mercredi 2 septembre 2015

« Un amour véritable de soi qui révèle l’harmonie, la paix et la complétude intérieures »





Je me réveille avec les yeux rouges ce matin ! J’ai dormi dans mon lit, enfin ! L’infestation de puces a nécessité l’application de deux foggers dans la chambre. Ce sont des aérosols qui diffusent le pesticide en continu. Cette opération demande d’aérer la pièce traitée et comme je suis très sensible aux odeurs chimiques, j’ai dormi sur le canapé depuis mon retour. L’odeur m’agressait bien que j’aie lavé le sol, les surfaces et les tissus par deux fois et pour ne pas m’intoxiquer, j’ai préféré l’espace limité, du canapé. 
Féliz, le chat mâle, a passé la nuit avec moi, ça n’était pas arrivé depuis au moins deux mois ! Habituellement, je ne les traite pas ni lui, ni la femelle puisqu’ils ont tendance à être allergique à ce qui est chimique mais cette fois-ci, j’ai était obligée de le faire. Ils ont semblé reconnaissants puisque depuis, ils sont plus calmes et présents. Du coup, j’ai été rassurée de le voir sur le lit tant à cause de l’odeur des pesticides que par le sentiment de solitude que j’éprouve en ce moment. 

Il y a comme une lassitude et par le fait d’avoir passé ces derniers temps avec d’autres humains, même si ça n’a pas été de tout repos, j’ai vibré plus fort qu’habituellement. 
Je ne suis pas encore parfaitement à l’aise avec les autres mais il est clair que l’interaction élève, le fait de se situer ou de s’affirmer dans sa différence, sans pour autant se mettre en avant, renforce la confiance en soi et la connexion au divin intérieur. 

J’étais contente de ne pas avoir joué le rôle de la victime mais je me rends compte que j’ai tout de même porté un masque, du moins, je n’ai pas été totalement moi-même et j’ai pu donner l’impression d’être assez rigide.

Lorsqu’on est en compagnie de gens qui ne s’intéressent pas ouvertement à la spiritualité, les sujets de conversation portent sur des choses banales à mon goût et peuvent sembler ennuyeux. C’est le reflet de mon manque d’ancrage et de mon besoin de compréhension de l’humain divin, des comportements relatifs aux blessures, au fait de vouloir un peu trop décortiquer les choses.
La leçon principale de ces derniers jours passés en famille, c’est la nécessité de trouver le juste milieu en toutes choses. Enfin de laisser l'âme et la conscience agir en ce sens. Certes, le centrage, la connexion et l’ancrage sont un formidable soutien mais il m’est encore difficile de faire la jonction entre ma foi et la réalité de ce monde. 
Je mets ça sur le compte de l’utilisation des médicaments qui ont tendance à m’isoler du reste du monde puisque mes émotions sont ignorées le temps de leur effet et j’ai du mal à être pleinement présente, ancrée, parce que je demeure trop dans le mental.   

Je suis consciente des limites de cette addiction mais pas suffisamment sure de moi, de mon potentiel de guérison pour m'en passer. Je sais que ça me maintient dans le rôle de victime, dans l’impuissance, mais je sais aussi que seule l’acceptation peut faire changer les choses réellement.
Je prends donc patience avec les aspects internes qui sont encore soumis aux croyances basées sur la petitesse, l’impuissance et la peur. 
Je sais aussi que pour me passer de ce geste, il me faut prendre une décision ferme qui ne soit pas induite par la colère envers moi-même, la peur ou par obligation. Bien que ça puisse être un moteur, ça n’apporte pas de guérison durable.

J’ai aussi remarqué que des énergies extérieures pas très positives se sont manifestées dès que j’ai recommencé à publier sur ce blog. Il est un lien avec l’extérieur qui a autant d’avantages que d’inconvénients. Puis comme ce que je vis reflète ce que je porte vibratoirement, cette situation met en évidence ma difficulté à aller vers les autres sans en être affectée. 
Je n’ai pas encore la maitrise de mon monde intérieur puisque c’est encore trop intellectualisé mais comme je constate que l’invisible me soutient, que la paix et l’amour demeurent en moi, ça m’encourage à persévérer. 

Par moments, le sentiment d’échec ou de ne pas avancer se manifeste mais en regardant un peu en arrière, en constatant que je progresse tout de même, l’élan à poursuivre dans cette direction est ravivé. 
Il est clair qu’on ne devient pas autonome affectivement du jour au lendemain, la confiance en soi, au Soi et la libre circulation de l’amour sans conditions, à l’intérieur, se réalise pas à pas, par la déconstruction des comportements inconscients.  
C’est un véritable chantier qui peut donner la sensation d’être perdu, dénudé, fragilisé et c’est précisément en acceptant cela que la force se manifeste, que la confiance en tout ce que je suis s’acquiert.

Les bouffées de chaleur sont revenues et à chaque fois, je me dis que c’est de l’énergie mal canalisée ou un genre de trop plein qui s’évacue. L’énergie susceptible de créer un être humain, est puissante et comme elle ne se focalise pas dans une ovule, elle peine à trouver sa place. Je ne cherche pas à savoir quels chakras sont affectés ou ne reçoivent pas l’énergie comme il le faudrait, je continue d’écouter les voix internes sans les rejeter. D’écouter les élans sans les juger et de lâcher celui qui consiste à se cacher derrière l’usage de psychotrope. La tendance à la ‘facilité’ que constitue un comportement compulsif devenu automatique, inconscient, se manifeste encore mais je l’offre à la source et en demandant à mes corps de se soutenir mutuellement, elle disparait.

J’ai piqué une colère hier matin en voyant une des pyramides de fleurs au jardin que le vent avait mis au sol. Je m’en suis encore prise aux apprentis sorciers qui tentent de réguler le temps avec les chemtrails mais cette fois-ci, je n’ai pas culpabilisé d’être de mauvaise foi, d’oublier que l’extérieur reflète l’intérieur. Chaque fois que je m’en prends aux autres, et notamment aux personnes qui veulent contrôler le climat,  ça me renvoie à la difficulté d’accepter ma façon de gérer mon monde par la prise quotidienne de médicaments. 
Cette situation qui me maintient dans une forme d’impuissance, d’abandon de mon pouvoir, est encore perçue au travers du jugement et ça n’est pas de cette façon qu’on se libère de quoi que ce soit. 
Le jugement est emprunt de critique et nourrit la dévalorisation alors que l’acceptation permet à l’amour de circuler librement en soi et ainsi d’amener vers la guérison.

Je suis habituée à obtenir un résultat immédiat par ce geste qui fait que lorsque je prends un médicament, je change d’état d’esprit, mais la guérison véritable, en profondeur, demande du temps, de la pratique et beaucoup d’amour. Les limites de l’incarnation et l’infini du divin en soi ont besoin de se rejoindre, de fusionner, pour amener l’équilibre. Le jugement n’est pas le discernement puisque ce dernier s’effectue lorsqu’on cesse justement de critiquer, de considérer ce qui est, uniquement avec les yeux du mental conditionné mais qu’on observe les faits depuis le cœur.  

J’ai repris un rythme plus actif depuis le séjour chez ma mère et ça se ressent au niveau physique puisque la graisse a fondu et je peine moins à marcher. Mes ballades quotidiennes m’ont préparée, musclée, pourtant, je ne fais pas d’efforts, enfin, je ne force pas. J’y vais d’ailleurs de ce pas, le contact avec l’arbre et la rivière me font du bien parce qu’ils jouent le rôle d’enseignants, de points d’appui et d’échanges énergétiques bienfaisants. 
Je vais offrir au soleil et à la rivière les pensées parasites afin qu’elle les porte jusqu’au cœur de la Terre qui saura les recycler en association avec l’âme, la conscience solaire. 
J'en profite pour rendre hommage à la nature dont la couleur verte témoigne de son puissant effet guérisseur. La connexion à la Terre Mère est une ancre, un rappel du désir originel à venir sur cette planète qui remplit de force et d'enthousiasme.

En considérant l’infestation de puces depuis l’espace du cœur, en voyant ce que la situation a créé, je me dis que ma confiance en l’autre et encore limitée. Concrètement la personne qui devait habiter chez moi pendant mon absence, n’a pas pu le faire et ça me renvoie à l’idée que je ne suis pas prête à laisser quelqu’un s’immiscer dans mon intimité. Cela se passe au niveau inconscient et c’est une façon de mettre des limites faute de pouvoir le faire en conscience. Et d’ailleurs ça n'est pas vraiment en mettant des limites qu'on se protège, c'est plutôt en développant l'amour vrai de soi, de tous les aspects internes, en cherchant l'unité, l'intégrité intérieure, qu'on est suffisamment en confiance.

A propos de l'inconscient, je me souviens du rêve de cette nuit et bien que celui-ci m’ait montré que j’étais encore en souffrance vis-à-vis de l’incompréhension de ma mère à mon égard, je suis contente d’avoir retrouvé ces visions. 
Autre chose positive, c’est le fait que l’enfant intérieur ou du moins les énergies autrefois cristallisées, s’expriment librement malgré les médicaments. 
L’idée de personnifier les énergies en soi est à double tranchant. D’un côté, les voir comme un enfant, aide à ne pas les rejeter, à savoir comment les aborder mais de l’autre, le risque de s’y identifier, est grand. Là encore, la présence à soi, l’ancrage dans le présent permet de ne pas s’attacher à un seul des aspects de l’être.
Continuer à utiliser le vocabulaire de la guérison, c’est nourrir la maladie, affirmer le déséquilibre interne et donc le renforcer. Tout comme le fait de parler d’enfant intérieur maintient dans l’immaturité. 
Il est clair que la personnalité est enfantine vis-à-vis de l’être divin et si je m’identifie à elle, je perds mon pouvoir. 
Le truc, c’est de savoir qui on est et de ne pas s’identifier à une parcelle unique de l’être. 
Bon, action, je perds encore du temps à cogiter alors que la seule chose à retenir, c’est de manifester l’unité, l’équilibre et l’harmonie. A retenir mais surtout à vouloir et à appliquer. 
Cela se réalise en étant conscient d’être un Tout cohérent ce que l’action alignée permet de constater ; Lorsque la pensée, l’émotion et le geste sont sur la même longueur d’ondes. 
J'ai pioché à nouveau quelques clefs de sagesse* sur le site "du ciel à la terre":




Clef 663
« Vous essayez d’aimer les autres mais vous vous aimez tellement mal, vous ne savez pas vous aimer ! Consciemment ou inconsciemment vous vous jugez trop souvent, vous êtes dans la culpabilité et dans les peurs. Essayez d’oublier tout cela, essayez de vous voir le plus parfait possible, car c’est en portant sur vous un regard de perfection que vous arriverez à atteindre la perfection. Ce regard d’Amour sur vous-même est important pour que vous puissiez faire émerger de vous-même l’immense Amour qui s’y trouve. »  
Encore une belle synchronicité, un reflet de ma foi qui vient la nourrir. 
C'est tellement simple en théorie mais si éloigné de la réalité quotidienne enseignée, véhiculée et vécue par l'humanité qu'il faut en faire l'expérience directe et persévérer dans la pratique quotidienne pour en goûter les fruits
De temps en temps, je me réfère à la façon dont je suis compatissante, tolérante et compréhensive envers les autres à qui je trouve toujours des circonstances atténuantes pour ne pas les accabler et j'applique ce comportement aux aspects internes que j'aurais tendance à incriminer ou à rejeter. 
L'amour véritable est empli de compassion, de compréhension, celle-là même que j'ai cherché en vain auprès de ma mère, de ma famille. C'est cet amour, cette compréhension que je rayonne sur tout mon être et bien évidemment sur les aspects de ma personnalité que je n'aimais pas auparavant. Je ne m'y attache pas non plus mais je ne tente plus de les éliminer. Je sais que la sagesse intérieure peut les harmoniser et que sans ces facettes, je ne serais pas complète.

Clef 923
« Lorsque vous êtes sur un chemin qui vous permet de mieux comprendre et d’évoluer, ne le quittez pas ! Ne le quittez pas pour des raisons fallacieuses, ne le quittez pas en raison d’illusions sur vous-même ou en raison de ce que pourraient éventuellement dire ceux que vous croyez être vos guides. Nous vous mettons en garde, parce qu’à l’époque actuelle il y a beaucoup d’interférences entre deux plans, le plan de la densité où vous êtes, et celui de l’astral qui, de plus en plus, disparaîtra au fur et à mesure de l’élévation de votre monde vers la cinquième dimension. » 
Il est vrai que l'accès aux mondes invisibles, au monde de l'astral peut aider mais aussi desservir. Le danger demeure dans l'attachement et la fuite. Entre ceux qui vivent et font commerce de leurs échanges avec ce plan, ceux qui cherchent à fuir la réalité cruelle de ce monde et le besoin général de sens, cette dimension n'est pas prête à se désagréger! 
Les mondes invisibles attirent beaucoup les gens par leurs côtés mystérieux mais la plupart des messages délivrés ne font qu'amplifier l'illusion et le conflit entre l'ombre et la lumière. Pourtant, ces deux énergies sont issues de la source et ensemble, elles créent l'harmonie, le contraste qui permet de se diriger. Lorsqu'on reconnait ses faiblesses, on trouve sa force, lorsqu'on admet ses erreurs, on trouve la sagesse et l'humilité qui mènent à l'acceptation des différences et à la paix infinie. 

Clef 690
« Il faut réellement que vous compreniez ce que ce veut dire « Aimez-vous ». Si vous ne vous aimez pas profondément, vous ne pourrez pas réellement aimer les autres. Vous projetterez toujours sur les autres ce que vous êtes, vos acquis, vos émotions et vos désirs… Tant que vous n’aurez pas acquis un certain niveau de sagesse, vous projetterez toujours cela sur les autres. »
D’où la nécessité de s’intérioriser, d’avoir un regard objectif sur soi-même. 

Ces quelques mots d'Abraham sont pleins de sagesse et arrivent au bon moment: 
« Se pourrait-il que je pense trop peu à mon désir pour qu’il puisse se manifester » ? En fait, non. Parce que, comme le contraste déclenche le désir, et qu’alors vous n’offrez aucune pensée d’opposition et laissez venir, votre désir se manifestera. 
Beaucoup de nos amis physiques croient réellement qu’ils doivent trouver un désir, et puis l’entretenir avec ténacité. Mais nous disons que vous n’avez pas besoin de faire cela. Laissez la variété de votre vie maintenir l’équilibre dans votre vie. 
Contentez-vous de vous concentrer davantage sur le fait de vous maintenir dans l’état de bien-être où vous laissez venir. »
Abraham, 7 octobre 2000
Traduction AD:

C’est tout à fait ma façon de concevoir les choses ; le rôle de la personnalité humaine, c’est de faire confiance à la Vie, à l’amour, aux différents corps qui sont parfaitement autonomes et peuvent agir de concert si on maintient la paix en soi. 
Comme à chaque pleine lune, les fantômes du passé apparaissent donnant l’impression que le travail de conscientisation, de libération est sans fin. 
C’est effectivement le cas et comme nous sommes inter reliés, lorsque le cœur est ouvert et qu’on lui offre les pensées émotions douloureuses, par la loi d’attraction, d’autres pensées extérieures s’associent afin de retourner à la lumière au travers de notre portail du cœur sacré. 
J’ai bien l’impression que c’est une réalité à laquelle on ne peut échapper lorsqu’on devient conscient de sa véritable nature, de l’essence originelle qui nous anime et de cette reliance invisibles aux autres. 
La notion de service est alors exprimée dans le sens noble du terme puisque ça n’est pas la personnalité qui choisit qui elle servira mais l’amour en soi qui attire les entités en mal d’amour lumière.
Ce fait donne la sensation de ne pas avancer et peut décourager mais comme la paix demeure, elle rassure et encourage à persister. 
Il ne saurait être question de jouer sciemment les sauveurs, ce postulat concerne l’ego et ne fait que maintenir la personne dans l’orgueil l’éloignant de l’amour véritable. 
Celui-ci ne se nourrit pas de comparaison, de jeux de rôles, d'éclat de voix ou de culot mais d’acceptation totale de ce qui est
Voilà qui demande de l’humilité et c’est précisément ce qui permet d’avancer vers plus de compassion, de tolérance et de lucidité. 
En cela, on peut reconnaitre la sagesse et la justice divines. 

Bon, la chienne s’impatiente ! La pluie de la nuit a rafraichit l’atmosphère et cela me permet de ne plus courir, de pouvoir passer un peu de temps sur l’ordi sans avoir l’impression de le perdre. 
Il est clair que le mental a encore besoin d’être recadré mais il n’oppose plus de résistance ni de doute et ça, c’est déjà beaucoup !
Je vais pouvoir désherber en conscience, en offrant à la source toute pensée parasite et embellir le jardin tout en allégeant le corps mental, sans souffrir de la chaleur, merci la Vie ! 
Bon et bien ce nettoyage simultané du mental et du physique se fera à la maison. Ça n’est pas l’ouvrage qui manque ! La pluie continue de tomber et je vais en profiter pour aérer toutes les pièces saturées par l’insecticide. 
En ce moment, j’ai à faire aux assauts des insectes parasites et j’y vois le reflet des pensées relatives au passé qui demandent à être traitées. 
L’énergie de l’amour, la volonté de nettoyer et le goût pour la transparence en viendront à bout. 
Je ne pense pas que les pensées négatives puissent être éradiquées mais déjà, en ne m’identifiant plus à elles, en portant mon attention uniquement sur la volonté de vivre dans l’unité, la paix et la joie, leur impact est différent et ces énergies sont alors utilisées pour le bien-être commun, l'harmonisation intérieure. 
Pas cette joie qui est la conséquence d’une action, d’une pensée ou de la satisfaction d’un désir mais celle qui émane subtilement, naturellement, de cet état intérieur de paix, d’unité, de confiance en soi, en l’être entier et en la Vie.

*Clefs de sagesse trouvées sur le site de Monique Mathieu : http://ducielalaterre.org

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci