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mardi 22 mars 2016

« Se confronter à ses émotions » Fabrice Midal





Dans son nouveau livre "Frappe le ciel, écoute le bruit", Fabrice Midal nous explique le but de la méditation. 
Il ne s’agit pas de faire le vide dans sa tête ni de se détacher de tout, mais d’observer nos pensées et nos émotions afin d’entrer en rapport avec la réalité de ce qui surgit en nous.

« Après quelques mois de pratique quotidienne, j’ai eu l’envie d’aller plus loin. Je suis parti, au mois de mars 1990, dans un petit village de la Suisse italienne où était organisée une retraite d’un mois. Nous devions être une trentaine de personnes venues de toute l’Europe. Le matin, nous nous levions à 6h30, la pratique commençait à 7 heures. Nous prenions ensuite le petit déjeuner de manière méditative, en suivant un très beau rituel venu du zen où l’on mange selon des gestes précis qui nous aident à être plus attentifs. Nous avions ensuite une petite pause avant de reprendre la méditation jusqu’à l’heure du déjeuner.
Une interruption s’ensuivait, puis la pratique occupait toute l’après-midi. Entre deux méditations assises, nous effectuions une méditation en marchant, où au lieu de porter l’attention sur le souffle, nous étions attentifs au mouvement du corps et à la sensation des pieds qui se posent sur le sol.
Après le dîner, nous pratiquions encore jusqu’à ce qu’il soit l’heure d’aller nous coucher.
Tous les trois ou quatre jours, je rencontrais, pour un entretien individuel, un enseignant avec lequel j’abordais les difficultés de ma pratique.

mercredi 2 avril 2014

"Démystifier la méditation" avec Fabrice Midal






La méditation... Comment s’ouvrir à une dimension plus grande et passer du méditant grenouille à la posture du yogi ? Fabrice Midal pense que c’est en se confrontant à la réalité du monde et à nos souffrances que nous pouvons trouver le véritable bonheur. Il nous livre le fruit de 25 ans de pratique dans son livre « Frappe le ciel, écoute le bruit ».

Non, la méditation n'est pas une sorte de technique de bien-être qui nous donnerait le bonheur sans effort, ni non plus une pratique austère réservée à quelques privilégiés. Selon Fabrice Midal, la méditation peut nous permettre de trouver un chemin permettant une prise de conscience plus grande, plus mystérieuse et passionnante.

samedi 22 mars 2014

"Se confronter à ses émotions" Fabrice Midal






Dans son nouveau livre « Frappe le ciel, écoute le bruit », Fabrice Midal nous explique le but de la méditation. Il ne s’agit pas de faire le vide dans sa tête ni de se détacher de tout, mais d’observer nos pensées et nos émotions afin d’entrer en rapport avec la réalité de ce qui surgit en nous.
« Après quelques mois de pratique quotidienne, j’ai eu l’envie d’aller plus loin. Je suis parti, au mois de mars 1990, dans un petit village de la Suisse italienne où était organisée une retraite d’un mois. Nous devions être une trentaine de personnes venues de toute l’Europe. Le matin, nous nous levions à 6h30, la pratique commençait à 7 heures. Nous prenions ensuite le petit déjeuner de manière méditative, en suivant un très beau rituel venu du zen où l’on mange selon des gestes précis qui nous aident à être plus attentifs. Nous avions ensuite une petite pause avant de reprendre la méditation jusqu’à l’heure du déjeuner.
Une interruption s’ensuivait, puis la pratique occupait toute l’après-midi. Entre deux méditations assises, nous effectuions une méditation en marchant, où au lieu de porter l’attention sur le souffle, nous étions attentifs au mouvement du corps et à la sensation des pieds qui se posent sur le sol.
Après le dîner, nous pratiquions encore jusqu’à ce qu’il soit l’heure d’aller nous coucher.
Tous les trois ou quatre jours, je rencontrais, pour un entretien individuel, un enseignant avec lequel j’abordais les difficultés de ma pratique.
Quand, aujourd’hui, je décris ce programme, je suis frappé par son exigence et par la façon dont j’ai alors sauté à pieds joints dans la pratique. Mais à l’époque, cela ne m’est pas du tout apparu ainsi. J’ai simplement répondu à un appel profond. Puisque la pratique de la méditation me semblait une réponse réelle, autant m’y engager pour de bon.