Je
me réveille avec les yeux rouges ce matin ! J’ai dormi dans mon lit, enfin ! L’infestation de puces a nécessité l’application de deux foggers dans la chambre. Ce sont des aérosols qui diffusent le pesticide en continu. Cette opération
demande d’aérer la pièce traitée et comme je suis très sensible aux odeurs
chimiques, j’ai dormi sur le canapé depuis mon retour. L’odeur m’agressait bien
que j’aie lavé le sol, les surfaces et les tissus par deux fois et pour ne pas m’intoxiquer,
j’ai préféré l’espace limité, du canapé.
Féliz, le chat mâle, a passé la nuit
avec moi, ça n’était pas arrivé depuis au moins deux mois !
Habituellement, je ne les traite pas ni lui, ni la femelle puisqu’ils ont
tendance à être allergique à ce qui est chimique mais cette fois-ci, j’ai était
obligée de le faire. Ils ont semblé reconnaissants puisque depuis, ils sont
plus calmes et présents. Du coup, j’ai été rassurée de le voir sur le lit tant à
cause de l’odeur des pesticides que par le sentiment de solitude que j’éprouve
en ce moment.
Il y a comme une lassitude et par le fait d’avoir passé ces
derniers temps avec d’autres humains, même si ça n’a pas été de tout repos, j’ai
vibré plus fort qu’habituellement.
Je ne suis pas encore parfaitement à l’aise
avec les autres mais il est clair que l’interaction élève, le fait de se situer
ou de s’affirmer dans sa différence, sans pour autant se mettre en avant,
renforce la confiance en soi et la connexion au divin intérieur.
J’étais contente
de ne pas avoir joué le rôle de la victime mais je me rends compte que j’ai
tout de même porté un masque, du moins, je n’ai pas été totalement moi-même et j’ai pu
donner l’impression d’être assez rigide.