jeudi 12 décembre 2013

Savoir puis agir en conséquence...rédigé par Michèle Végé




Je voudrais partager avec vous cet article de Michèle Végé. C’est en me promenant sur Facebook que je suis tombée dessus et comme il permet de comprendre les choses de façon logique et censée, j’ai décidé de le publier. Il y a une différence entre juger, prendre parti et devenir conscient puis choisir son mode de vie. Chacun participe à l’état du monde actuel en faisant des choix au quotidien. La nourriture, le style de vie, la façon de consommer, créent autant notre état d’être et notre environnement que notre foi, notre façon de penser, de voir la vie; tout est inter relié. L’harmonie, la cohérence et la paix viennent quand on ouvre sa conscience et son cœur. Internet permet aujourd’hui de savoir et d’agir en connaissance de cause...
Je dois dire que je suis très chamboulée depuis hier puisque j'ai lu quelques articles de cette personne qui a le don de toucher l’âme. La photo de moi enfant, vient d’apparaitre sur l’écran de veille de l’ordi, alors que j’en ai des milliers ! Pas de hasard ; ça me travaille, à l’époque j’aimais la viande parce que je savais combien ça coûtait à ma mère de devoir aller travailler pour nourrir toute la famille et la valeur qu’elle accordait à ce produit qu’elle pensait indispensable à l’organisme. Donner de la viande à ses enfants, c’était sa façon de nous démontrer son amour...Certainement qu’ayant vu son père tuer des lapins pour agrémenter le repas dominical, elle avait dû associer ça à l’image du courageux chasseur qui ramenait du gibier au péril de sa vie. La notion de sacrifice était très présente, à la mesure du nombre de paroissiens...
Alors si vous mangez encore de la viande, comprenez que c’est inscrit très profondément en vous et qu’il faut accueillir les émotions qui peuvent émerger lors de ce genre de prise de conscience et ne surtout pas en faire une occasion de plus, de culpabiliser. Puis en ayant de la gratitude pour l’animal qui vous offre sa vie, afin de vous nourrir, en limitant les quantités, en achetant chez des petits éleveurs, vous pouvez vous "sevrer" en douceur et faire ainsi un pas de plus vers l’amour de soi et de la vie. Il ne s’agit pas non plus de se faire violence, cet égrégore est arrivé à saturation, mais de laisser « infuser » l’info pour qu’elle aille de la conscience au cœur. 


Quand aux bouchers, aux petits éleveurs, aux gens qui travaillent dans les abattoirs et s’il y a effectivement des abus, les accuser n’est pas ce qui les aidera à changer de point de vue. On agit toujours selon ses capacités, ses croyances, son éducation et ses peurs.
Informer de la façon qui suit peut aider à prendre conscience même si là aussi, ça sent le parti pris, mais c’est tout à fait compréhensible lorsqu’on s’intéresse de près à la question. Je suis d’ailleurs incapable de regarder les vidéos qu’elle publie...mais comme je suis déjà convaincue d’avoir fait le bon choix, celui qui favorise la paix intérieure, l’amour de soi et de toute vie, l'harmonie...


Article rédigé par Michèle Végé

« Il y a seulement un siècle l'élevage industriel n'existait nulle part. Les animaux "de rente", comme on les appelait, bétail, basse-cour (volailles, lapins, canards) étaient confiés en France aux paysans et aux bergères; qui les connaissaient, les soignaient, et sans parler d'amour du moins vivaient proches et en interdépendance avec eux. Perdre une bête était un sale coup, qu'ils évitaient soigneusement. A cette époque et sans vouloir romancer les choses, à part peut-être les lapins les animaux déambulaient au grand air une bonne partie de l'année, au pré ou dans les cours des fermes. Il y avait moins de deux milliards d'habitants, la consommation de produits animaux par personne était quatre à cinq fois plus faible qu'aujourd'hui, ne serait-ce qu'en l'absence de chaîne du froid, de grands magasins, de moyens de transports rapides ni à grande échelle - et pas de réfrigérateurs dans les foyers.
Ce n'est pas pour autant que les animaux étaient contents d'arriver à l'abattoir ou de se faire égorger dans la cour. Mais disons que leur nombre était de l'ordre du dixième par rapport aux dernières années (70 milliards en 2012), probablement encore moins, et qu'ils vivaient une vie "normale" - celle que tant de gens croient qu'ils vivent encore aujourd'hui, grâce au tout petit pourcentage d’entre eux laissés à l’air libre et qui font diversion.

Car depuis :
1 Entre les deux grandes guerres du XXème siècle, aux Etats-Unis, pays du gigantisme, à partir du modèle des chaînes de montage industrielles s'organisait un plan machiavélique pour augmenter les quantités et les bénéfices produits par l'activité de l'élevage; basé sur des méthodes de standardisation, de rentabilité, de restriction des coûts, de gain de temps etc. (Déjà là on renifle que s'appliquant au vivant, ce genre de procédés risque fort de sentir mauvais...)

2 A la libération, découvrant une Europe exsangue et affamée, les USA se hâtent d'y exporter cette méthode, mise en place en France (le temps de l'organiser) dès le début des années soixante. Méthode livrée clef en main, dans le cadre du fameux Plan Marshall, avec son kit complet: tracteurs, engrais, herbicides, insecticides, pesticides, chewing-gum et Coca-cola, et immédiatement adoptée par la nouvelle-née européenne : la PAC (Politique Agricole Commune ) elle-même digne fille, au niveau efficacité, de son papa le Traité de Rome qui le 25 mars 1957 instituait la libre-circulation des marchandises y compris vivantes ...
Le tout rondement mené sous l’égide affairée de notre ministre de l’agriculture Edgard Pisani, ravi d’annoncer dès 1962 aux bretons fiers comme Artaban qu’ils allaient désormais pouvoir nourrir la France entière - en omettant de préciser qu’ils allaient en 30 ans y perdre leur littoral.

3 A partir de là, les animaux ont subi peu à peu un rapt de la part des industriels, qui se sont emparés d'eux comme des (requins? chacals? rapaces? Non, aucun de ces animaux ne se conduit comme les humains vénaux le font), se sont emparés d'eux au seul but de gagner le plus d'argent possible, avec le moins de dépenses possibles et dans le temps le plus court possible. C'est la philosophie légitime de l'industrie, sauf que là il s'agissait d'animaux et non pas de machines.

 
David Mac Dowell


4 "Qu'à cela ne tienne", se sont dit les industriels en se frottant les mains, "Nous allons transformer la reproduction en machine de production". Par la simple perte de son préfixe "re", la plus belle invention de la nature allait en très peu de temps être réduite à sa plus simple expression: du sperme, et des vagins. Pour les cochons, les volailles et les lapins par exemple, en quelques années la production fermière disparaissait pratiquement ; au bénéfice de la production industrielle: aujourd’hui plus de 80% des pondeuses et des poulets de chair (respectivement 45 millions et 740 millions en France), 90 % de nos 25 millions de porcs, et 99% de nos 50 millions de lapins (nombres d’individus tués par an dans notre pays), vivent dans des hangars.
L'enfermement total (pour gagner en frais: moins de dépenses de calories par les bêtes) et l'insémination artificielle (pour gagner du temps) sont devenus les règles de base, avec sur-concentration dans des espaces exigus, très souvent "hors-sol" (pour gagner de l'espace), sur caillebotis grillagés (pour gagner en entretien), élimination impitoyable des mauvaises "machines de reproduction" (pour gagner en rendement), élimination impitoyable des "produits non conformes" (pour gagner en clientèle), injections systématiques d’hormones ou d’antibiotiques (pour gagner en croissance et en taux de survie), manipulation ou sélection génétiques (pour gagner en nombre de tétines, en masse musculaire ou en résistance au stress) et à l’arrivée : abattage à un âge scientifiquement programmé (73 jours pour les lapins, environ 6 mois pour les cochons, six semaines pour les poulets et 1 an pour les pondeuses - âges ou la productivité (engraissement) maximum est obtenue ou à l’inverse (fécondité) commence à décroître. Chaque jour de vie de plus de l'animal ne rapporterait pas un centime mais coûterait en entretien. Les reproductrices rejoignent en général en quelques années leurs petits à l’abattoir (mais ils n’y sont déjà plus), les reproducteurs ne reçoivent jamais que des trayeuses à sperme dans la pénombre de leur box et les pondeuses partent en bouillie pour nourrir leurs congénères.
L’industrie.

Avec embauche de main d'œuvre peu qualifiée et mal payée, ÉTRANGÈRE au monde et à la culture paysanne, passant régulièrement ses nerfs sur la marchandise. Ceci est peut-être le plus odieux à supporter dans toutes les images que l’on peut voir : cette brutalité omniprésente, que ce soit par manque de temps et de considération au cours des manipulations, que ce soit par jeu, par agacement, par cruauté gratuite ou par « nécessité » (le tri des poussins jetés avec indifférence vivants dans la broyeuse…) envers des bêtes muettes, innocentes, à merci, et ce dans l’ignorance générale de 98% des consommateurs. On va passer sur les épisodes transports, embarquements/débarquements et le dénouement dans les flots d’hémoglobine.

5 Il y a eu deux conséquences majeures: *Immédiatement, les animaux engloutis par ce système délibérément installé dans des coins reculées ont totalement disparu de la vue des humains, qui habitués depuis des siècles à l'agriculture familiale n'ont pas eu le soupçon, le réflexe ni même l'occasion de réaliser dans quoi soudainement la vie des bêtes venait de basculer- dans l'enfer. (Il faut dire qu'après les ravages de la seconde guerre mondiale la population ravie de retrouver l'opulence était plus occupée à se reconstruire une santé morale et physique et des immeubles pour loger le baby-boom qu'à se demander ce qui se passait dans les élevages. Ce qui est pardonnable.) *Et d'autre part, ce mode de production ayant rapidement généré un encombrant excédent, les industriels ont commencé à inciter les gens, au travers de la publicité télévisuelle notamment (qui elle non plus n'existait pas il y a un siècle), à consommer de plus en plus.
La production laitière ayant un peu d’avance Mendès France avait déjà montré l’exemple quelques années auparavant en instaurant sous de Gaulle le fameux verre de lait obligatoire dans les écoles pour écouler la production excédentaire… Il n’y avait plus qu’à suivre ses traces. Dans les pays industriels c’est comme ça : on adapte la demande à la production et non l’inverse, content pas content c’est pareil.

D'autres mécanismes se sont ensuite mis en place au fil de quelques décennies: les aides européennes, permettant de baisser encore plus les prix de revente; les modes de vie trépidants, conduisant à rechercher la facilité pour la préparation des repas; ne portant guère à s'interroger sur les choses hors de notre vue surtout quand personne n'en parle à la télévision; la multiplicité des propositions de l'agro-alimentaire, plats préparés, surgelés, longue conservation, barquettes aseptisées, produits laitiers - il faut un vélo, maintenant, pour parcourir les rayons yaourts et fromages - tout cela a fait naître un mode de consommation totalement inconnu auparavant, qui pourtant est désormais considéré comme une norme habituelle. Les pubs nous dictant nos vies il ne faut pas s’étonner que ça s’imprime très vite vu qu’elles nous les dictent en boucle.

 


En fait de norme habituelle, ce qui se passe sur notre planète en ce moment est hallucinament inédit, et l'échelle du dernier siècle est trop courte pour en prendre vraiment la mesure. On va donc remonter plus loin. Peu me chaut de savoir si nos lointains ancêtres étaient chasseurs-cueilleurs ou plutôt cueilleurs-chasseurs; même dans le plus grand noir de la nuit des temps, on peut facilement voir d’ici (et c’est au moins l’avantage de la chasse par rapport à l’élevage ) qu’en aucun cas les animaux n'étaient enfermés, castrés, inséminés, tondus, traits, transportés, déchargés et gaspillés; ils vivaient leur vie tranquilles avant une hypothétique rencontre fatidique avec un clan affamé qui n’en gâchait rien, et ceci n’arrivant qu’à chaque Saint Glinglin vu que la population homo-truc ou homo-bidule du paléolithique inférieur se résumait à quelques dizaines de milliers d'individus sur l’ensemble de… leur berceau africain. Pour arriver au mieux, après quelques essaimages vers les continents voisins et selon les estimations des paléontologues, à 5 millions vers la fin du paléolithique supérieur. A la révolution néolithique ( - 12 000 ans, une paille par rapport aux millions d'années précédentes!) ce chiffre a commencé à croître, doucement, grâce à une invention de l'ingénieux Sapiens (sapiens veut dire "sage"), désormais seul maître des lieux après la défection involontaire de Neandertal: l'agriculture; qui a eu pour vertu non pas de faire augmenter la consommation de produits animaux, comme certains aiment à le croire, mais au contraire de la faire diminuer (déjà qu'elle n'était pas bien lourde) grâce aux réserves de grains qui mettaient enfin les hommes à l'abri des caprices des saisons. Selon la plupart des préhistoriens, les animaux étaient surtout élevés pour tirer les charrues. La consommation de lait était anecdotique, jusqu'à il y a à peine quelques siècles d'ailleurs consommer le lait d'une autre espèce était encore suspecté d'être dangereux. Il faut garder en tête qu’en tout état de cause la population mondiale n'a jamais excédé 250 millions d'humains jusqu'à l'époque des capétiens- les rois maudits et tout le tin-touin. Les Haps (Homo auto-proclamés Sapiens) ne fêterons le milliard qu'au cours du XIX ème siècle, qui connaîtra une première véritable explosion démographique à partir de la révolution industrielle (1848). Ma propre grand-mère paternelle étant née en 1898, nous arrivons alors dans des temps vraiment contemporains.
 
Ce qui nous ramène au point de départ de ce statut, deux milliards d’humains consommant "raisonnablement" dans les années 1920 (il y a donc à peu près un siècle), puis soudain un gros n'importe quoi qui se met en place comme décrit plus haut au sujet des animaux. Ce mécanisme dramatique ayant vu le jour en France exactement en même temps que moi, début des années 60, pour commencer je prie tout le monde d'admettre qu'il n'est pas si vieux que ça. Surtout à l'échelle de l'humanité.
Oui, effectivement ce qui se passe aujourd'hui est sans précédent. Sans référent. Sans commune mesure avec quoi que ce soit que l'humanité ait jamais pu ni vivre, ni infliger, au cours de centaines de milliers d'années de présence sur Terre. Si nous nous bornons à considérer l'Homo Sapiens, toutes générations confondues environ 70 milliards d'individus se seraient succédé, millénaires après millénaires, depuis 150 000 ans.
Or, 70 milliards, c'est justement le nombre d'animaux terrestres élevés et abattus en 2012. Nous avons massacré en une seule année, autant d'êtres vivants à sang chaud que nous aurons été d'homo sapiens à nous succéder sur cette terre depuis 150 000 ans. Et on a recommencé en 2013.
Cela peut-il faire prendre conscience, ou bien cela dépasse désormais tellement l'entendement que personne ne pourra plus jamais l'entendre?

 
Daniel Roberts

Mais que s'est-il passé, pour que la société n’ait rien vu venir? Pour que tout ceci s’installe sans réactions ?
Oh c'est tout simple: la grande majorité des gens qui liront cet article, sont nés de parents nés eux-mêmes AVANT la mise en place de ce système monstrueux. (Même pour ceux dont les parents sont nés dans les années 60 à 75, à cette époque rien n'était encore dévoilé. En outre il n'y avait QUE trois milliards d'habitants donc une production largement moitié moindre.)
Aucune génération d'aïeux n'a de responsabilité directe là-dedans. La France de nos grands-parents était encore fortement rurale et l'élevage, une activité familiale. Pas de quoi les alarmer. Bien que de tous temps les animaux aient rarement apprécié de se faire égorger, pour eux les bêtes étaient « des bêtes » et jusqu’à Françoise Dolto même les bébés humains étaient eux aussi considérés comme ne ressentant rien. Puis eux et nos parents se sont pris en cascade deux grandes catastrophes sur le coin de la tronche avec les deux guerres mondiales, à la sortie de la dernière desquelles, le temps qu’ils se retournent et se remettent sur pieds de ses atrocités, au sujet de ce dont on parle tout était déjà plié, bien conçu, bien en place, loin des villes, loin des regards, et l’industrie de l’élevage intensif pouvait exécuter en douce son travail de machinisation odieuse de la vie. D’ailleurs même aujourd’hui, ses hangars restent impénétrables. Les gens de la PA sont parfois obligés de se faire EMBAUCHER pour pouvoir rapporter des caméras cachées !!!
Nos parents nous ont élevés dans la lignée logique des leurs, sans penser à se questionner sur ce qui se tramait dans leur dos pour que les produits animaux arrivent dans leurs supermarchés à une telle cadence; ils nous ont élevés pendant ou juste après les 30 glorieuses, contents surtout d’être réchappés de la guerre, et d'avoir assez de travail et d'argent pour pouvoir en acheter ; les femmes s'étant mises à travailler en plus grand nombre ont trouvé dans les plats préparés et les plats surgelés une issue à leur manque de temps ; et puis dans les années soixante, les regards étaient bien plus tournés vers la Lune que vers la Bretagne et les hangars de Cap Canaveral plus célèbres que ceux des porcheries bretonnes.
La démographie a ensuite continué à galoper et après environ 30 ans de grosse consommation les cancers ont commencé à faire vraiment faire parler d’eux, les maladies auto-immunes, l’obésité, sont apparues, les maladies cardio-vasculaires sont devenues la première cause de mortalité dans les pays riches tout ça sans que personne ne songe à faire le rapprochement ; il faut dire qu’entre la pollution, la couche d’ozone trouée, les micro-ondes le plastic Tchernobyl et compagnie, comment s’y retrouver surtout quand les lobby agro-industriels financent ou commanditent une bonne partie des études médicales…
Pendant ce temps-là les machines de tortures se perfectionnaient, écornage au pistolet à gaz, débecquage à la lame chauffante et au laser, broyeuse électrique ou gazage à grande échelle pour les poussins mâles de la filière œufs comme pour les canettes femelles de la filière foie-gras, abaisseurs de têtes pneumatiques, inséminateurs supersoniques, convois internationaux en train, en cargo, en camions à étages, abattages à la chaîne avec avancement automatique, mises à mort des volatiles par électronarcose (bacs électrifiants), découpage des grosses carcasses à la scie électrique, trayeuses téléguidées indifférentes aux mammites, croisements entre races pour avoir plus de lait, et pas grave si les pis traînent par terre, si les hanches se disloquent, si les veaux sont si gros qu'il faut ouvrir les ventres.

Pendant que les populations inventaient le rock and roll, le rap et la techno, soulagée de les croire à jamais disparus bien au contraire Dachau, Auschwitz, Buchenwald, Mauthausen étendaient leurs ombres sur la terre...

C’est comme si il y avait deux mondes parallèles : celui des humains, déjà plutôt violent, mais quand même au soleil, et avec quelques bons moments, et un autre monde bien plus peuplé, obscur, de corps immobilisés pondant ou gestant dans la pénombre et l’ennui, infiniment, jour après jour, portées après portées, piqûres après piqûres sur des échines bleuies, séparation après séparation de petits qui grandiront un peu plus loin, entassés dans un autre bâtiment et craignant les coups des hommes, queues coupés, canines coupées, becs épointés, selon les espèces, écornés quand il s’agit de vaches, comme pour leur enlever encore un peu plus de substance, avant de leur ôter la vie.

Nous nous sommes laissé abuser. L’élevage tue la planète, dégrade la santé et la conscience humaines et n’est plus qu’un holocauste permanent, démesuré, honteux et sordide. Et deux géants, Afrique, Asie, commencent à peine à s’y mettre….

Il est presque trop tard pour réagir et stopper ces massacres. Nous n'avons plus le temps pour des états d'âme ou des tergiversations. La France est la première destination touristique du monde, le pays toujours référent du siècle des Lumières et surtout le royaume universel de la gastronomie: si nous changeons radicalement de direction ICI cela se saura. Et c'est à notre génération de le faire parce que maintenant nous SAVONS. Changer ne veut pas dire disparaître. Regardez ce que la gastronomie vegan peut produire ! Il faut y croire. Nous n’avons pas d’autre choix. Go vegan. Je vous en prie.
Michèle Végé
 






 
Un grand merci à Mlle Pigut pour son talent et son grand coeur, ainsi qu'à Matthew Kenney et Juliette à qui j'ai "piqué" des images. • avec Melle Pigut. »

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Recettes végétariennes ou végétaliennes ou les deux, je n'ai pas eu le temps d'aller voir.

En cliquant sur les noms (en violet) de ces deux femmes, vous atterrirez sur leur page.