Je
me réveille avec les yeux rouges ce matin ! J’ai dormi dans mon lit, enfin ! L’infestation de puces a nécessité l’application de deux foggers dans la chambre. Ce sont des aérosols qui diffusent le pesticide en continu. Cette opération
demande d’aérer la pièce traitée et comme je suis très sensible aux odeurs
chimiques, j’ai dormi sur le canapé depuis mon retour. L’odeur m’agressait bien
que j’aie lavé le sol, les surfaces et les tissus par deux fois et pour ne pas m’intoxiquer,
j’ai préféré l’espace limité, du canapé.
Féliz, le chat mâle, a passé la nuit
avec moi, ça n’était pas arrivé depuis au moins deux mois !
Habituellement, je ne les traite pas ni lui, ni la femelle puisqu’ils ont
tendance à être allergique à ce qui est chimique mais cette fois-ci, j’ai était
obligée de le faire. Ils ont semblé reconnaissants puisque depuis, ils sont
plus calmes et présents. Du coup, j’ai été rassurée de le voir sur le lit tant à
cause de l’odeur des pesticides que par le sentiment de solitude que j’éprouve
en ce moment.
Il y a comme une lassitude et par le fait d’avoir passé ces
derniers temps avec d’autres humains, même si ça n’a pas été de tout repos, j’ai
vibré plus fort qu’habituellement.
Je ne suis pas encore parfaitement à l’aise
avec les autres mais il est clair que l’interaction élève, le fait de se situer
ou de s’affirmer dans sa différence, sans pour autant se mettre en avant,
renforce la confiance en soi et la connexion au divin intérieur.
J’étais contente
de ne pas avoir joué le rôle de la victime mais je me rends compte que j’ai
tout de même porté un masque, du moins, je n’ai pas été totalement moi-même et j’ai pu
donner l’impression d’être assez rigide.
Lorsqu’on est en compagnie de gens qui
ne s’intéressent pas ouvertement à la spiritualité, les sujets de conversation portent
sur des choses banales à mon goût et peuvent sembler ennuyeux. C’est le reflet
de mon manque d’ancrage et de mon besoin de compréhension de l’humain divin,
des comportements relatifs aux blessures, au fait de vouloir un peu trop
décortiquer les choses.
La
leçon principale de ces derniers jours passés en famille, c’est la nécessité de
trouver le juste milieu en toutes choses. Enfin de laisser l'âme et la conscience agir en ce sens. Certes, le centrage, la connexion et
l’ancrage sont un formidable soutien mais il m’est encore difficile de faire la
jonction entre ma foi et la réalité de ce monde.
Je mets ça sur le compte de l’utilisation
des médicaments qui ont tendance à m’isoler du reste du monde puisque mes
émotions sont ignorées le temps de leur effet et j’ai du mal à être pleinement
présente, ancrée, parce que je demeure trop dans le mental.
Je
suis consciente des limites de cette addiction mais pas suffisamment sure de
moi, de mon potentiel de guérison pour m'en passer. Je sais que ça me
maintient dans le rôle de victime, dans l’impuissance, mais je sais aussi que
seule l’acceptation peut faire changer les choses réellement.
Je
prends donc patience avec les aspects internes qui sont encore soumis aux
croyances basées sur la petitesse, l’impuissance et la peur.
Je sais aussi que
pour me passer de ce geste, il me faut prendre une décision ferme qui ne soit
pas induite par la colère envers moi-même, la peur ou par obligation. Bien que
ça puisse être un moteur, ça n’apporte pas de guérison durable.
J’ai
aussi remarqué que des énergies extérieures pas très positives se sont
manifestées dès que j’ai recommencé à publier sur ce blog. Il est un lien avec
l’extérieur qui a autant d’avantages que d’inconvénients. Puis comme ce que je
vis reflète ce que je porte vibratoirement, cette situation met en évidence ma
difficulté à aller vers les autres sans en être affectée.
Je n’ai pas encore la
maitrise de mon monde intérieur puisque c’est encore trop intellectualisé mais
comme je constate que l’invisible me soutient, que la paix et l’amour demeurent
en moi, ça m’encourage à persévérer.
Par moments, le sentiment d’échec ou de ne
pas avancer se manifeste mais en regardant un peu en arrière, en constatant que
je progresse tout de même, l’élan à poursuivre dans cette direction est ravivé.
Il est clair qu’on ne devient pas autonome affectivement du jour au lendemain,
la confiance en soi, au Soi et la libre circulation de l’amour sans conditions, à l’intérieur, se
réalise pas à pas, par la déconstruction des comportements inconscients.
C’est
un véritable chantier qui peut donner la sensation d’être perdu, dénudé,
fragilisé et c’est précisément en acceptant cela que la force se manifeste, que
la confiance en tout ce que je suis s’acquiert.
Les
bouffées de chaleur sont revenues et à chaque fois, je me dis que c’est de l’énergie
mal canalisée ou un genre de trop plein qui s’évacue. L’énergie susceptible de
créer un être humain, est puissante et comme elle ne se focalise pas dans une
ovule, elle peine à trouver sa place. Je ne cherche pas à savoir quels chakras
sont affectés ou ne reçoivent pas l’énergie comme il le faudrait, je continue d’écouter
les voix internes sans les rejeter. D’écouter les élans sans les juger et de
lâcher celui qui consiste à se cacher derrière l’usage de psychotrope. La
tendance à la ‘facilité’ que constitue un comportement compulsif devenu
automatique, inconscient, se manifeste encore mais je l’offre à la source et en
demandant à mes corps de se soutenir mutuellement, elle disparait.
J’ai
piqué une colère hier matin en voyant une des pyramides de fleurs au jardin que
le vent avait mis au sol. Je m’en suis encore prise aux apprentis sorciers qui
tentent de réguler le temps avec les chemtrails mais cette fois-ci, je n’ai pas
culpabilisé d’être de mauvaise foi, d’oublier que l’extérieur reflète l’intérieur.
Chaque fois que je m’en prends aux autres, et notamment aux personnes qui
veulent contrôler le climat, ça me
renvoie à la difficulté d’accepter ma façon de gérer mon monde par la prise quotidienne
de médicaments.
Cette situation qui me maintient dans une forme d’impuissance,
d’abandon de mon pouvoir, est encore perçue au travers du jugement et ça n’est
pas de cette façon qu’on se libère de quoi que ce soit.
Le jugement est emprunt
de critique et nourrit la dévalorisation alors que l’acceptation permet à l’amour
de circuler librement en soi et ainsi d’amener vers la guérison.
Je
suis habituée à obtenir un résultat immédiat par ce geste qui fait que lorsque
je prends un médicament, je change d’état d’esprit, mais la guérison véritable,
en profondeur, demande du temps, de la pratique et beaucoup d’amour. Les limites
de l’incarnation et l’infini du divin en soi ont besoin de se rejoindre, de
fusionner, pour amener l’équilibre. Le jugement n’est pas le discernement
puisque ce dernier s’effectue lorsqu’on cesse justement de critiquer, de
considérer ce qui est, uniquement avec les yeux du mental conditionné mais qu’on
observe les faits depuis le cœur.
J’ai
repris un rythme plus actif depuis le séjour chez ma mère et ça se ressent au
niveau physique puisque la graisse a fondu et je peine moins à marcher. Mes
ballades quotidiennes m’ont préparée, musclée, pourtant, je ne fais pas d’efforts,
enfin, je ne force pas. J’y vais d’ailleurs de ce pas, le contact avec l’arbre
et la rivière me font du bien parce qu’ils jouent le rôle d’enseignants, de
points d’appui et d’échanges énergétiques bienfaisants.
Je vais offrir au soleil
et à la rivière les pensées parasites afin qu’elle les porte jusqu’au cœur de
la Terre qui saura les recycler en association avec l’âme, la conscience solaire.
J'en profite pour rendre hommage à la nature dont la couleur verte témoigne de son puissant effet guérisseur. La connexion à la Terre Mère est une ancre, un rappel du désir originel à venir sur cette planète qui remplit de force et d'enthousiasme.
En
considérant l’infestation de puces depuis l’espace du cœur, en voyant ce que la
situation a créé, je me dis que ma confiance en l’autre et encore limitée.
Concrètement la personne qui devait habiter chez moi pendant mon absence, n’a
pas pu le faire et ça me renvoie à l’idée que je ne suis pas prête à laisser
quelqu’un s’immiscer dans mon intimité. Cela se passe au niveau inconscient et c’est
une façon de mettre des limites faute de pouvoir le faire en conscience. Et d’ailleurs ça n'est pas vraiment en mettant des limites qu'on se protège, c'est plutôt en développant l'amour vrai de soi, de tous les aspects internes, en cherchant l'unité, l'intégrité intérieure, qu'on est suffisamment en confiance.
A propos de l'inconscient, je me souviens du rêve de cette nuit et bien que celui-ci m’ait
montré que j’étais encore en souffrance vis-à-vis de l’incompréhension de ma
mère à mon égard, je suis contente d’avoir retrouvé ces visions.
Autre chose
positive, c’est le fait que l’enfant intérieur ou du moins les énergies
autrefois cristallisées, s’expriment librement malgré les médicaments.
L’idée
de personnifier les énergies en soi est à double tranchant. D’un côté, les voir
comme un enfant, aide à ne pas les rejeter, à savoir comment les aborder mais
de l’autre, le risque de s’y identifier, est grand. Là encore, la présence à
soi, l’ancrage dans le présent permet de ne pas s’attacher à un seul des
aspects de l’être.
Continuer
à utiliser le vocabulaire de la guérison, c’est nourrir la maladie, affirmer le
déséquilibre interne et donc le renforcer. Tout comme le fait de parler d’enfant
intérieur maintient dans l’immaturité.
Il est clair que la personnalité est
enfantine vis-à-vis de l’être divin et si je m’identifie à elle, je perds mon
pouvoir.
Le truc, c’est de savoir qui on est et de ne pas s’identifier à une
parcelle unique de l’être.
Bon, action, je perds encore du temps à cogiter alors
que la seule chose à retenir, c’est de manifester l’unité, l’équilibre et l’harmonie.
A retenir mais surtout à vouloir et à appliquer.
Cela se réalise en étant conscient d’être un Tout cohérent ce que l’action
alignée permet de constater ; Lorsque la pensée, l’émotion et le geste
sont sur la même longueur d’ondes.
J'ai pioché à nouveau quelques clefs de sagesse* sur le site "du ciel à la terre":
Clef
663
« Vous
essayez d’aimer les autres mais vous vous aimez tellement mal, vous ne savez
pas vous aimer ! Consciemment ou inconsciemment vous vous jugez trop souvent,
vous êtes dans la culpabilité et dans les peurs. Essayez d’oublier tout cela,
essayez de vous voir le plus parfait possible, car c’est en portant sur
vous un regard de perfection que vous arriverez à atteindre la perfection. Ce
regard d’Amour sur vous-même est important pour que vous puissiez faire émerger
de vous-même l’immense Amour qui s’y trouve. »
Encore une belle synchronicité, un reflet de ma foi qui vient la nourrir.
C'est tellement simple en théorie mais si éloigné de la réalité quotidienne enseignée, véhiculée et vécue par l'humanité qu'il faut en faire l'expérience directe et persévérer dans la pratique quotidienne pour en goûter les fruits.
De temps en temps, je me réfère à la façon dont je suis compatissante, tolérante et compréhensive envers les autres à qui je trouve toujours des circonstances atténuantes pour ne pas les accabler et j'applique ce comportement aux aspects internes que j'aurais tendance à incriminer ou à rejeter.
L'amour véritable est empli de compassion, de compréhension, celle-là même que j'ai cherché en vain auprès de ma mère, de ma famille. C'est cet amour, cette compréhension que je rayonne sur tout mon être et bien évidemment sur les aspects de ma personnalité que je n'aimais pas auparavant. Je ne m'y attache pas non plus mais je ne tente plus de les éliminer. Je sais que la sagesse intérieure peut les harmoniser et que sans ces facettes, je ne serais pas complète.
Clef
923
« Lorsque
vous êtes sur un chemin qui vous permet de mieux comprendre et d’évoluer, ne le
quittez pas ! Ne le quittez pas pour des raisons fallacieuses, ne le
quittez pas en raison d’illusions sur vous-même ou en raison de ce que
pourraient éventuellement dire ceux que vous croyez être vos guides. Nous vous
mettons en garde, parce qu’à l’époque actuelle il y a beaucoup d’interférences
entre deux plans, le plan de la densité où vous êtes, et celui de l’astral qui,
de plus en plus, disparaîtra au fur et à mesure de l’élévation de votre monde
vers la cinquième dimension. »
Il est vrai que l'accès aux mondes invisibles, au monde de l'astral peut aider mais aussi desservir. Le danger demeure dans l'attachement et la fuite. Entre ceux qui vivent et font commerce de leurs échanges avec ce plan, ceux qui cherchent à fuir la réalité cruelle de ce monde et le besoin général de sens, cette dimension n'est pas prête à se désagréger!
Les mondes invisibles attirent beaucoup les gens par leurs côtés mystérieux mais la plupart des messages délivrés ne font qu'amplifier l'illusion et le conflit entre l'ombre et la lumière. Pourtant, ces deux énergies sont issues de la source et ensemble, elles créent l'harmonie, le contraste qui permet de se diriger. Lorsqu'on reconnait ses faiblesses, on trouve sa force, lorsqu'on admet ses erreurs, on trouve la sagesse et l'humilité qui mènent à l'acceptation des différences et à la paix infinie.
Clef
690
« Il
faut réellement que vous compreniez ce que ce veut dire « Aimez-vous ». Si vous
ne vous aimez pas profondément, vous ne pourrez pas réellement aimer les
autres. Vous projetterez toujours sur les autres ce que vous êtes, vos acquis,
vos émotions et vos désirs… Tant que vous n’aurez pas acquis un certain niveau
de sagesse, vous projetterez toujours cela sur les autres. »
D’où
la nécessité de s’intérioriser, d’avoir un regard objectif sur soi-même.
Ces quelques mots d'Abraham sont pleins de sagesse et arrivent au bon moment:
« Se
pourrait-il que je pense trop peu à mon désir pour qu’il puisse se manifester » ?
En fait, non. Parce que, comme le contraste déclenche le désir, et qu’alors
vous n’offrez aucune pensée d’opposition et laissez venir, votre désir se
manifestera.
Beaucoup de nos amis physiques croient réellement qu’ils doivent
trouver un désir, et puis l’entretenir avec ténacité. Mais nous disons que vous
n’avez pas besoin de faire cela. Laissez la variété de votre vie maintenir
l’équilibre dans votre vie.
Contentez-vous de vous concentrer davantage sur le
fait de vous maintenir dans l’état de bien-être où vous laissez venir. »
C’est
tout à fait ma façon de concevoir les choses ; le rôle de la personnalité
humaine, c’est de faire confiance à la Vie, à l’amour, aux différents corps qui
sont parfaitement autonomes et peuvent agir de concert si on maintient la paix
en soi.
Comme à chaque pleine lune, les fantômes du passé apparaissent donnant
l’impression que le travail de conscientisation, de libération est sans fin.
C’est
effectivement le cas et comme nous sommes inter reliés, lorsque le cœur est
ouvert et qu’on lui offre les pensées émotions douloureuses, par la loi d’attraction,
d’autres pensées extérieures s’associent afin de retourner à la lumière au
travers de notre portail du cœur sacré.
J’ai bien l’impression que c’est une
réalité à laquelle on ne peut échapper lorsqu’on devient conscient de sa véritable
nature, de l’essence originelle qui nous anime et de cette reliance invisibles
aux autres.
La notion de service est alors exprimée dans le sens noble du terme
puisque ça n’est pas la personnalité qui choisit qui elle servira mais l’amour
en soi qui attire les entités en mal d’amour lumière.
Ce
fait donne la sensation de ne pas avancer et peut décourager mais comme la paix
demeure, elle rassure et encourage à persister.
Il ne saurait être question de
jouer sciemment les sauveurs, ce postulat concerne l’ego et ne fait que
maintenir la personne dans l’orgueil l’éloignant de l’amour véritable.
Celui-ci
ne se nourrit pas de comparaison, de jeux de rôles, d'éclat de voix ou de culot mais d’acceptation totale de
ce qui est.
Voilà qui demande de l’humilité et c’est précisément ce qui permet
d’avancer vers plus de compassion, de tolérance et de lucidité.
En cela, on
peut reconnaitre la sagesse et la justice divines.
Bon, la chienne s’impatiente !
La pluie de la nuit a rafraichit l’atmosphère et cela me permet de ne plus courir,
de pouvoir passer un peu de temps sur l’ordi sans avoir l’impression de le perdre.
Il est clair que le mental a encore besoin d’être recadré mais il n’oppose
plus de résistance ni de doute et ça, c’est déjà beaucoup !
Je
vais pouvoir désherber en conscience, en offrant à la source toute pensée
parasite et embellir le jardin tout en allégeant le corps mental, sans souffrir
de la chaleur, merci la Vie !
Bon et bien ce nettoyage simultané du mental
et du physique se fera à la maison. Ça n’est pas l’ouvrage qui manque ! La
pluie continue de tomber et je vais en profiter pour aérer toutes les pièces
saturées par l’insecticide.
En ce moment, j’ai à faire aux assauts des insectes
parasites et j’y vois le reflet des pensées relatives au passé qui demandent à
être traitées.
L’énergie de l’amour, la volonté de nettoyer et le goût pour la
transparence en viendront à bout.
Je ne pense pas que les pensées négatives
puissent être éradiquées mais déjà, en ne m’identifiant plus à elles, en
portant mon attention uniquement sur la volonté de vivre dans l’unité, la paix
et la joie, leur impact est différent et ces énergies sont alors utilisées pour le bien-être commun, l'harmonisation intérieure.
Pas cette joie qui est la conséquence d’une action, d’une pensée ou
de la satisfaction d’un désir mais celle qui émane subtilement, naturellement, de cet état
intérieur de paix, d’unité, de confiance en soi, en l’être entier et en la Vie.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci