Lorsqu’on parle de masques, de mémoires karmiques,
de blessures, on a tendance à se compliquer la vie et à se projeter dans le temps,
à imaginer des vies antérieures, lointaines, extérieures, qui seraient la cause de tout notre mal-être.
En allant au plus simple et en observant simplement
si on peut dire, la constitution de l’humain, on peut constater que nous sommes essentiellement
composés d’énergies et que celles-ci nous relient en permanence aux autres, dans l’espace et
dans le temps, par les phénomènes d’attraction/répulsion et par notre ADN.
Au-delà et à travers nos préférences, nos choix conscients, nos réflexes inconscients,
nos gènes, nous sommes connectés à nos ancêtres, à leur vécu et avec une forte intensité
lorsqu’il s’agit de traumas. Nous portons une trace de toute l'humanité, qui de génération en génération nous transmet un bagage héréditaire spécifique et varié.
La science reconnait maintenant cela, elle constate
qu’on porte en nos gènes la mémoire du vécu de nos ancêtres et que cela
influe sur notre comportement de façon inconsciente. Mais nous savons aussi que nous ne sommes pas soumis à nos gènes et que rien n'est figé comme en témoigne la conférence du Dr Luc Bodin, sur le thème de l'épigénétique.
En toute logique, nos
préférences, nos dons et nos talents trouvent aussi leur origine en ce
patrimoine génétique. En
plus, nous partageons plus de 90% de nos gènes avec notre environnement, avec
les règnes qui peuplent la terre…