lundi 5 juin 2017

« Suivre les élans du cœur, le flux de la Vie »





4 06 En parlant avec des lecteurs, je me rends compte que chacun interprète ce que j’écris selon le filtre de ses croyances mais surtout selon ce qu’il ressent en lui-même. 
Et c’est tout à fait logique puisque nous appréhendons le monde selon notre propre centre, point de vue, selon notre ressenti, nos perceptions plus ou moins alignées à notre nature véritable. Nos corps subtils et notre corps physique nous permettent de nous situer dans le monde et de le comprendre, de le vivre, de le sentir au travers des différents modes de perception internes.
Mais nous le percevons à travers d’épais voiles, selon nos expériences passées, selon le bagage génétique, les croyances latentes en nous et que nous avons hérité de nos ancêtres, de nos parents, de ceux qui nous ont transmis des connaissances mondaines, selon le collectif auquel nous sommes reliés par l’inconscient et les pensées communes des rôles de victime, de bourreau et de sauveur. 

Il n’y a aucune notion de jugement dans ce constat puisque nous sommes tous faits de la même manière, soumis aux mêmes lois d’attraction, de résonance et se dépouiller des masques, des croyances et conditionnements est un processus qui demande patience et attention. 
Puis évidemment c’est quelque chose qu’on fait pour soi-même et pas pour épater la galerie, porter un nouveau masque, jouer un nouveau personnage. Il ne s’agit pas de gagner, de réussir mais de comprendre et d’embrasser tout ce que nous sommes, de l'éphémère à l'éternel.