité, tantôt d’un côté, tantôt de l’autre, tantôt dans la peine, tantôt dans la joie. Mon désir de neutralité, d’harmonie se concrétise à mesure que j’accepte tout ce que je suis et tout ce qui est. Je craignais un peu l’ennui, de perdre de l’intérêt pour cette vie mais en fait, je vois les choses avec plus de recul et suis donc mieux en mesure d’aborder la vie, de choisir ce que je veux vivre et exprimer. 


Je peux confirmer la puissance des énergies reçues ces derniers temps par les symptômes physiques ressentis. La fatigue, les palpitations, les douleurs à la tête vont et viennent sans que j’aie le temps d’y prêter attention. Le fait de parler aux différents aspects de qui je suis, de les écouter et d’arriver à être en empathie avec chacun d’eux, me plonge dans un état de tendresse et de paix où même les bruits de déménagement du voisin, qui continuent au moment où j’écris, n’ont aucun effet sur moi.    
La fraîcheur extérieure me va tout à fait et donne du repos à mon corps physique.
Quand j’ai commencé à m’intéresser à l’ascension, j’avais une vision des choses très dualiste et paradisiaque. Mes espérances étaient à la mesure de mes souffrances, je pensais que je devais « mériter » les bénédictions du ciel par un comportement spécial, en étant gentille, aimable, que je devais contrôler mes émotions négatives et laisser seulement celle qui me semblaient nobles, s’extérioriser. Puis peu à peu, j’ai compris qu’en accueillant tout ce qui était en moi, je pacifiais ces aspects « négatifs ». Qu’en leur donnant le droit à la parole, je finissais par être en paix et cet état d’esprit m’amène à voir les choses à partir d’un point de neutralité.
Les moments de paix intérieure sont de plus en plus fréquents et l’attente n’a plus sa place. Ce n’est pas que je n’ai plus d’ambition, de désir, c’est juste que je ne m’y accroche pas. Je fais les choses comme elles viennent. J’ai confiance en l’avenir.

Je ne suis pas très inspirée à écrire aujourd’hui! Voici quelques vidéos d’animation que je redécouvre en même temps que vous.
Voici le lien pour ceux qui lisent ce message depuis leur boîte mail puisque le texte est coupé juste avant les vidéos. Enfin, c'est comme ça que je les reçois.

 “Blackface”6mn55
Il n'y a pas de version sous-titrée mais l'image parle d'elle-même 



“Alma” de Rodrigo Blaas
 5mn30




“Kichua”

 Photos de ma collec' que vous pouvez utilise en citant la source: http://lydiouze.blogspot.fr