mercredi 7 octobre 2015

« Se voir agir sans se juger, élève la fréquence qui permet de passer à l’action » & Comédie





6 octobre 
La journée d’hier a encore été en dents de scie tout comme lundi ! Pendant le week-end, j’ai eu l’occasion à plusieurs reprises de réconforter, d’aider. Ce n’est pas exceptionnel puisque je suis plutôt empathique en général mais cette fois-ci, j’ai doucement glissé dans l’orgueil. 
L'envie de devenir autonome financièrement et le fait de savoir que mon âme me pousse en ce sens depuis toujours est difficile à concilier parce que je ne veux pas le faire selon l'ancien modèle; par des stratégies marketing, les stratégies de l'ego... et il me faut donc lâcher le rôle de sauveur, innover, enfin faire confiance à la vie, au divin, à tout ce que je suis, pour y parvenir...
Je me suis identifiée au rôle du sauveur sans m’en rendre compte. Puis, quelques détails apparemment insignifiants m’ont révélé ce comportement. Notamment le fait que mon ton change dans l’écriture, en effet quand je commence à jouer les ‘maitresses d’école’, c’est que je suis en plein dedans, identifiée à celle qui sait…alors que je donne ma vision des choses, partage mon expérience, ma vérité. D’un autre côté je suis convaincue de la valeur de mon intuition et de l’interprétation des faits, c’est donc difficile de parler au conditionnel. Encore une question de juste milieu, de centrage.

Toujours est-il que j’ai dégringolé dans l’auto-critique, l’auto-accusation, je m’en suis pris à l’ego, puis aux circonstances extérieures qui ont été chaotiques en fin de semaine selon les infos que je ne regarde jamais habituellement. Sans parler du temps qui passe de l’ensoleillement à la pluie, et inversement, sans raisons naturelles. D’ailleurs, hier il y a eu des orages, et la nuit d’avant, il faisait plus de 20° à 23h…

« Ouvrir les vannes » Gregory Genty





Ouvrir les vannes, lâcher le trop plein. 
Sortir la douleur que les mots ne peuvent plus exprimer. 
Quand le corps parle à la place des mots et que l’angoisse, le doute, la tristesse prend le dessus sur notre volonté ou notre force intérieure.

Que ça fait du bien de laisser aller notre tristesse, de laisser notre corps parler à notre place sans rien attendre, juste laisser aller le trop plein et s’alléger d’un ras le bol général. Mais pourquoi se cacher ? Pourquoi se retenir de laisser aller le mal-être ? Je me le demande…….

Les larmes sont un des langages du corps qui apparait quand notre tête désire encore tenir le coup. Le corps s’exprime avec ses propres moyens sans attendre que nous lui donnions l’autorisation de réagir à ce que nous vivons. 

Il se rappelle à notre bon souvenir avec les moyens qu’il possède et donc, il décide d’ouvrir les vannes comme un avertissement à une réaction qui pourrait être plus virulente si nous laissions les causes de notre mal-être grandir.