mardi 11 juin 2013

Cœur, Heart, Corazòn*, Herz, Cuore, Coração, Cardia...




Avec un peu de recul, je peux voir que le mois de mai a rempli ses promesses. Je ne voyais plus le sens des choses hier mais aujourd’hui, je mesure combien les ajustements ont été bénéfiques même si sur le moment, il semble que tout parte à la dérive. Dans ces périodes de confusion et de mal être, je garde tout de même en mémoire quelques paroles de Jeshua qui m’aident à lâcher prise et me donnent la confiance nécessaire pour avancer dans le noir. Même si le fait de savoir qui je suis et comment trouver la joie est une bouée de secours que je fini toujours par retrouver, je m’enlise encore, mais de moins et moins. Là est l’évolution, les "problèmes" ne vont pas disparaître mais la façon différente de les aborder, change tout. Le principe de guérison est simple mais pourtant il m’arrive encore de ramer. Je sais que la prochaine plongée dans les profondeurs sera moins difficile parce que c’est en pratiquant la nage libre que j’apprends à respirer sous l’eau. Et puis, c’est dans le fond de la mer que se trouvent les plus beaux trésors. Tant que l’on peut s’en souvenir, le parcours est moins pénible. Ma façon d’aborder le divin intérieur tout comme ce qui constitue mon côté humain, est totalement différente aussi. Je ne "prie" plus trop pour être protégée, je tente d’être dans la voie du juste milieu qui permet d’aborder les choses d’un cœur léger, sans peur. Je ne suis plus dans le doute mais l’interrogation. C’est déjà énorme bien que la nuance puisse sembler très subtile. Le doute nait de la peur tandis que la question vient d’un désir de comprendre. Maintenant, je sais, ça n’est plus une croyance mais une connaissance issue de l’expérience. C’est la seule façon de grandir. Une fois que j’ai libéré la croyance de la notion de bien et de mal, mon point de vue est devenu beaucoup plus neutre et c’est ce qui me donne un certain recul bien qu’il ne soit pas encore instantané. 
Voici quelques passages extraits d’un message de Jeshua qui m‘aident à persévérer, à garder le cap.

Mon cher trio corps-âme-esprit





Ce matin, j’ai retrouvé mon enthousiasme habituel, bien que la journée d’hier n’ait pas été désagréable, je préfère me réveiller avec la joie au cœur.
Hier soir, une image m’est venue, celle du trio corps-âme-esprit et l’expérience de l’Atlantide, du moins ce que j’en ai lu et les "souvenirs" que ces lectures ont suscité, me sont venus en mémoire. 
Je me suis rendue compte que malgré mon désir d’unité, je continue de diviser en différents corps, tout ce que je suis et j’ai mis mon âme un peu de côté. Comme si l’esprit était "supérieur". Je n’ai pas éprouvé un sentiment d’injustice que mon âme aurait pu exprimer mais plutôt une certaine tristesse à être un peu délaissée. 

Même si le cœur et l’âme ne sont pas parfaits, puisqu’ils sont changeants, ils sont néanmoins le pivot central de qui je suis. Comme je sais qu’ils ne sont pas « parfaits », j’ai eu tendance à vouloir considérer ma vie de "haut", à partir de l’esprit et l’erreur ou du moins le sentiment de vide provient de là. L’esprit a une vision extérieure de l’expérience terrestre. Quand nous ne sommes pas incarnés, il ne peut envisager la vie d’un point de vue terrestre et se fier à lui équivaut à vivre dans sa tête. J’ai bien senti que j’étais barrée et que je manquais d’ancrage.
Enfin c’est comme ça que je le vois depuis hier soir.
J’ai demandé pardon à mon âme de l’avoir "jugée" même si ça n’était pas tout a fait conscient, ni heureusement verbalisé ! Le fait de savoir qu’elle veut guérir des blessures, m’a fait considérer son point de vue comme très aléatoire alors qu’elle sait mieux que mon esprit, plutôt qu’elle connaît mieux que l’esprit les besoins inhérents à l’incarnation.