samedi 27 septembre 2014

« Les petits bonshommes allumettes » par Jacques Martel







C’est marrant de constater qu’à chaque fois que je pense à demander à rencontrer ma présence divine pendant mon sommeil, je dors d’une traite et moins longtemps. Je ressens la présence de l’invisible, de forces qui s’apaisent en moi. Hier, une image m’est venue qui illustrait la période que nous vivons ; un genre de pendule se balançait et finissait par se stabiliser. J’y ai vu le fait d’être balloté entre deux extrêmes, de se sentir parfois en communion avec le divin puis juste après d’avoir l’impression de plonger dans l’obscurité la plus profonde. 
J’ai le sentiment que ces mouvements entre l’ombre et la lumière, la densité et la légèreté me préparent à la stabilisation émotionnelle. Bien que la vie soit toujours en mouvement, il semble qu’il y ait dans cet apprentissage, comme une forme de sécurité qui s’installe. Un genre de fluidité, de souplesse s’acquiert dans cet exercice qui consiste à visiter les différents points de vue des corps subtils. Le désir d’unifier la vision, de voir avec les yeux du cœur en lâchant le concept de dualité, permet de se situer au point zéro et de se maintenir dans cet espace qui facilite la communion avec le divin et la rend manifeste.