samedi 11 mai 2013

La fraternité, la sororité, chemin d'ascension



"Just channelling, facebook"


Ce matin, bien que je me sois levée tôt, je ne me sens pas très inspirée à écrire. Je libère beaucoup d’émotions douloureuses relatives aux relations que j’ai avec mes frères et sœurs humains. Un sentiment d’être en décalage avec mon temps. Je pensais que celui-ci était le résultat de mes traumas de l’enfance mais plus ça va et plus je me dis que d’être sincère et intègre, n’est pas toujours bien compris.
Je ne me positionne pas en victime, je ne fais que constater un fait bien réel. L’humain aime à être flatté et considère souvent l’autre comme un objet qui lui permettra de "gagner" quelque chose. De l’estime de soi, de la grandeur, du bien-être, nés de la comparaison. C’est un vol énergétique permanent maquillé par des formules de politesse. « Parlez moi de moi, y’a qu’ça qui m’intéresse », chantait je ne sais plus qui.
Dans un dialogue, il n’est pas question d’échange ni d’écoute mais chacun cherche à entendre ce qui lui fera du bien et prépare les phrases qui vont le valoriser plutôt que d’écouter simplement ce que dit l’autre. Vouloir avoir raison est ce qui motive chacun dans les conversations.
La sincérité, la simplicité et l’honnêteté sont rarement au rendez-vous.
C’est dans les situations de crise collective, les catastrophes écologiques, les périodes d’après guerre, les accidents nucléaire, les licenciements de masse, que l’humain retrouve sa véritable nature et laisse parler son cœur. Il en est de même au niveau individuel. C'est quand un humain se retrouve à la rue, qu'il trouve le trésor caché en son coeur.
Comme s’il fallait attendre d’être malheureux, dépouillé de tout pour être dans l’empathie, l’échange vrai, l'honnêteté vis à vis de soi et de l'autre.