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mercredi 17 juin 2020

« S’ouvrir à soi-même et savoir » & « Le pouvoir de l’accueil » Nassrine Reza





13 06 Vouloir changer en force, par la contrainte, "la force de volonté" comme on dit est voué à l’échec parce qu’on s’identifie  aux stratégies instinctives de survie et aux pensées basées sur la notion de bien et de mal. On pense que notre moi est composé de ces pensées automatiques et réactionnaires mais on se leurre et dans l’ignorance de qui nous sommes on lutte contre ce qu’on appelle nos ombres. Ces ombres sont l’expression de ces mécanismes automatiques internes et représentent ce que nous ne voulons pas voir, ressentir, éprouver.

En observant les pensées qui émergent automatiquement, on découvre peu à peu leur caractère impersonnel et on apprend ainsi à reconnaitre le "vrai moi". Ce moi qui est l’expression de l’âme, de la conscience en mouvement, venus sur terre pour se connaitre et appliquer les lois universelles de l’amour. 
Quand on dit que la mission première de l’humain est d’incarner l’amour lumière et donc que ça commence à l’intérieur, on s’imagine toutes sortes de postures et d’actions qui sont la manifestation de l’amour. On imagine cela à travers le prisme des croyances et depuis le personnage principal auquel on s’identifie. La victime croit qu’elle est toujours victime et ne voit les situations du quotidien, le monde qu’à travers ce point de vue limité, limitant et incomplet.
Pouvoir observer ce qui émane de l’intérieur, les pensées, les émotions, amène à savoir ce que nous sommes réellement, quel est notre "vrai moi". 
On se rend compte qu’il est lié à l’être, à l’essence, l’énergie de vie qui nous meut et nous oriente par des envies, des élans impulsifs.

Les modes de survie et de traitement binaire de l’info entrainent aussi des réactions en chaine et des gestes compulsifs. La différence entre l’élan spontané et le geste compulsif est simplement que c'est plus ou moins conscient mais les principes restent les mêmes. 
Le geste compulsif est inconscient irréfléchi alors que l’élan spontané vient de l’harmonie intérieure entre le moi, l’émotionnel et l’énergie de vie, aligné à notre essence. 
Les deux sont cohérents avec le système qui traite l’info et on peut parler de voies différentes au niveau des réactions que ça génère dans le corps physique.

mercredi 8 avril 2020

« Le bien-être n’est autre que l’absence de toute forme de lutte » Nassrine Reza





Bonjour à toutes et à tous,
Je reçois d’innombrables messages emplis de peurs concernant la situation actuelle. Étant dans l’impossibilité de vous répondre individuellement, je vous invite humblement à expérimenter ce qui suit, en vous munissant d’un verre d’eau plate, et d’observer ce qui se produit lorsque la peur vient frapper à la porte de votre for intérieur …

OBSERVER LE CORPS : Afin de nous immerger directement dans l’expérience, je vous invite à prendre contact avec la peur qui prédomine actuellement, en vous imaginant la pire situation qui pourrait survenir dans votre vie. Il peut s’agir d’une situation actuelle, d’un traumatisme passé ou d’un état purement imaginaire. 
Face à cette peur qui se manifeste à vous maintenant, observez comme le corps a tendance à se crisper. Prenez simplement note des symptômes qui prennent forme au sein de ce merveilleux véhicule terrestre.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ces symptômes ne sont pas générés par la peur elle-même, mais par l’idée négative que nous avons d’elle et qui suscite instantanément un état de lutte intérieur. 
Durant votre vie quotidienne, je vous suggère de porter votre attention sur le corps de manière régulière. 
Il est notre fidèle allié et nous permet de connaître l’attitude que nous adoptons face à une information qui nous parvient. 
Dès l’instant où une tension se manifeste, il nous indique un état de combativité. 
Il s’en suit de la souffrance physique, psychique ou émotionnelle parce que nous ne permettons pas à l’information d’entrer en contact avec nous. 
En effet, dans cet état de lutte, l’information se heurte littéralement à nous et a priori au corps. Un cercle vicieux se met ainsi en place…

mercredi 1 avril 2020

« La peur, qu’est-ce que c’est ? » & vidéo Nassrine Reza




31 03 Je suis encore inspirée à écrire ce qui suit parce que je trouve intéressant de parler de l’importance de l’idée qu’on se fait des choses et la façon dont ça modifie notre vision du monde, de nous-même et notre état d’être.

Au début, je considérais la peur comme le contraire de l’amour. 
Alors j’ai tout fait pour m’accrocher à l’amour, j’ai cherché à le comprendre et j’ai fini par savoir/sentir qu’il est à l’intérieur, que c’est notre essence primordiale et qu’il a un grand pouvoir.
Puis comme le fait de cultiver l’amour m’a amenée à relativiser la notion de bien et de mal, j’ai commencé à chercher à comprendre la peur.

A ce stade, elle n’était déjà plus perçue comme une ennemie mais devenait une révélatrice par effet contraste. Il y avait encore de l’appréhension et je commençais à comprendre les mécanismes de survie, à voir et sentir l’effet de la peur de la peur, du fait d’y résister.

J’ai donc constaté comment elle me paralysait, comment cela me troublait la vue, comment je me faisais des films, comment je ne pouvais plus raisonner et comment l’inconscient avait développé des réflexes pour l’éviter, la rejeter, la fuir ou la nier. 
J’y ai vu les stratégies qui en découlaient et la façon dont le personnage de victime s’était formé. 
J’ai appris à ressentir les effets extérieurs, les sensations physiques, les réactions psychiques à cette émotion, à en mesurer l’intensité, à m’en approcher peu à peu et à percevoir sa puissance énergétique de transformation.

mardi 22 novembre 2016

« Le Pouvoir de l’Accueil » Nassrine Reza





Ce matin (mardi), la pluie remet en question l’idée d’aller faire des courses puisque la voiture est en panne et je n’ai pas de parapluie. Je n’ai jamais pensé à acheter cet engin qui dans la région n’a pas de raison d’être tant les pluies sont rares. J’ai pris l’habitude d’adapter mon emploi du temps à la météo comme je n’ai pas d’obligations sociales, de contraintes horaires.
Je mesure combien j’ai été attachée à la lutte, la résistance, à l’intensité des sensations. 
En relisant ce que j’ai écris hier et que je n’ai pas publié de suite parce que j’ai préféré agir plutôt que de rester dans le mental, j’ai pris conscience que j’ai tellement été habituée à vivre la peur au ventre étant enfant, que j’y ai pris goût. Pas à la peur mais à son intensité. Puis comme c’était douloureux et handicapant, j’ai cherché l’inverse, les plaisirs intenses, la joie provoquée par des substances sans jamais me demander si cette quête n’était pas la cause de mon mal-être.

Malgré tout, il fallait passer par là pour connaitre la palette des émotions et décider enfin de vivre dans la paix. Cette paix qui devient vitale au point que le désir de l’obtenir amène à s’attacher à toutes sortes de croyances qui même si elles ne permettent pas de trouver la quiétude, aident à sortir la tête de l’eau. 
Mais cet équilibre est précaire puisqu’il demande une attention soutenue à ces pensées, un contrôle permanent qui finit par créer encore plus de trouble, d’anxiété. 
Je viens encore de vérifier la puissance libératrice de l’abandon de la lutte.

On est tellement habitué à résister à ce qui se manifeste en soi qu’on vit dans un stress permanent qui génère des crises, des explosions émotionnelles, de la confusion mentale et un sentiment de dévalorisation croissant.
Plus on s’accroche aux raisonnements du mental, plus on tente de contrôler et plus l’énergie peine à circuler.

mardi 26 juillet 2016

« Apprendre à connaitre ses mondes intérieurs » & vidéo Nassrine Reza






Ce matin j’ai sauté du lit pour aller directement au jardin afin d’arroser parce que je n’ai pas pu le faire pendant deux jours. Le canal est fermé chaque dimanche et lundi et avec le vent chaud et les températures élevées, les plantes commençaient à souffrir. J’ai évité d’y aller en soirée pour ne pas souffrir de le voir se dessécher et chaque fois que je voyais les soleils (tournesols hauts de plus de 2m) se balancer au gré du vent, j’offrais à la source les pensées qui nourrissent la peur du manque. 
Comme c’est la peur la plus ancrée qui touche beaucoup de domaines et freine la réalisation de soi, l’autonomie, l’abondance en toutes choses, détecter les pensées qui la nourrissent dans des situations relativement peu importantes permet de libérer l’énergie sans trop souffrir. Je dis "peu importantes" parce que la nature n’a aucune notion de temps ni d’individualité bien qu’elle soit consciente, intelligente et que chaque fleur, chaque arbre, chaque plante…soient uniques.

La vie nous place devant des drames, des maladies ou des douleurs, lorsque la circulation énergétique est bloquée mais si on prend soin d’être attentif aux pensées le plus souvent possible, au moins lorsqu’on sent un malaise, ou quand on repère des pensées injustes, non seulement on est de plus en plus présent à soi donc lucide, conscient, éveillé, mais on acquiert la maitrise devenue maintenant indispensable.

Le mental peine à comprendre les implications énergétiques et par ses jugements arbitraires, il interprète les situations de façon erronée. Beaucoup de gens qui ont pris conscience de leur nature véritable se voient encore comme les sauveurs de l’humanité, les éclaireurs et restent soumis au raisonnement mental percevant les choses en terme de bien et de mal. Ceci dit, je ne les incrimine pas puisque j’ai aussi mes propres croyances injustes à libérer, je porte encore les masques du triangle de Karpman bien que j’apprenne à les repérer.

dimanche 26 juin 2016

« Le Pouvoir de l'Accueil » vidéo de Nassrine Reza





Ce matin, le ciel est couvert alors je peux me laisser aller librement à écrire. C'est d'autant plus appréciable quand ça n'est pas une routine. J'aime vivre mes journées en m'adaptant à la météo parce que je me sens connectée à ce qui est vrai (même si l'humain intervient avec les chemtrails), à la vraie vie, à la nature et mon propre rythme biologique est à son "meilleur" lorsque je m'aligne au rythme du soleil, au cycle naturel du vivant. 
De la même façon que lorsque je m'aligne à la fréquence du soleil intérieur, la paix, l'harmonie et la joie se manifestent.

Chaque fois que je me tourne à l’intérieur lorsque l’extérieur stimule des pensées émotions, des réactions en surface, le même processus se déroule. 
La première chose qui revient en mémoire, c’est que la solution est à l’intérieur, dans ce retour à soi et déjà ça, c’est une façon de calmer le mental et d'être conscient. 

Derrière ce rappel, il y a la conscience que l’extérieur me renvoie ce que je porte et surtout la connaissance que le mental est un allié, un ami, un outil de perception, d’expression, qui bien qu’il ne me définisse pas totalement, est une part importante de l’être, respectable et nécessaire dans cette incarnation. 
Tant que je pense le contraire et c’est très souvent ce qui arrive quand on s’engage sur une voir dite spirituelle, je vais lutter contre moi-même et souffrir de cette division interne en entretenant le conflit et l’illusion.