Ce
matin, la grisaille de ces derniers jours et surtout les remous émotionnels, ont
affecté un peu mon humeur alors je me suis centrée, connecté au soleil
intérieur, ancrée à la terre mère avec plus de profondeur, de présence et d’intention
d’être là, de ne pas fuir la réalité de mes ombres enfouies.
Une première chose
positive dont je suis certaine maintenant, c’est que ce qui se présente,
remonte à la surface, est en train de se libérer.
Le truc, c’est de ne pas s’y
accrocher en se rappelant justement que si ça sort, c’est libéré. Inutile de
chercher à savoir d’où ça vient exactement puisque en tant qu’être multidimensionnel
et surtout puisque ma perspective actuelle est celle de la personnalité, je n’ai
pas une vision globale de la réalité.
Je peux émettre des hypothèses pour me
rassurer, me donner du volume mais le risque de s’égarer dans l’illusion, d’amplifier
le mal-être, de gonfler l’ego est conséquent puisque la focalisation amplifie l'identification.
Savoir accepter ce qui est, sans brocher, demande
une certaine dose d’humilité et c’est justement une porte d’accès au soi.
Être
conscient d’être le tout et en même temps, dans ce niveau de conscience
terrestre, une étincelle, une note unique de l’harmonie représentée par l’humanité,
remet les pendules à l’heure, ramène la personnalité dans le juste milieu.
Il
est bon de se sentir grand pour équilibrer la sensation d’étroitesse qu’on peut
sentir en cette incarnation mais on peut vite basculer dans la comparaison, la
hiérarchisation.