16 04 Ce matin, réveillée par la sensation de toucher quelque chose d’humide au dessus de ma tête, j'ai été obligée de me lever malgré qu'il faisait encore nuit.
Ce n’est pas la première fois que le chat se
lâche sur mon lit mais au bout de trois fois, en l'espace de six mois, ma
réaction a considérablement évoluée.
La
première fois, je me suis sentie trahie, dégoûtée, en colère et je l’aurais
explosé tellement ça m’a vexée. Je lui disais des trucs du style « je ne
suis pas ta chose, tu n’as pas à marquer ton territoire »…la vision
animale ou terrestre, matérielle de la situation qui déjà était un message en
soi puisque cette phrase est l’expression des croyances depuis l’enfance où je
me percevais comme un objet puisque les autres me traitaient de cette
façon.
Je
dis vexée et parle de trahison parce que je constate les différentes formes de
soutien qu’il m’apporte tant au niveau affectif qu’énergétique mais aussi en
tant que miroir vibratoire. Et dans cette perspective qui tient compte de
l’aspect invisible, énergétique, la notion de trahison prend aussi sa place
mais elle est encore perçue par l'angle de la dualité, des croyances
inconscientes enfin qui deviennent de plus en plus visibles.
Là
aussi, il y aurait beaucoup à dire au sujet de la reconnaissance des blessures
en soi, du fait que ça peut nous maintenir dans le mental, le flicage de notre
comportement et de celui des autres...l'étiquette est toujours réductrice
La
deuxième fois que c’est arrivé, j’étais moins en colère et j’ai essayé de
comprendre mais sans trop me prendre la tête puisque je constate que la
compréhension/vision élargie vient après l'expression des émotions et leur
équilibre naturel.
Quelques
idées venaient en lien avec l’énergie, avec l’envie d’aller aux toilettes et la
sensation que je m’étais tellement retenue que sa réaction était davantage
comme un cri d’alarme, une façon de me réveiller en urgence. Puis l’idée qu’il
m’avait peut-être évité un avc ou quelque chose de ce genre est aussi venue
d’un coup. Non pas comme un "euréka" mais plutôt comme une
possibilité. Je fais des apnées du sommeil et j’ai eu des problèmes de
circulation sanguine donc c'est probable.
Comme
je ne tiens plus trop compte des interprétations puisque j’aie une perspective
encore limitée des facteurs déterminant l’état de santé, je me contente
d'observer et de noter les idées qui me semblent pertinentes. Limitée par le
fait déjà que les énergies soient invisibles donc ça rend l'interprétation aléatoire mais perceptibles quand même par leur effets
sur le corps physique.
Puis
c’est clair que selon le positionnement intérieur, la vision peut changer
diamétralement alors autant juste observer sans tirer des conclusions hâtives
d’autant plus que ce qui ressort surtout de ces deux expériences c’est qu’elles
ont fait émerger spontanément des modes de pensée de victime et les émotions
associées. Et apparemment cette blessure de trahison est mise en évidence.
Il
s’agit là de la projection du mal-être interne et des croyances qui nourrissent
le rôle de victime.