lundi 16 octobre 2017

« Dissocier responsabilité et culpabilité » & vidéo Idriss Aberkane « L’échec est un diplôme »





11 10 "Le nettoyage intérieur" amène naturellement et spontanément à nettoyer l’extérieur et comme j’agis selon cet élan, cette vibration légère, de joie, de désir, mes journées sont remplies d’activités diverses et variées qui ont en commun cette vibration ou ces fréquences. Ce nettoyage autant intérieur qu’extérieur est le reflet de ce désir croissant de dépouillement. Faire de la place, lâcher les croyances, les conditionnements, les rôles, les masques et les superstitions, est un chantier permanent. 

Un chantier où on redécouvre aussi des choses qu’on avait oubliées, mises de côté, qu’on percevait comme inutiles mais qui finalement reviennent au moment opportun. On accumule tant de choses qu’on finit par ne plus savoir ce qu’on a. Dans la peur du manque, on entasse, on garde des trucs inutiles juste au cas où. 
On peut mesurer notre degré d’attachement selon la facilité avec laquelle on peut jeter des objets obsolètes, mais aussi lâcher des croyances limitantes, restrictives. 

Je relisais des textes publiés en 2013 puisque je mets à jour les photos et ce recul met en évidence les nombreuses libérations ou le détachement face à certaines croyances. 
Déjà, le ton n’est plus aussi provocateur et ça c’est la conséquence d’une meilleure estime de soi, de la paix intérieure bien ancrée. 
Quand on s’identifie au rôle de la victime, on a tendance à accuser, à juger les autres très facilement, on veut défendre des causes justes, sauver le monde, dénoncer les manipulations des puissants et éveiller les masses. On se croit en mission, appelé à exprimer nos vérités afin que les autres deviennent plus matures et responsables, que le monde vive en paix.  
Tous ces stratagèmes visent à rehausser l’estime de soi et surtout à ignorer ses propres souffrances, carences et faiblesses.