lundi 29 mai 2017

« L’amour, vibration de paix et d'unité »





26 05 Les choses évoluent rapidement lorsqu’on choisit de s’ouvrir et d’observer sans juger tout ce qui émerge dans ce désir de transparence. Cela se produit lorsqu’on comprend que la vision du mental est très limitée et quand ce constat n’est pas perçu comme une perte, une souffrance ou une limitation, un enfermement. Du moins quand on laisse ses pensées émotions s’exprimer et qu’en les offrant à la source, elles s’harmonisent et se transforment, offrant une vision élargie des faits ou simplement plus objective. Ce qui en soit est déjà une ouverture de conscience puisque notre vision est voilée par toutes sortes de croyances, de conditionnements, de préjugés.

Cette vision est d’abord une impression, la sensation d’épanouissement, de plénitude qui résulte du lâcher prise. C’est une sensation subtile, infime mais qui laisse confiant et c’est tout ce qui compte pour pouvoir persévérer dans le lâcher prise. Le terme est un peu contradictoire et faux parce qu’il n’y a aucun effort intellectuel à faire d’autre que de maintenir ce choix d’ouverture, d’abandon des anciennes références et donc des stratégies de résistance et de lutte.
Peu à peu on devient plus transparent, honnête envers soi, son âme, ses corps et une douce intimité s’installe à l’intérieur donnant confiance en la vie, en soi, alors même qu’on ne voit pas encore clairement où tout ça nous mène. 
D’ailleurs ça ne nous mène nulle part dans le sens de progression mais plutôt cela nous ancre dans la vibration source de l’amour et de la conscience éclairée. 
L’amour de soi, en soi, devient le point de référence qui guide nos choix, nos actes. 

Ceci dit, cela peut demander de dire ‘non’, de s’isoler, il ne s’agit pas de dire "amen" aux autres, de faire semblant d’aimer, d’être en paix, en joie. Cela, l’humain l’a fait pendant des siècles sous la contrainte, par devoir, par conditionnement et par peur de l’enfer, enfin de la mort et de la punition.