mardi 6 août 2013

L’extraordinaire est en fait l’incarnation





Le réveil tardif a un peu bouleversé le cours de la matinée. Habituellement, je me lève vers cinq heures et ainsi, je profite de la fraîcheur matinale, du silence ambiant, pour écrire, me connecter consciemment à mon âme, à la terre, au ciel...
Ce matin, à 7h30 seulement, je sortais avec peine de mon lit. 

Depuis hier, je me dis que c’est dingue d’avoir une telle foi et un quotidien aussi banal. 
Ce n’est pas rien d’être convaincu de ses origines divines, de savoir qu’on créé sa vie selon sa foi, ses pensées et que la résonance est la règle. En même temps, croire être humain divin rends totalement responsable de soi, de ses choix, de sa vie. Il est beaucoup plus facile de déifier l’extérieur, de rendre l’autre responsable de son malheur que de croire qu’on en est le créateur. 

Se réveiller n’est pas de tout repos, il est justement question de ne plus dormir, de ne plus se laisser bercer par nos propres illusions, nos jeux de rôle, nos masques. 
Si le quotidien est banal malgré ma grandeur, c’est parce que je ne suis pas encore tout à fait maître de mes pensées. 
Celles-ci sont encore trop parasitées par des fausses croyances.