jeudi 12 décembre 2013

L’union intérieure fait la Force



Lydia Féliz


Quand on a souffert, peu importe la raison, le degré d’injustice, de rejet, d’abandon, de trahison ou d’humiliation qu’on ait subi, ce qui en mesure l’intensité, c’est la façon dont nous l’avons vécu, encaissé, traduit et les séquelles que nous en gardons. Il n’y pas de hiérarchie dans la souffrance ni d’ailleurs dans la valeur d’une personne. A l’image du monde qui se dispute pour savoir quel est le peuple qui a le plus souffert et donc qui mérite la plus grosse réparation, ce qui est vécu à l’intérieur, peut être estimé par celui qui l’a ressenti dans sa chair.
La seule chose certaine, c’est que nous pouvons guérir par nous-même. Je dis bien par nous-mêmes. Lorsque nous cessons de définir les différents aspects qui nous composent en terme de mauvais, de bon ou de meilleur, nous sommes dans l’illusion et nous nous privons de la joie qu’apporte la décision de vouloir se prendre entièrement en main. Littéralement.
Je viens de m’adresser à ces parts intérieures de façon sincère en les considérant comme des aspects valables et légitimes, dont je ne peux me défaire parce qu’ils sont moi toute entière. 
La souffrance vient de la lutte permanente, du fait qu’en rejetant un des aspects de notre être, peu importe ce qu’il est, nous reproduisons les mêmes scènes que nous avons subies et qui nous maintiennent encore aujourd’hui dans la souffrance.

Savoir puis agir en conséquence...rédigé par Michèle Végé




Je voudrais partager avec vous cet article de Michèle Végé. C’est en me promenant sur Facebook que je suis tombée dessus et comme il permet de comprendre les choses de façon logique et censée, j’ai décidé de le publier. Il y a une différence entre juger, prendre parti et devenir conscient puis choisir son mode de vie. Chacun participe à l’état du monde actuel en faisant des choix au quotidien. La nourriture, le style de vie, la façon de consommer, créent autant notre état d’être et notre environnement que notre foi, notre façon de penser, de voir la vie; tout est inter relié. L’harmonie, la cohérence et la paix viennent quand on ouvre sa conscience et son cœur. Internet permet aujourd’hui de savoir et d’agir en connaissance de cause...
Je dois dire que je suis très chamboulée depuis hier puisque j'ai lu quelques articles de cette personne qui a le don de toucher l’âme. La photo de moi enfant, vient d’apparaitre sur l’écran de veille de l’ordi, alors que j’en ai des milliers ! Pas de hasard ; ça me travaille, à l’époque j’aimais la viande parce que je savais combien ça coûtait à ma mère de devoir aller travailler pour nourrir toute la famille et la valeur qu’elle accordait à ce produit qu’elle pensait indispensable à l’organisme. Donner de la viande à ses enfants, c’était sa façon de nous démontrer son amour...Certainement qu’ayant vu son père tuer des lapins pour agrémenter le repas dominical, elle avait dû associer ça à l’image du courageux chasseur qui ramenait du gibier au péril de sa vie. La notion de sacrifice était très présente, à la mesure du nombre de paroissiens...
Alors si vous mangez encore de la viande, comprenez que c’est inscrit très profondément en vous et qu’il faut accueillir les émotions qui peuvent émerger lors de ce genre de prise de conscience et ne surtout pas en faire une occasion de plus, de culpabiliser. Puis en ayant de la gratitude pour l’animal qui vous offre sa vie, afin de vous nourrir, en limitant les quantités, en achetant chez des petits éleveurs, vous pouvez vous "sevrer" en douceur et faire ainsi un pas de plus vers l’amour de soi et de la vie. Il ne s’agit pas non plus de se faire violence, cet égrégore est arrivé à saturation, mais de laisser « infuser » l’info pour qu’elle aille de la conscience au cœur. 

La seule révolution nécessaire, efficace, c’est le mouvement qui consiste à se tourner vers l’intérieur.



Auteur inconnu


Encore réveillée à 3h, je n’ai pas pu me recoucher tant je commençais à réfléchir, en reprenant les événements d’hier puis en les revisitant, avec le recul favorisé par une courte mais néanmoins, régénérante nuit de sommeil. Je constate que plus on s’ouvre à la lumière, plus on élargit son cœur et plus on en reçoit. La source agit toujours de la même façon et l’humain divin y réagit selon son degré de conscience et sa capacité à l'accueillir. En général, les gardiens intérieurs, ces parts de nous qui font en sorte de préserver un semblant de paix, empêchent que la lumière soit trop violente et on peut les remercier d’avoir ce réflexe. En effet, recevoir et intégrer la lumière de la source, n’est pas sans effet, ça peut produire un choc puisque qu’on voit tout ce qui est en soi. Tout comme le soleil de midi qui s’infiltre par la fenêtre révèle le voile de poussière sur les meubles, qui était invisible la veille au soir, la lumière de la source révèle les ombres que nous nous efforçons de dissimuler ou de refouler inconsciemment ou volontairement. Ce qui est magnifique avec cette lumière divine, c’est qu’elle est chargée d’amour et lorsqu'elle s'infiltre par le cœur, les prises de conscience se réalisent alors en douceur. Plus nous ouvrons notre cœur par l'acceptation de ce qui est, et plus nous avons de facilité à l'intégrer.
L’humain, lorsqu’il veut ouvrir la conscience des gens, s’y prend très souvent de façon agressive pensant que l’impact sera plus fort donc plus efficace; Le drame, c’est qu’il n’en est rien, au contraire ceux qui reçoivent des infos assénées avec violente, par réflexe naturel, érigeront un mur afin de se protéger. Les uns comme les autres, étant fragiles émotionnellement, les réactions sont forcément tranchantes de part et d’autre. Il s’en suit des conflits, des discussions à n’en plus finir où chacun affirmera ses convictions avec fermeté puisque c’est justement celles-ci qui constituent la base de leur personnalité.