C’est marrant de constater qu’à chaque fois que je pense à
demander à rencontrer ma présence divine pendant mon sommeil, je dors d’une
traite et moins longtemps. Je ressens la présence de l’invisible, de forces qui
s’apaisent en moi. Hier, une image m’est venue qui illustrait la période que
nous vivons ; un genre de pendule se balançait et finissait par se
stabiliser. J’y ai vu le fait d’être balloté entre deux extrêmes, de se sentir
parfois en communion avec le divin puis juste après d’avoir l’impression de
plonger dans l’obscurité la plus profonde.
J’ai le sentiment que ces mouvements
entre l’ombre et la lumière, la densité et la légèreté me préparent à la
stabilisation émotionnelle. Bien que la vie soit toujours en mouvement, il semble qu’il y
ait dans cet apprentissage, comme une forme de sécurité qui s’installe. Un
genre de fluidité, de souplesse s’acquiert dans cet exercice qui consiste à visiter
les différents points de vue des corps subtils. Le désir d’unifier la vision,
de voir avec les yeux du cœur en lâchant le concept de dualité, permet de se
situer au point zéro et de se maintenir dans cet espace qui facilite la
communion avec le divin et la rend manifeste.